Les services du FMI concluent une mission au Sénégal

Le FMI a confirmé ce jeudi, par la voix d’Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international au Sénégal, l’existence d’une dette cachée estimée à 7 milliards de dollars, soit près de 4 250 milliards de FCFA.

Les communiqués de fin de mission comprennent des déclarations des équipes du FMI présentant leurs conclusions préliminaires à l’issue d’une visite dans un pays. Les opinions exprimées dans cette déclaration sont celles des services du FMI et ne représentent pas nécessairement celles du Conseil d’administration du FMI. Cette mission ne donnera pas lieu à une réunion du Conseil.

 

  • L’économie du Sénégal demeure résiliente en 2025, soutenue par le démarrage de la production de pétrole et de gaz ainsi que par la reprise du secteur agricole. La poursuite des progrès en matière de gestion de la dette, de renforcement des institutions budgétaires et de gouvernance sera déterminante pour maintenir une croissance soutenue et la confiance des investisseurs.
  • Les autorités ont fait preuve d’un engagement fort en faveur de la transparence et des réformes, en prenant des mesures concrètes pour s’attaquer aux causes profondes de la dette cachée passée et renforcer l’intégrité des finances publiques, tout en reconnaissant que des efforts importants seront encore nécessaires pour faire face aux pressions élevées sur la dette.
  • Les discussions ont été productives et se sont concentrées sur les actions requises pour traiter les vulnérabilités budgétaires et de dette mises en évidence par l’épisode de la dette cachée, posant ainsi une base solide pour la poursuite des échanges dans les semaines à venir en vue d’un éventuel nouveau programme soutenu par le FMI.

Dakar, Sénégal: Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal, a séjourné à Dakar du 22 octobre au 6 novembre 2025 pour faire avancer les discussions initiées lors des Assemblées annuelles de 2025 sur un nouveau programme soutenu par le FMI et pour examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives liées à la dette cachée. La mission a également évalué les développements macroéconomiques récents et la stratégie de réforme à moyen terme des autorités.

Au terme de la mission, M. Gemayel a fait la déclaration suivante :

« L’équipe du FMI a eu des discussions constructives avec les autorités sénégalaises, franchissant des étapes importantes vers la mise en place d’un nouveau programme soutenu par le FMI. Ces échanges ont porté sur les politiques économiques visant à renforcer la soutenabilité budgétaire, améliorer la gestion de la dette et consolider la gouvernance des finances publiques — piliers essentiels pour le succès économique du Sénégal. Cette mission a permis de poser des bases solides pour la suite des discussions, et nous nous réjouissons de poursuivre le dialogue dans les prochaines semaines afin de finaliser un accord sur les politiques économiques et réformes qui soutiendront le nouveau programme.

Les autorités méritent d’être félicitées pour leur engagement continu en faveur de la transparence, de la discipline budgétaire et d’une gestion macroéconomique prudente. Malgré un contexte mondial incertain et des conditions de financement plus strictes, l’économie sénégalaise demeure robuste en 2025, soutenue par la première année complète de production pétrolière et gazière ainsi qu’un rebond de l’agriculture. La croissance du PIB réel est estimée à environ 7,9 % cette année, dont 3,4 % pour le secteur non-hydrocarbures, tandis que l’inflation devrait s’établir en moyenne à 1,4 %.

La performance budgétaire à fin septembre est globalement conforme au budget révisé de 2025, avec des recettes alignées sur les prévisions et une maîtrise des dépenses non prioritaires. Le déficit global devrait se réduire nettement, passant de 13,4 % du PIB en 2024 à 7,8 % en 2025, reflétant l’engagement fort des autorités en faveur de la consolidation budgétaire.

Le projet de loi de finances 2026 confirme cet engagement en ciblant une nouvelle réduction du déficit à 5,4 % du PIB. Cet objectif repose sur une mobilisation ambitieuse des recettes — à travers de nouvelles taxes sur les jeux de hasard, les transferts mobiles et d’autres mesures notamment relatives au foncier, ainsi qu’une suppression progressive des exonérations fiscales — combinée à la poursuite de la discipline en matière de dépenses. Si cette ambition est louable, le rendement fiscal très élevé attendu des mesures annoncées constitue un risque significatif, soulignant la nécessité d’établir des hypothèses plus prudentes. Une approche équilibrée permettrait de préserver les investissements à fort impact et les dépenses prioritaires bien ciblées, indispensables pour maintenir la crédibilité budgétaire et soutenir la croissance.

Le Sénégal continue de faire face à d’importantes pressions liées à la dette. La dette du secteur public et parapublic est estimée à 132 pour cent du PIB à fin 2024, dont 4 % d’arriérés intérieurs de paiement, en attendant les résultats de l’audit en cours mené par l’Inspection générale des finances sur lesdits arriérés de paiement. Les autorités poursuivent la mise en œuvre d’opérations de gestion active de la dette, tant sur la dette intérieure qu’extérieure, afin de réduire les vulnérabilités liées à la dette. En outre, les deux parties ont échangé sur plusieurs options pour adresser les défis budgétaires et de gestion de la dette mis en évidence par les conclusions de l’audit des finances publiques.

Des progrès notables ont été réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives liées au cas de dette cachée, notamment en matière de publication de la dette, mais des actions plus décisives restent nécessaires. Le renforcement des capacités de gestion de la dette et la centralisation des fonctions y afférentes au sein d’un même ministère demeurent des priorités clés pour améliorer le contrôle, la transparence et la redevabilité. L’achèvement de la réforme sur la gestion de la dette et la mise en œuvre complète des mesures correctives restantes seront essentiels pour clore définitivement le dossier de la dette cachée. En complément, la mission et les autorités sénégalaises ont également convenu de la nécessité de réformes soutenues pour appuyer une consolidation budgétaire propice à la croissance et faire progresser les mesures de gouvernance et de lutte contre la corruption, afin de maintenir la confiance et favoriser une croissance durable.

L’équipe du FMI tient à remercier les autorités sénégalaises pour leur accueil chaleureux, leur excellente coopération, ainsi que la franchise et la qualité des échanges tout au long de la mission. »

Au cours de la visite, l’équipe du FMI a rencontré Son Excellence M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République ; M. Ousmane Sonko, Premier Ministre ; M. Ahmadou Al Aminou Lo, Ministre d’État auprès du Président de la République, Chargé du Suivi de l’Agenda National de Transformation ; Mme Yacine Fall, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ; M. Abdourahmane Sarr, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ; M. Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget ; M. Jean-Claude Kassi Brou, Gouverneur de la BCEAO ; M. François Sène, Directeur national de la BCEAO ; ainsi que plusieurs hauts responsables. L’équipe a également eu des échanges fructueux avec les partenaires au développement et d’autres parties prenantes.

 

Source : Site officiel du FMI

Société Générale Côte d’Ivoire : Le bénéfice net en hausse de 12 % au troisième trimestre 2025, portée par une gestion efficace et une forte dynamique commerciale

Après une année 2024 record, Société Générale Côte d’Ivoire (SGCI) confirme sa solidité et renforce sa position de leader du secteur bancaire ivoirien. La filiale du groupe français a enregistré une progression de 12 % de son bénéfice net au troisième trimestre 2025, atteignant 83,3 milliards de FCFA (environ 146,8 millions de dollars), selon son rapport d’activité publié le 29 octobre.

 

Cette performance s’appuie sur une gestion rigoureuse des coûts, une rentabilité robuste et une bonne maîtrise des risques dans un contexte économique toujours compétitif.

 

Le produit net bancaire (PNB) s’établit à 200,9 milliards de FCFA, en hausse de 2,5 % sur un an, tandis que les charges d’exploitation reculent de 2,7 %, à 75,1 milliards de FCFA. En conséquence, le résultat brut d’exploitation progresse de 5,9 %, pour atteindre 125,9 milliards de FCFA.

 

Le coût net du risque, en légère augmentation de 1,4 % à 26,3 milliards de FCFA, reste sous contrôle, traduisant la prudence de la banque dans la gestion de ses portefeuilles de crédit et l’amélioration de la qualité de ses actifs. Le résultat avant impôt s’établit ainsi à 103 milliards de FCFA, en progression de 10,9 %, soutenu par la performance des segments entreprises, professionnels et particuliers.

 

Du côté du bilan, les dépôts de la clientèle ont grimpé de 13,9 % sur un an, atteignant 2 939 milliards de FCFA, tandis que les crédits se sont stabilisés à 2 487 milliards de FCFA (+0,2 %). Le ratio prêts/dépôts s’améliore sensiblement, passant de 72,6 % à 84,6 % en un an, confirmant une meilleure efficacité dans l’allocation des ressources.

 

Ces performances s’inscrivent dans la continuité d’une année 2024 exceptionnelle, au cours de laquelle SGCI avait dégagé un résultat net record de 101,2 milliards de FCFA, en hausse de 4,1 %, et obtenu la notation AAA de Bloomfield Investment Corporation, la plus élevée du marché. La banque détenait alors environ 20 % de part de marché sur les crédits et 16 % sur les dépôts en Côte d’Ivoire.

 

« Nous avons su accompagner la croissance des différents marchés tout en réduisant nos coûts d’exploitation. Les investissements pour accélérer la digitalisation portent aujourd’hui leurs fruits », a déclaré Patrick Blas, directeur général de SGCI.

 

Dans un environnement de croissance économique soutenue et de forte concurrence sur le marché bancaire, Société Générale Côte d’Ivoire entend poursuivre sa stratégie de performance durable, articulée autour de la digitalisation, de la maîtrise des coûts et du renforcement de ses parts de marché.

Source : ABIDJAN ECONOMIE 

 

Côte d’Ivoire : La présidentielle passée avec brio, le FMI accorde un financement de 471 milliards de FCFA

Fort de la stabilité politique confirmée lors du récent scrutin présidentiel, la Côte d’Ivoire continue de bénéficier de la confiance de ses partenaires internationaux. Le Fonds monétaire international vient d’approuver un nouveau décaissement de 471 milliards de FCFA en faveur du pays, saluant la solidité de son économie et sa bonne gouvernance

 

Après avoir organisé un scrutin présidentiel salué pour son calme, la stabilité et la gouvernance de la Côte d’Ivoire se voit, une nouvelle fois, récompensée par les bailleurs internationaux.

En effet,  le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé, à l’issue d’une mission de revue effectuée en octobre dernier à Abidjan, le décaissement de 471 milliards de FCFA (environ 843 millions de dollars) en faveur de la Côte d’Ivoire.

Après la validation de son conseil d’administration, par ce nouvel élan, le FMI entend poursuivre son soutien à une économie ivoirienne moteur de la zone.

Source : KOACI 

Côte d’Ivoire : Starlink d’Elon Musk brise le monopole d’Orange, Moov et MTN !

L’Autorité de régulation des télécommunications (ARTCI) vient d’autoriser Starlink à opérer en Côte d’Ivoire. Une décision majeure qui marque la fin du quasi-monopole d’Orange et MTN, et ouvre la voie à une nouvelle ère numérique : celle d’un Internet haut débit par satellite, accessible partout, même dans les zones les plus isolées du pays.

 

C’est une révolution numérique qui s’annonce !
L’ARTCI vient d’autoriser Starlink Network CIV, filiale du géant américain d’Elon Musk, à déployer son Internet haut débit par satellite sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Avec cette décision historique, le marché de l’Internet en Côte d’Ivoire s’ouvre enfin à une nouvelle ère de concurrence. Fini le temps où Orange et MTN régnaient en maîtres sur le haut débit !

Grâce à Starlink, même les zones les plus reculées pourront désormais accéder à une connexion rapide et stable, sans dépendre du réseau terrestre.
Une véritable bouffée d’oxygène pour les entreprises, les écoles et les particuliers en quête d’un Internet fiable et abordable.

👉 L’arrivée de Starlink, c’est plus qu’une innovation :
C’est la fin du monopolele début du choix, et une victoire pour tous les Ivoiriens connectés !

Source : Aminata 24

La BVMAC séduit les investisseurs obligataires, les actions en perte de vitesse

📉📈 Marché contrasté à la BVMAC en 2024 : essoufflement des actions, envol des obligations

Le rapport annuel de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, publié ce 30 octobre 2024, traduit une évolution contrastée du marché régional. Si le compartiment obligataire a poursuivi sa montée en puissance, le marché des actions, lui, a connu un net essoufflement, marquant une baisse de sa liquidité et de sa valorisation.

L’indicateur le plus parlant reste celui de la valeur des échanges sur le marché actions, qui s’est effondrée de 3,96 milliards FCFA en 2023 à seulement 622 millions FCFA en 2024, soit une chute vertigineuse de -84%. Cette contraction intervient après une année 2023 qualifiée par la BVMAC d »’exceptionnelle », portée par des opérations de bloc d’envergure. En 2024, aucune transaction d’ampleur similaire n’a été enregistrée, et surtout, aucune nouvelle introduction en Bourse n’a eu lieu.

Malgré cette atonie sur les montants échangés, l’activité reste soutenue en volume. Le nombre de transactions a progressé de 43%, passant de 250 à 358 échanges. Une dynamique que le rapport attribue à la multiplication de petits ordres, confirmant l’intérêt d’un public d’investisseurs actifs, même sur des valeurs à faible prix. Le ratio de liquidité, qui mesure le rapport entre le volume échangé et le flottant coté, est néanmoins tombé à 1,05%, contre 1,97% un an plus tôt. Ce recul, note le rapport, ‘’confirme la faible liquidité globale des actions cotées », la plupart des investisseurs préférant une stratégie dite de buy and hold (acheter et conserver).

Sur le plan de la valorisation, la capitalisation boursière globale a légèrement reculé, s’établissant à 442,6 milliards FCFA en moyenne annuelle, soit une baisse de 4% sur un an. Cette contre-performance s’explique principalement par la baisse du cours moyen de SOCAPALM, dont la dépréciation n’a pas été compensée par la légère progression des titres SEMC et BANGE. La capitalisation flottante, reflet de la valeur des titres effectivement disponibles à la négociation, a suivi la même tendance, en repli de 3,3% à 64,3 milliards FCFA.

À rebours de ce mouvement, le compartiment obligataire affiche des résultats nettement plus dynamiques. L’encours total des dettes cotées a progressé de près de 15%, pour atteindre 1 490,8 milliards FCFA en fin d’année. Cette croissance s’explique par l’arrivée de nouvelles lignes obligataires (notamment celles d’Alios Finance Cameroun, de la BDEAC et de l’État du Gabon) qui ont plus que compensé le remboursement d’un emprunt souverain gabonais arrivé à échéance en octobre 2024.

Les volumes échangés sur le marché obligataire ont doublé, à 1,879 million de titres contre 0,845 million en 2023, pour une valeur transigée de 16,9 milliards FCFA, en hausse de 100%. Cette performance illustre, selon la BVMAC, ‘’la confiance renouvelée dans la signature des émetteurs souverains de la CEMAC » et ‘’l’attrait de rendements généralement défiscalisés ». Les investisseurs institutionnels (banques et gestionnaires d’actifs) ont continué de jouer un rôle moteur sur ce segment.

Sur le plan institutionnel, la BVMAC enregistre une baisse marginale de son chiffre d’affaires à 876 millions FCFA (-1,8%), conséquence directe du ralentissement des transactions et de l’absence de nouvelles introductions. Cependant, la taille de son bilan s’est renforcée de 15%, atteignant 7,317 milliards FCFA, soutenue par ‘’l’apport du prêt communautaire versé par le FODEC », précise le rapport.

 

Source : Sika finance

Côte d’Ivoire : La deuxième destination la plus sûre pour investir dans la CEDEAO

La Côte d’Ivoire se classe 163ᵉ mondiale et 14ᵉ africaine dans le nouvel Indice de risque d’investissement de Henley & Partners, devenant le deuxième pays le mieux noté de la CEDEAO, preuve de sa stabilité et de son attractivité économique.

Ce 21 octobre, le cabinet britannique Henley & Partners, en partenariat avec AlphaGeo, a publié son premier Indice mondial de risque d’investissement et de résilience, une étude inédite qui évalue tous les pays et territoires à travers 13 indicateurs mesurant leur capacité à résister aux chocs économiques et géopolitiques.

Selon ce classement, la Côte d’Ivoire se positionne au 163ème rang mondial et occupe la 14ème place sur le continent africain, devenant ainsi le pays le desuxième le mieux noté de la CEDEAO, juste derrière le Cap Vert et devant Sénégal (30ème africain), le Ghana (42ème africain) ou le Nigeria (52ème africain).

L’indice s’appuie sur près de 3 000 points de données structurés autour de deux piliers : le risque, qui mesure les expositions et vulnérabilités susceptibles de compromettre les investissements, et la résilience, qui évalue la capacité d’un pays à absorber et s’adapter aux changements radicaux. La méthodologie combine normalisation des données, imputation régionale pour les informations manquantes, et une formule composite équilibrant les deux paramètres sur une échelle de 0 à 100.

 

Voir aussi- Cape Town, Caire, Lagos … Où vivent les centi-millionaires en dollar en Afrique ?

 

Le classement africain révèle une géographie contrastée de la stabilité économique. Maurice domine avec un 83ème rang mondial (1er africain), suivi par la Tanzanie (2ème africain) et le Botswana (3ème africain). Les géants économiques traditionnels occupent des positions plus modestes : l’Afrique du Sud se classe 8ème africaine (145ème mondial), le Maroc 9ème (148ème mondial), et l’Égypte chute à la 44ème place continentale.

La performance ivoirienne prend son relief à l’échelle sous-régionale. Dans une CEDEAO marquée par l’instabilité politique avec le Mali (45ème africain), le Burkina Faso (41ème africain) et le Niger (38ème africain) tous relégués au-delà du 200 ème rang mondial la Côte d’Ivoire fait figure de référence en matière de prévisibilité pour les investisseurs.

Ce positionnement intervient alors que le pays affiche une dynamique économique soutenue et cherche à consolider son statut de hub régional. L’indice de Henley & Partners, qui catégorise les pays en cinq groupes d’investissement allant de « Société fragile » à « Prime Market », offre aux décideurs et investisseurs un outil de comparaison quantifié pour l’allocation de capitaux dans un contexte de volatilité mondiale accrue.

Source : Sika Finance

Air France améliore l’expérience de voyage entre l’Algérie et la France

À l’occasion de la saison hivernale 2025-2026, Air France innove pour offrir à ses clients algériens une expérience de voyage encore plus confortable et connectée. Grâce à de nouveaux horaires optimisés, au déploiement du wifi gratuit haut débit à bord et à l’ouverture de nouvelles destinations internationales, la compagnie confirme sa volonté d’accompagner toujours mieux les voyageurs entre l’Algérie, la France et le reste du monde.

Air France renforce son programme de vols entre la France et l’Algérie pour la saison hivernale 2025-2026

Dans le cadre de la saison hivernale 2025-2026, Air France annonce une amélioration de son plan de vols entre l’Algérie et la France, afin de répondre à la forte demande et d’offrir toujours plus de flexibilité à ses passagers. Cette nouvelle organisation permet une meilleure répartition des vols tout au long de la semaine, facilitant ainsi les déplacements entre les deux pays.

Deux nouvelles destinations long-courrier et vols spéciaux à destination de Las Vegas (États-Unis)

À partir de l’automne 2025, Air France prop

 

osera à ses clients algériens deux nouvelles destinations directes au départ de Paris-Charles de Gaulle :

  • Dès le 27 novembre 2025, trois vols hebdomadaires entre Paris et Phuket (Thaïlande) opérés en Boeing 777-300ER :
  • Dès le 13 janvier 2026, trois vols hebdomadaires entre Paris et Punta Cana (République Dominicaine) opérés en Boeing 777-300E
    R :

À l’occasion des grands événements CES 2026 et World of Concrete, Air France proposera des vols spéciaux entre Paris et Las Vegas en Airbus A350-900 :

  • Du 3 au 11 janvier 2026 : vol quotidien (sauf mercredi)
  • Du 14 au 23 janvier 2026 : vols les lundi, mercredi et vendredi

Le confort des surmatelas Sofitel en cabine Business

Depuis cet été, Air France a déployé progressivement dans ses cabines Business long-courrier un surmatelas exclusif développé en partenariat avec Sof

itel. Déjà disponible sur certaines lignes, ce service sera généralisé à toutes les escales de la compagnie d’ici le 5 novembre 2025, garantissant aux passagers un confort de repos optimal, fidèle à la promesse d’excellence d’Air France.

« Avec l’amélioration de notre plan de vol entre l’Algérie et la France, l’introduction du wifi gratuit à bord et l’élargissement de notre réseau internation

 

al, nous réaffirmons notre engagement à proposer à nos clients algériens une expérience de voyage moderne, flexible et connectée. Chaque innovation vise à répondre au mieux à leurs attentes, tout en leur garant

 

issant le meilleur du service Air France», déclare Nadia AZALE, directrice générale d’Air France KLM pour la délégation Afrique du Nord, Sahel et Côte Ouest.

 

Source : Algerie Eco

Après avoir licencié plus de 15.000 employés, le PDG de Microsoft vient de recevoir un salaire record d’un montant de 83,2 millions d’euros

Satya Nadella, à la tête de Microsoft depuis 2014, vient de battre un record de rémunération personnelle. Alors que l’entreprise a supprimé plus de 15.000 postes cette année, son PDG a perçu l’équivalent de 96,5 millions de dollars, soit environ 83,2 millions d’euros.

 

Un boom dans le portefeuille du PDG

Selon un document remis à la SEC, le gendarme boursier américain, Satya Nadella a vu sa rémunération annuelle augmenter de près de 22% par rapport à 2024. Sur les 96,5 millions de dollars versés, environ 84 millions proviennent d’attributions d’actions, 9,5 millions d’incitations en cash et 2,5 millions de salaire fixe. Cette progression s’explique par les performances exceptionnelles de Microsoft au cours de l’exercice 2025 : un chiffre d’affaires global de 281,7 milliards de dollars, en hausse de 15% sur un an.

Le principal moteur de cette croissance reste Azure, la division cloud du groupe, dont les revenus ont progressé de 34%, franchissant pour la première fois la barre des 75 milliards de dollars. Microsoft met en avant sa position dominante dans l’infrastructure de calcul dédiée à l’intelligence artificielle : plus de 400 centres de données répartis sur 70 régions et plus de deux gigawatts de capacité ajoutés pour répondre à la demande exponentielle.

Dans la lettre adressée aux actionnaires, le dirigeant a souligné les avancées réalisées dans plusieurs domaines : le lancement du processeur quantique Majorana-1, la montée en puissance des outils Copilot désormais utilisés par plus de 100 millions de personnes chaque mois et la création d’Azure AI Foundry, une plateforme de développement d’agents intelligents revendiquant plus de 70 000 clients, dont 80% du Fortune 500. Le comité de rémunération du groupe a justifié ce niveau de prime par la « position de leader » de Microsoft dans la révolution IA et par sa « croissance à long terme fondée sur l’innovation et la qualité ».

Quid des licenciements ?

Ces résultats records s’accompagnent d’une série de plans sociaux d’ampleur. Depuis janvier 2025, Microsoft a supprimé plus de 15 000 emplois à travers le monde, soit environ 6% de ses effectifs. Les coupes ont concerné la division gaming, la cybersécurité et plusieurs niveaux de management. En juillet, après la clôture de l’exercice fiscal, 9000 nouveaux postes ont été supprimés.

Dans un message interne publié en début d’année, Satya Nadella avait déclaré avoir « le cœur lourd » face à ces décisions, tout en remerciant les salariés concernés pour leur contribution. D’anciens responsables des ressources humaines de Microsoft rappellent toutefois qu’un geste symbolique sur le salaire du PDG ne compenserait pas l’économie générée par de telles restructurations : selon eux, supprimer 10 000 postes coûte environ un milliard de dollars à l’entreprise, bien plus que la rémunération annuelle de leur PDG. Pendant l’été, Microsoft est brièvement devenu la deuxième entreprise mondiale à dépasser les 4 000 milliards de dollars de capitalisation, avant de retomber sous ce seuil à la rentrée. Une performance financière sans précédent, mais obtenue au prix d’une contraction humaine durable au sein du groupe.

 

Source : Jeuxvideo.com

 

L’homme le plus riche d’Afrique veut faire de sa raffinerie au Nigeria la «plus grande au monde»

Aliko Dangote ambitionne de transformer le Nigeria en puissance pétrolière mondiale grâce à une raffinerie géante

L’homme le plus riche du continent africain, Aliko Dangote, a annoncé dimanche que la plus grande raffinerie d’Afrique, située au Nigeria, allait doubler en trois ans sa capacité pour en faire «la plus grande raffinerie au monde», dépassant la raffinerie indienne de Jamnagar. «Nous sommes en train de plus que doubler les barils à 1,4 million contre 650.000», a déclaré Aliko Dangote, le propriétaire de cette raffinerie, lors d’une conférence de presse à Lagos.

Avant l’ouverture de la raffinerie privée Dangote l’année dernière, le Nigeria devait importer la quasi-totalité de ses carburants, malgré son statut de plus grand producteur de pétrole en Afrique. Après des années de négligence et de mauvaise gestion des raffineries publiques, Aliko Dangote a secoué les acteurs de longue date de ce pays pétrolier corrompu et a fait baisser les prix de l’essence pour les consommateurs.

«Cette expansion reflète notre confiance dans l’avenir du Nigeria, notre foi dans le potentiel de l’Afrique et notre engagement à bâtir l’indépendance énergétique de notre continent», a ajouté Aliko Dangote.

 

Source : LE FIGARO

Côte d’Ivoire-AIP/ Ressources extractives: Sangafowa-Coulibaly expose le modèle économique ivoirien à Sciences Po Paris