A la une

CÔTE D’IVOIRE : le prix officiel du carburant et du gaz butane pour ce mois de novembre 2023.

Le prix officiel du carburant et du gaz butane sont restés invariable pour ce mois de novembre. Cette déclaration a été a fait par

m.Mamadou Sangafowa COULIBALY, le ministre des mines, du pétrole et de l’énergie

Les prix du mois de novembre :

suivant ce communiqué, les prix du gasoil et du super sans plomb sont maintenus respectivement à 715 fcfa et 875 fcfa, le litre durant ce mois de novembre 2023.

Il reste identique comparativement au mois d’octobre à partir duquel les prix ont grimpé.

Les prix du gaz butane restent également invariable. La bouteille de 6kg reste à 2000 fcfa, celle de 12.5kg à 5200 fcfa, celle de 15kg à 6 965 fcfa, celle de 17.5 à 8125 fcfa, celle de 25 kg à 11.610 fcfa et enfin celle de 28kg à 13000 fcfa.

Côte d’Ivoire : Les mines de Yaouré et Sissingué ont livré 246 000 onces d’or depuis début 2023

En Côte d’Ivoire où elle exploite les mines aurifères de Yaouré et Sissingué, la compagnie australienne Perseus Mining a annoncé dans son rapport trimestriel y avoir produit un peu plus de 84 800 onces d’or au troisième trimestre 2023.

Ce volume porte à 246 898 onces la quantité d’or livrée par ces deux gisements ivoiriens au cours des 9 premiers mois de l’année, soit une baisse d’environ 9 % en glissement annuel. Si on y ajoute les 153 917 tonnes produites à Edikan au Ghana, c’est un peu plus de 400 815 onces d’or que l’australien a extrait sur ses sites miniers en Afrique de l’Ouest entre janvier et septembre.

La mine de Yaouré a livré environ 210 857 onces et commercialisé 209 495 au prix moyen de 1 894 dollars l’once contre 1700 dollars à la même période l’année dernière. Néanmoins, souligne Perseus, ” Yaouré reste l’une des mines d’or au coût le plus bas dans le monde”. Désormais, les réserves minérales de Yaouré totalisent à 37,2 millions de tonnes de minerai d’une teneur de 1,73g/tonnes.

Moins importante, la mine de Sissingué située à l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire a livré 36 468 onces à la période sous revue contre 41 385 onces un an en arrière. En maintenant ce rythme, et malgré cette légère contre-performance, Perseus Mining espère dépasser son objectif de production de 539 000 onces prévu cette année sur ses 3 gisements d’Afrique de l’Ouest.

D’ici l’année prochaine, la société australienne espère faire mieux. Elle s’appuie notamment sur le démarrage de son troisième projet ivoirien notamment Bagoe, situé à seulement 70 km de la mine de Sissingué. La compagnie révèle avoir déposé auprès des autorités ivoiriennes tous les documents nécessaires à l’évaluation de sa demande de permis d’exploitation.

‘’Le permis d’exploitation devrait être accordé à l’issue de diverses interactions ministérielles et de l’approbation par le conseil des ministres au cours du trimestre de décembre 2023, après quoi, une convention minière couvrant l’opération sera négociée. La construction des infrastructures nécessaires à l’exploitation minière à Bagoé commencera dès que possible après l’obtention du bail minier”.

 

Source: Sika Finance

Côte d’Ivoire : Beugré Mambé nouveau Premier ministre

C’est un nom qui n’aparassait nullement dans les potentiels candidats à la primature ivoirienne. Ce lundi 16, un communiqué de la présidence ivoirienne a annoncé la nomination de Robert Beugré Mambé comme Premier ministre. Il prend le relais de Patrick Achi.

Jusque-là gouverneur du district autonome d’Abidjan, une fonction administrative qui lui permettait de superviser la gouvernance de la capitale économique ivoirienne et ses agglomérations, Beugré Mambé a été élu maire de Songon, une petite ville proche d’Abidjan, lors des élections municipales de septembre dernier.

Agé de 71 ans, le nouveau chef du gouvernement est ingénieur des travaux publics formé à l’Ecole Pont et chaussée de Paris et est présenté comme un spécialiste en calcul de ponts, de barrages, d’immeubles de grande hauteur, de plateformes en mer et de grands ouvrages d’assainissement.

Haut fonctionnaire dans l’administration ivoirienne, il a été directeur de cabinet de plusieurs ministères, à la Construction, aux Transports, ou encore au Tourisme. Il a également exercé comme consultant pour la Banque mondiale.

Durant les années 2000, cette figure encartée comme cadre du PDCI, avait occupé les fonctions de président de la CEI, la commission électorale indépendante. Il sera par la suite nommé gouverneur du district d’Abidjan en 2011 avec l’arrivée du président Alassane Ouattara au pouvoir.

Sa première expérience gouvernementale a été celle de ministre en charge des Jeux de la Francophonie en 2016, un challenge qu’il avait parfaitement réussi avec une organisation de la compétition saluée de tous.

Avec cette nomination, le président ivoirien fait le choix de ‘’brouiller les pistes” selon certains observateurs, dans un contexte où la question de sa succession est de plus en plus évoquée dans la sphère politique avec une présidentielle de 2025 en ligne de mire.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire: Kandia Camara élue à la présidence du Sénat

Kandia Camara est la nouvelle présidente du Sénat en Côte d’ivoire. Elle a été élue ce 12 octobre avec 94% de suffrage à la tête de l’institution qui ouvrait sa session inaugurale.

Député et maire d’Abobo, la commune populaire d’Abidjan, elle fait partie des personnalités nommées en début de semaine par le président ivoirien pour intégrer la chambre haute du parlement.

Compagne de lutte politique d’Alassane Ouattara depuis le début des années 90, elle fait son entrée au gouvernement en 2011 avec l’accession de ce dernier au pouvoir. Ministre de l’éducation National pendant une dizaine d’année, de 2011 à 2021, elle occupera par la suite le département des Affaires étrangères jusqu’à dernièrement.

Très proche du chef de l’exécutif ivoirien, elle est parfois citée au nombre de ses potentiels dauphins. A cette nouvelle fonction, elle fait office de troisième personnalité du pays.

 

Source : Sika Finance

SARA 2023 : La Côte d’Ivoire récolte 403 milliards FCFA d’intentions d’investissement

Les promesses d’investissement enregistrées lors de la 6ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA), se sont élevées à 403 milliards FCFA, soit 614,3 millions d’euros. Ce montant est en hausse de 69,3% par rapport à l’édition précédente en 2019, où les intentions d’investissement ont atteint 238 milliards FCFA.

En outre, le SARA 2023 a enregistré 400 000 visiteurs et 862 exposants contre respectivement 360 000 visiteurs et 586 exposants lors de la 5ème édition. Le Salon a ouvert ses portes le 29 septembre dernier pour 10 jours d’exposition, de rencontres B to B et de rencontres d’affaires. L’évènement a vu la participation d’une trentaine de pays, dont le Royaume des Pays-Bas, pays invité d’honneur.

Depuis la première édition en 1997, la notoriété de l’évènement a dépassé les frontières de la Côte d’Ivoire. En 2017, les intentions d’investissement qui sont ressorties à 140 milliards FCFA sont passées à 238 milliards FCFA en 2019.

Cette année, le thème du Salon était : ‘‘L’agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire ?”.

 

Source : Sika Finance

 

 

UMOA : La Côte d’Ivoire emprunte 38 milliards FCFA sur le marché des titres publics

La Côte d’Ivoire a emprunté ce 10 octobre, une enveloppe de 37,9 milliards FCFA (57,7 millions d’euros), sur le marché des titres publics de l’UMOA, suite à une émission simultanée de Bons et d’Obligations assimilable du Trésor (BAT/OAT).

Il s’agit en effet de deux BAT de maturité 28 jours et 1 an, ainsi qu’une OAT de maturités 3 ans. La valeur nominale unitaire est de 1 million FCFA, identique pour chacun des deux BAT et de 10 000 FCFA pour l’OAT.

Cette opération qui a réuni un nombre important d’investisseurs de la région a recueilli un carnet d’ordres de 67,16 milliards FCFA, alors que le pays sollicitait initialement 60 milliards FCFA.

Abidjan a finalement fait le choix de retenir que 37,9 milliards FCFA sur les soumissions proposées, soit une baisse de 29,26 milliards FCFA, par rapport au montant mis en adjudication.

Cette situation peut s’expliquer du fait que certains taux d’intérêt proposés par des investisseurs, n’aient rencontré l’assentiment du Trésor public ivoirien, bien que le taux de couverture soit ressorti à 111,94%.

Dans le détail, le BAT de maturité 28 jours a retenu 25 milliards FCFA, et 6,8 milliards FCFA pour le second de maturité 1 an, avec des rendements moyens pondérés respectifs de 4,03% et de 6,92%. L’OAT de maturité 3 ans, a pour sa part retenu 6 milliards FCFA, avec un rendement moyen pondéré de 7,08%.

Les offres retenues proviennent de 5 pays sur les 8 Etats membres de l’Union, à savoir la Côte d’Ivoire (34,01 milliards FCFA), Burkina Faso (2 milliards FCFA), Togo (1 milliard), et le Sénégal (0,76 milliard FCFA), Bénin (0,04 milliard).

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : Le président Ouattara démet le Premier ministre et son gouvernement

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a signé ce 6 octobre un décret mettant fin aux fonctions du premier ministre Patrick Achi, ainsi que celles des membres de son gouvernement.

Le communiqué de la Présidence de la République précise que le chef du gouvernement ainsi que les ministres sortants sont chargés, selon la formule consacrée ‘’d’expédier les affaires courantes”. Aucune date n’a pour l’heure été communiquée pour la formation du nouveau gouvernement.

A deux ans de la présidentielle d’octobre 2025, la mise en place très attendue du nouveau gouvernement suscite bien de spéculations, alors que l’incertitude demeure quant aux intentions du président Alassane Ouattara de rempiler ou non pour nouveau mandat.

Selon les analystes, la reconduction de Patrick Achi, au gouvernement depuis plus d’une quinzaine d’année et chef du gouvernement depuis 2021, pourrait le positionner pour un statut très probable de dauphin. Les regards sont également fixés sur le sort de certains ministres qui ont passé plus d’une dizaine d’années au gouvernement.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : Hausse de 60 FCFA du prix du litre du super et celui du gasoil

Les automobilistes et autres usagers des stations-services de Côte d’Ivoire ont déjà pu certainement constater depuis cette matinée de ce 1er octobre, une hausse de 60 FCFA du prix du litre du super ainsi que celui du gasoil.

En effet, le litre du super à la pompe est passé de 815 à 875 FCFA, et celui du gasoil de 655 à 715 FCFA, soit un taux d’augmentation respectif de 7,36% et 9,16%.

Cette hausse du prix du carburant, à en croire Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien en charge des Mines, du Pétrole et de l’Energie, est due au fait que le cours du pétrole brut est resté élevé depuis le début de l’année. Et ce, à cause de la crise russo-ukrainienne, et également de la décision des pays de l’OPEP+, dont l’Arabie-Saoudite et la Russie, de réduire leurs productions et exportations de pétrole brut, à partir de juillet 2023 et également la réduction des stocks de réserves de certains pays.

“A fin juin 2023, le prix du baril de Brent était de 73 dollars. Il a atteint 86 dollars à fin juillet 2023 et a franchi la barre de 97 dollars à fin septembre 2023, soit une hausse de 24 dollars, le baril en l’espace de seulement deux mois”, a-t-il souligné, lors de sa conférence de presse, selon la note gouvernementale.

Le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a également fait mention des efforts du gouvernement pour atténuer le coût du carburant dans le pays. Ainsi, a-t-il indiqué que pour ce mois d’octobre 2023, l’Etat devrait consentir un effort de 13 milliards FCFA, afin de maintenir ces niveaux de prix indiqués, ce qui représenterait ‘’un effort cumulé à fin octobre 2023 de 68 milliards FCFA”.

Il a aussi rappelé que les efforts consentis par le gouvernement sur l’année 2022, pour maintenir les prix à la pompe à leurs niveaux actuels à fin septembre, se sont chiffrés à 726 milliards FCFA.

Il faut rappeler que la dernière hausse du prix à la pompe du super remonte au 1er février 2023, où le litre était passé de 775 à 815 FCFA, soit une augmentation de 40 FCFA, équivalant à un taux de 5,16%. Celui du gasoil remonte au 1er octobre 2022, soit un an jour pour jour, où le litre à la pompe avait flambé de 40 FCFA, passant de 615 à 655 FCFA, soit un taux de 6,5% de hausse.

Les prix des autres produits pétroliers, notamment le gaz butane très utilisé par les ménages en zones urbaines et celui du pétrole lampant utilisé surtout dans les zones rurales non-électrifiées, sont demeurés inchangés.

Pas d’augmentation des coûts du transport, ni des denrées de grande consommation

Cette hausse du prix du carburant ne va pas entrainer une augmentation des coûts du transport. En tout cas, c’est l’assurance donnée par Amadou Koné, ministre ivoirien en charge des Transports, qui soutient avoir eu des échanges avec les acteurs du secteur, pour le maintien des coûts du transport à leurs niveaux actuels.

Des mesures d’accompagnement ont été prises par le gouvernement pour atténuer les effets de ce réajustement des coûts du carburant pour les transporteurs, a souligné Amadou Koné.

Au nombre de ces mesures, l’on note l’application stricte du décret relatif aux contraventions, aux amendes qui en découlent, et la suppression de la perception de l’amende de 22 500 FCFA, et du respect des 33 barrages de contrôles routiers règlementaires.

Il y a également la prise d’un acte pour règlementer le remorquage des véhicules et aussi d’un arrêté interministériel instaurant un cadre permanent de concertation, dans l’attente de la tenue des états généraux du Transport routier. Pour le strict respect de ces mesures, un numéro vert, en l’occurrence le 1302, sera activé afin de dénoncer les éventuelles augmentations constatées et poursuivre la sensibilisation.

Dans la même veine, Souleymane Diarrassouba ministre ivoirien en charge du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, a également indiqué avoir rencontré les associations et fédérations de consommateurs, de commerçants et d’industriels, de sorte qu’il n’y ait pas de hausse des prix applicables sur les produits de grande consommation.

Il a ainsi appelé l’ensemble de la population à utiliser la ligne verte 1343, et la plate-forme “contrôle citoyen”, en cas d’éventuel non-respect des prix plafonnés constaté.

“Nous serons très vigilants sur le suivi des prix des denrées de première nécessité. Nous allons intensifier la surveillance des marchés, à travers la Brigade de contrôle rapide (BCR) et les 31 directions régionales et veiller au respect de l’affiche des prix des produits plafonnés”, a-t-il signifié.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : Des prix d’achat de 1 000 FCFA/kg pour le cacao et 900 FCFA/kg pour le café

Les producteurs ivoiriens de cacao percevront un prix de 1 000 FCFA (1,52 euros) pour chaque kilogramme de fèves à la faveur de la grande campagne 2023/2024 qui s’ouvre demain dimanche 1er octobre. L’annonce a été faite ce 3O septembre par le Conseil café cacao à la faveur du SARA, le grand salon de l’agriculture, qui se tient à Abidjan.

Ce prix d’achat enregistre une hausse de 11 % comparé au précédent prix de 900 FCFA fixé lors de l’ouverture de la campagne précédente il y a un an. Il s’agit de l’un des prix les plus élevés qu’ait connu le pays.

La Côte d’Ivoire s’inscrit ainsi en ligne avec le Ghana qui a annoncé le 9 septembre dernier un prix d’achat en hausse de 63 % à 20 943 cédis la tonne (soit un niveau de 1 126 FCFA le kilogramme), le plus élevé jamais enregistré dans le pays. Une hausse qui se justifiait par les complaintes incessantes des planteurs dont certains menaçaient de se détourner de la culture du cacao afin de louer leurs terres aux orpailleurs.

Du côté ivoirien, la différence de prix de 126 FCFA pourrait à nouveau alimenter la contrebande de cacao, certains acheteurs pouvant faire l’option de convoyer les fèves vers le Ghana voisin.

900 FCFA pour le café

Au niveau du café, le prix d’achat enregistre une forte hausse de 20% à 900 FCFA par kilogramme. Un niveau record qui peut s’expliquer par une volonté des autorités de relancer une culture délaissée depuis des années, reléguant le pays au rang de bien modeste producteur avec quelques dizaines de milliers de tonnes produits à chaque campagne.

Selon le ministre de l’Agriculture Kobenan Adjoumani, ces prix devraient significativement impacter les revenus des planteurs avec des hausses attendues de 210 milliards FCFA pour ceux du cacao et 14 milliards FCFA pour ceux du café.

Toutefois, le grand défis restera de faire appliquer effectivement ces prix, notamment dans les zones rurales reculées difficiles d’accès où les paysans se résignent souvent à brader leurs productions aux rares acheteurs qui osent faire le déplacement.

 

Source : Sika Finance

La Côte d’Ivoire se lance à la recherche de ‘‘terres rares’’

Le gouvernement ivoirien a accordé ce 28 septembre accordé un permis de recherche minière à la Société pour le Développement Minier de la Côte d’Ivoire (SODEMI, la compagnie minière nationale), sa bras dans le secteur minier.

Il s’agit d’un permis valable pour des travaux d’exploration pour la colombo-tantalite (coltan), le lithium et les terres rares dans les départements de Béoumi, de Botro et de Sakassou, au centre du pays, précisent les autorités dans une note publiée au sortir du conseil des ministres.

Les “terres rares” sont un groupe de 17 métaux, dont le néodyme et le dysprosium, utilisés dans la technologies de pointe en raison de leurs propriétés particulières, ce qui leur donne une grande valeur stratégique au niveau mondial. Elles interviennent notamment dans la production des smartphones, des véhicules électriques, et plus généralement dans les industries du numérique, de l’énergie, de la santé, de l’armement, etc.

Cette nouvelle attribution de permis prouve à nouveau l’ambition des autorités ivoiriennes de mettre en valeur les richesses de son sous sol. En janvier dernier, le gouvernement avait déjà octroyé à la SODEMI un premier permis de recherche pour le molybdène et les terres rares dans les départements de Boundiali, de Madinani et de Séguélon, dans le nord du pays.

La découverte et l’exploitation des terres rares pourraient avoir un impact significatif sur l’économie ivoirienne. Le marché total de ces minerais est estimé à 1 milliard de dollars et devrait doubler d’ici 2030, selon des spécialistes.

Neuvième producteur africain d’or et vingt deuxième au niveau mondial avec une production estimée à 48 tonnes en 2022, la Côte d’Ivoire exploite également du manganèse et devrait faire de même pour le lithium. Mais le grand défi pour le pays reste de développer la capacité de transformer localement ces richesses, voire développer des industries à même d’utiliser ces minerais et les terres rares qu’elle pourrait mettre à jour.

 

Source : Sika Finance