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Grand Bassam : Nouveau Centre Anti-Cancer

Les travaux de construction d’un Centre National de Radiologie et d’Oncologie Médicale( CNROM) de Grand Bassam ont débuté en 2023.

D’un coût global de 82 milliards FCFA, ce Centre est bâti sur une superficie de 05 ha et aura une capacité d’accueil de 200 lits d’hospitalisation.

Cette structure sanitaire, fruit de la coopération entre la Corée du Sud et la Côte d’Ivoire, selon le chef du gouvernement, sera constitué de plusieurs services dont l’administration, la consultation externe, la chirurgie, la réanimation, l’endoscopie, la réhabilitation fonctionnelle, la chimiothérapie, la greffe de la moelle osseuse…

Ce deuxième centre après celui du CHU de Cocody ouvert en décembre 2017, vient renforcer le système national de surveillance, d’analyses et de soins contre le cancer, afin de garantir à tout le monde et à tout moment une prise en charge de grande qualité pour l’ensemble des populations.

Badciss (X)

Lutte contre la pauvreté: Le taux de misère en baisse en Côte d’Ivoire

Permettre à chaque citoyen de vivre avec un revenu moyen décent, voilà la priorité du gouvernement ivoirien.

Grâce aux efforts de l’Etat, le taux de pauvreté est passé de 39,4% en 2018 à 37,5% en 2021, soit une baisse de 1,9%. L’incidence de la pauvreté, quant à elle, se situe à 54,4% en milieu rural contre 22,2% en milieu urbain.

L’information a été révélée ce mardi 14 janvier 2025 par le Directeur général de la lutte contre la pauvreté, Dr Souleymane Fadiga.  Il était l’invité de la tribune d’échange hebdomadaire « Tout savoir sur », initiée par le centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) à Abidjan-Plateau.

Face aux journalistes et internautes, le conférencier a fait savoir qu’en 2021, la pauvreté a reculé dans la majeure partie des régions de la Côte d’Ivoire. « 20 régions sur 33 ont connu une baisse de leur taux de pauvreté dont les plus significatives sont les régions du Hambol, Cavally, Tonpki et le Kabadougou qui ont vu leur niveau baissé en moyenne de plus de 10% comparativement à 2018 », a-t-il indiqué.

Selon lui, 11 secteurs pro-pauvres sont engagés dans la lutte contre la pauvreté. Il a également fait la lumière sur les structures qui s’occupent de l’extrême pauvreté, notamment les filets sociaux qui enregistre 447 000 ménages bénéficiaires en 2024, ainsi que Projet Autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel (SWEDD).

De plus, dans le cadre du déguerpissement, dira-t-il, le président de la République Alassane Ouattara a indiqué que les populations les plus démunies seront rattachées au programme des filets sociaux en 2025. Ces bénéficiaires des filets sociaux, a-t-il precisé, seront formés sur l’entreprenariat, les compétences physiques pour une orientation meilleure afin qu’ils arrivent à subvenir à leurs besoins à savoir la nourriture, la santé, l’éducation.

« Le Ministère a institué le programme 3 ‘’Lutte contre la Pauvreté’’ pour réduire l’extrême pauvreté en renforçant la résilience des couches de populations vulnérables. Cette disposition traduit la volonté du gouvernement d’adresser efficacement le phénomène de la pauvreté sous toutes ses formes », a-t-il relevé.

Selon la banque mondiale, le seuil international de la pauvreté est fixé à 1,90 dollar environ 1216 FCFA par personne et par jour. En Côte d’Ivoire, est considéré pauvre tout individu dont le revenu est inférieur à 1 012 FCFA par jour, soit 30 793 FCFA par mois et 369 516 FCFA par an, selon l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (Ehcvm).

F.T (stg)

 

Accueil

Forum sur le Marché Halal à La Mecque : Un Événement Incontournable

Du 25 au 27 février 2025, La Mecque accueillera le Forum sur le Marché Halal, une occasion unique pour les opérateurs économiques de se rencontrer et d’explorer de nouvelles opportunités sur le marché halal en pleine expansion. Organisé par la Chambre de Commerce, cet événement promet de faciliter la participation des entreprises grâce à des dispositions pratiques bien pensées.

Dispositions Pratiques pour les Participants

Pour garantir une expérience sans tracas, la Chambre de Commerce se charge de la procédure de demande de visas pour les opérateurs inscrits. Il est crucial de transmettre les documents requis dans les délais impartis. Les billets d’avion sont à la charge des participants, avec une recommandation de réserver tôt pour obtenir les meilleurs tarifs. Un package VIP complet est également proposé, incluant l’hébergement, le billet d’avion, la participation au forum, l’omra et les ziaras. Des tarifs préférentiels sont négociés avec des hôtels partenaires à proximité du centre de conférence. Pour ceux souhaitant se rendre à Médine après le forum, l’utilisation du train est recommandée pour un trajet confortable.

Pavillon d’Exposition et Rencontres B2B

Le pavillon d’exposition dédié aux entreprises ivoiriennes sera un lieu stratégique pour valoriser les produits et services des participants. De plus, des rencontres B2B seront organisées avant le départ pour maximiser les opportunités de partenariat. Un planning détaillé de ces rencontres sera fourni aux participants.

Transport Local et Communication

Un service de transport local sera assuré pour les participants, les acheminant depuis les hôtels recommandés jusqu’au centre de conférence. Il est également conseillé d’acheter des cartes SIM locales pour faciliter la communication sur place. Un guide détaillé comprenant le programme, les horaires et des conseils pratiques sera distribué avant le départ.

Contact et Assistance

Pour toute question ou besoin d’assistance, les participants peuvent contacter les personnes suivantes :

  • Mme Mandjé TOURE
    • Chef du Département Coopération
    • +225-07-88-09-89-59
    • +225-27-20-33-16-00 ext.799
    • mandjetoure@cci.ci
  • M. Moussa COMARA
    • Chef du Département Innovation, Marketing et Communication
    • +225-27-20-30-97-39
    • +225-07-59-03-84-79
    • mcomara@cci.ci
  • Mme Adja SANOGO KOFFI
    • Chargée du Commerce et de l’Entrepreneuriat
    • +225-07-57-92-92-51
    • +225-27-20-33-16-00 ext.775
    • adjasanogo@cci.ci

Avec un tel éventail de services et d’opportunités, le Forum sur le Marché Halal à La Mecque promet d’être une expérience enrichissante pour tous les participants. Ne manquez pas cette occasion unique de renforcer votre présence sur le marché halal et de nouer des partenariats fructueux.

Sagna Abdoulaye Allegbe 

Idrissa DIALLO, DG de la Banque De l’Union – Côte d’Ivoire (BDU-CI) :  »Depuis 2020, nous enregistrons une croissance moyenne annuelle supérieure à 35% de nos revenus  »

Idrissa Wélé DIALLO, Directeur général de la Banque De l’Union Côte d’Ivoire (BDU-CI) :

Depuis 2020, nous enregistrons une croissance moyenne annuelle supérieure à 35% de nos revenus

À l’aube de son 10e anniversaire, la Banque De l’Union Côte d’Ivoire (BDU-CI) se fixe un objectif audacieux : dépasser les 500 milliards FCFA de total bilan d’ici la fin de l’année 2024. Son directeur général, Idrissa Wélé DIALLO, revient dans cette interview sur la décennie de croissance fulgurante de l’institution, le soutien stratégique aux PME ivoiriennes et l’engagement vers une transformation digitale.
Avec des taux de croissance impressionnants et une expansion continue, la BDU-CI s’impose désormais comme un acteur clé du paysage bancaire ivoirien.

Après une décennie de présence sur le marché bancaire ivoirien, comment évaluez-vous la performance de la Banque De l’Union Côte d’Ivoire (BDU-CI) ?

La Banque enregistre dans ses livres plusieurs dizaines de milliers de clients et envisage à fin 2024, de franchir le cap des 500 milliards FCFA de total bilan. Sur les quatre (4) dernières années, le Produit Net Bancaire (PNB) et le Résultat d’Exploitation ont progressé en moyenne de 35,31% et 38, 84%.
Effectivement, au mois de janvier 2025, la BDU-CI fêtera ses dix (10) ans de présence sur le marché bancaire ivoirien. Le regard rétrospectif que nous portons sur la décennie passée nous conforte sur la pertinence de nos choix stratégiques et nous permet d’envisager l’avenir avec beaucoup plus de sérénité et de confiance. La dynamique de forte croissance enregistrée ces dernières années se poursuit à notre grande satisfaction et nous permet de consolider notre position sur l’échiquier bancaire national. Les performances commerciales et financières affichées prouvent à suffisance la robustesse de notre modèle économique et la confiance sans cesse renouvelée de nos clients et partenaires.

La Banque enregistre dans ses livres plusieurs dizaines de milliers de clients et envisage à fin 2024, de franchir le cap des 500 milliards FCFA de total bilan. Sur les quatre (4) dernières années, le Produit Net Bancaire (PNB) et le Résultat d’Exploitation ont progressé en moyenne de 35,31% et 38, 84%. La Banque mettra tout en œuvre pour consolider ces réalisations très appréciables.

L’ensemble des collaborateurs est engagé pour la concrétisation de notre ambition qui est de faire de notre Institution, la Banque de détail de référence en Côte d’Ivoire.

Les PME et PMI en Côte d’Ivoire, qui constituent le cœur de votre positionnement représentent 23% du PIB et 23% de l’emploi formel dans le pays, selon le gouvernement. Comment la BDU-CI accompagne-t-elle ces entreprises en termes de financement en vue de leur permettre de pérenniser leur développement et leur outil de production ?

Pour l’année 2023, les concours accordés aux PME ont porté sur un volume de 185,392 milliards FCFA, soit 64% du total des crédits octroyés par notre établissement. Plus de 32% de ce montant a été consacré à l’amélioration de l’outil de production de ces entreprises pour leur permettre d’améliorer leur compétitivité.
Comme vous le savez, la BDU-CI s’affirme comme un acteur important du financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME). L’expertise avérée de nos équipes et les solutions de financement adaptées ont permis à la Banque d’accroître sa part de marché sur cette cible.

En effet, dans le cadre de sa contribution active au développement économique et social de la Côte d’Ivoire, la Banque a poursuivi ses activités de soutien aux PME, notamment en finançant leurs besoins d’investissements et d’exploitation. À titre d’illustration, pour l’année 2023, les concours accordés aux PME ont porté sur un volume de 185,392 milliards FCFA, soit 64% du total des crédits octroyés par notre établissement. Plus de 32% de ce montant a été consacré à l’amélioration de l’outil de production de ces entreprises pour leur permettre d’améliorer leur compétitivité.

Aussi, nous proposons des lignes de crédit spécifiques pour couvrir les besoins en fonds de roulement des entreprises. Ces facilités permettent aux PME d’assurer la continuité de leur exploitation.

En plus des ressources collectées auprès de la clientèle, la BDU-CI se donne les moyens de lever des fonds pour l’accompagnement de la clientèle PME.
En plus des ressources collectées auprès de la clientèle, la BDU-CI se donne les moyens de lever des fonds pour l’accompagnement de la clientèle PME. Les lignes de financement obtenues auprès d’institutions financières sous-régionales et internationales comme la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et la Banque islamique de développement (BID), permettent à la BDU-CI de renforcer ses capacités d’intervention.

Nous voudrions profiter de cette lucarne pour saluer les efforts fournis par l’État de Côte d’Ivoire en vue de favoriser l’accompagnement, d’une part, et le financement, d’autre part de nos clients PME et PMI avec notamment la création du Guichet Unique de Développement des PME. Nous espérons vivement que ces actions concrètes permettront de résoudre ou à tout le moins, d’atténuer l’épineuse problématique liée au manque de structuration de la plupart des PME et à l’insuffisance de garanties que certaines peuvent fournir aux institutions bancaires en couverture de leurs engagements.

En 2015, le marché ivoirien comptait 23 établissements bancaires. Comment la BDU-CI a-t-elle réussi à se distinguer dans un environnement aussi compétitif, et quelles sont les caractéristiques de vos produits qui vous démarquent de la concurrence ?

En dix années, nous avons pu construire un réseau d’agences composé de 16 points de vente dont 12 à Abidjan. Cette couverture géographique favorise la proximité physique avec les clients. Depuis quelques années, la Banque a investi dans l’acquisition de solutions permettant aux clients d’effectuer les opérations courantes à distance.
Comme vous le dites, notre établissement évolue sur un marché présentant une forte intensité concurrentielle. La stratégie de différenciation choisie porte sur une plus grande proximité relationnelle et sur une meilleure qualité de service. Dans cette optique, nous mettons un accent particulier sur l’amélioration continue de l’expérience client.

En dix années, nous avons pu construire un réseau d’agences composé de 16 points de vente dont 12 à Abidjan.
En dix années, nous avons pu construire un réseau d’agences composé de 16 points de vente dont 12 à Abidjan. Cette couverture géographique favorise la proximité physique avec les clients. Depuis quelques années, la Banque a investi dans l’acquisition de solutions permettant aux clients d’effectuer les opérations courantes à distance.

Elle a également développé une offre de financements adaptée aux besoins des PME et PMI. Ces offres ont été plébiscitées par cette clientèle ; ce qui a permis à la BDU-CI d’accroître significativement sa part de marché.

En somme, notre établissement accorde une importance capitale à la qualité de ses offres afin de se démarquer de la concurrence.

Depuis la création de la Banque, quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier ? Quels aspects de votre offre de produits bancaires pensez-vous encore pouvoir améliorer ?

Notre fierté résulte de la position que nous occupons dans l’environnement bancaire ivoirien. Depuis son ouverture à la clientèle en 2015, la Banque s’est fait connaître en tant que banque de détail, principale partenaire des salariés du public et du privé et tout aussi engagée dans l’accompagnement des PME, contribuant ainsi au développement de l’économie nationale.

Cependant, nous sommes conscients qu’il reste des marges de progression. C’est pourquoi nous travaillons actuellement à simplifier nos offres, à personnaliser l’expérience client et à développer de nouveaux services digitaux pour répondre aux attentes de nos clients particuliers et entreprises.

En Côte d’Ivoire, le mobile money a connu une croissance spectaculaire, atteignant plus de 25 millions d’abonnés à fin 2023, comparativement à plus de 7 millions de comptes bancaires. Comment percevez-vous cette expansion du mobile money et envisagez-vous d’adapter vos offres en conséquence ?

Cette réalité pourrait s’expliquer par le fait que les conditions d’accès aux solutions de paiement mobile sont plus souples et semblent plus attrayantes pour une grande partie de la population, surtout celle évoluant dans le secteur informel.

Les banques doivent collaborer avec les opérateurs de mobile money pour développer des produits hybrides qui exploitent la commodité du mobile money tout en offrant les avantages des services bancaires traditionnels, tels que l’épargne et le crédit.

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dans le cadre de son projet d’interopérabilité, entend embarquer et fédérer toutes les entités intervenant dans la circulation de la monnaie ; ce qui favorisera la régulation et la fluidité des transactions. Tous les acteurs devront adapter leurs systèmes de fonctionnement à cette nouvelle impulsion.

Avec un taux de bancarisation de 24,3% dans la zone UEMOA selon les dernières données de la BCEAO, le secteur bancaire reste sous-développé. Quels sont, selon vous, les principaux défis que le secteur bancaire ivoirien doit surmonter pour atteindre son plein potentiel ?

Pour que le secteur bancaire ivoirien atteigne son plein potentiel, il doit surmonter plusieurs défis majeurs :

les banques doivent d’abord développer des stratégies de bancarisation inclusive, telles que la banque mobile, la microfinance, et les agences bancaires mobiles, pour toucher les populations non desservies ;
Ensuite, elles doivent investir dans des programmes d’éducation financière pour sensibiliser les populations sur l’importance de l’épargne, du crédit, et d’autres services financiers ;
et enfin, elles doivent également renforcer la transparence dans leurs pratiques, améliorer l’expérience client, simplifier les produits et services, et communiquer de manière claire sur les coûts et les avantages.
En somme, le secteur bancaire ivoirien doit adopter une approche intégrée combinant l’innovation, la digitalisation, l’éducation financière, et la collaboration avec les parties prenantes locales et internationales pour atteindre son plein potentiel.

Le 21 décembre 2023, le Conseil des ministres de l’UMOA a décidé de doubler le capital social minimum des banques, le portant de 10 à 20 milliards FCFA. Où en est la BDU-CI dans l’atteinte de cette exigence, et pensez-vous pouvoir vous conformer à cette nouvelle réglementation dans le délai imparti de trois ans à compter du 1er janvier 2024 ?

L’Assemblée Générale mixte des actionnaires tenue le 23 février 2024, a, sur proposition du Conseil d’administration, entériné la décision d’augmentation du capital social qui est passé ainsi de 11,413 milliards FCFA à 21,685 milliards FCFA. Cette opération a été réalisée par l’incorporation des réserves et s’est traduite par l’augmentation de la valeur nominale des actions.
Il est bon de rappeler que cette décision prise par le Conseil des ministres de l’UMOA vise à renforcer la résilience du système bancaire et à accroître ses capacités de financement.

Je suis heureux de vous annoncer que la BDU-CI s’est d’ores et déjà mise en conformité avec cette décision. En effet, l’Assemblée Générale mixte des actionnaires, tenue le 23 février 2024, a, sur proposition du Conseil d’administration, entériné la décision d’augmentation du capital social qui est passé ainsi de 11,413 milliards FCFA à 21,685 milliards FCFA. Cette opération a été réalisée par l’incorporation des réserves et s’est traduite par l’augmentation de la valeur nominale des actions.

Par cette anticipation, si je puis m’exprimer ainsi, car les Banques disposent d’un délai de 03 ans pour se conformer à cette disposition, nous avons voulu être parmi les premières banques de l’UMOA à se conformer à cette importante mesure prise par les autorités monétaires de l’Union.

Quelles sont vos perspectives à court et moyen termes ?

L’année 2025 annoncera le démarrage de l’exécution de notre nouveau plan stratégique couvrant la période 2025-2027. Il s’inscrit dans la droite ligne des précédents qui ont permis à la Banque de faire un bond significatif dans la réalisation de ses ambitions. Ce nouveau plan permettra à la BDU-CI de prendre appui sur ses résultats solides en vue de poursuivre et d’amplifier la dynamique engagée. Cette évolution souhaitée s’appuiera sur une forte transformation digitale de nos offres de produits et services à destination de toute la clientèle et sur l’intensification de notre intervention sur les marchés cibles.

La Rédaction
Sikafinance

UMOA : La Côte d’Ivoire démarre en trombe sur le marché des titres publics BRVMC0000000 – BRVMC

Ouvrant le bal de l’année 2025 des mobilisations de fonds sur le marché régional de la dette publique, la Côte d’Ivoire pour cette première sortie ce 7 janvier, a fait fort, attirant un réel engouement au niveau des investisseurs.

En effet, alors qu’Abidjan visait une enveloppe de 60 milliards FCFA, le montant global des soumissions proposées par les investisseurs au cours de l’opération s’est élevé à 116,54 milliards FCFA, ce qui donne un taux de couverture de 194,23%. Le Trésor public ivoirien a opéré le choix de lever 66 milliards FCFA, soit un taux d’absorption de 56,63%.

Cette intervention s’est déroulée uniquement via une émission de d’instruments de court terme, à savoir trois Bons assimilables du Trésor (BAT) de maturités respectives 113 ; 119 et 364 jours.

Dans le détail, les deux BAT de maturités 113 et 119 jours ont retenu dans l’ordre 27 milliards et 29,96 milliards FCFA, avec des taux marginaux de 6,5 et 6,6%, ainsi que des taux de rendements moyens pondérés ressortis à 6,62 et 6,72%. Le BAT de la maturité 364 a admis 9,04 milliards FCFA avec un taux marginal de 6,75% et un rendement moyen pondéré de 7,24%.

Soulignons que la grande majorité des souscriptions retenues pour cette émission provient principalement de la Côte d’Ivoire, avec un taux de 81,77% du montant levé, soit 53,97 milliards FCFA.

Narcisse Angan

Côte d’Ivoire : le port d’Abidjan est désormais exportateur de bauxite

(Agence Ecofin) – Le 29 mai 2020, le terminal vraquier du port autonome d’Abidjan (PAA) a servi à un premier embarquement de 20 000 tonnes de bauxite à destination de la Chine. C’est une première en Côte d’Ivoire. Ce minerai, exploité par Lagune Exploitation Bongouanou (LEB), sera désormais exporté à partir du PAA.

Selon le directeur général du PAA, Hien Yacouba Sie, un second embarquement de 50 000 tonnes sera effectué très bientôt. A l’en croire, l’exploitation de la bauxite en Côte d’Ivoire va contribuer non seulement à accroître le trafic du port d’Abidjan, mais apportera également une plus-value à l’économie ivoirienne.

Après avoir misé sur l’or pendant plusieurs années, la Côte d’Ivoire est devenue en avril 2018, un pays exploitant à grande échelle la bauxite. Les réserves de Bongouanou dans le centre-est du pays sont estimées à 32,5 millions de tonnes.

Ce gisement, contrôlé par l’homme d’affaires Moumouni Bictogo, est un projet de 218 milliards FCFA (331 millions d’euros). Il table sur une production annuelle de 315 000 tonnes de bauxite calcinée d’une teneur en alumine de 80 %, pour une cadence d’extraction de 750 000 tonnes par an.

Romuald Ngueyap

La Côte d’Ivoire découvre un nouveau gisement de 45 tonnes d’or à Boundiali

(Agence Ecofin) – Le projet Boundiali est contrôlé par Aurum Resources, société basée en Australie et soutenue par des investisseurs chinois. L’identification d’une ressource significative sur ce projet est un pas décisif vers la construction d’une mine susceptible d’accroitre la production d’or en Côte d’Ivoire.

La junior minière Aurum Resources a annoncé lundi 30 décembre la découverte de 1,59 million d’onces (45 tonnes) d’or sur son projet Boundiali en Côte d’Ivoire. Cinq gisements composent cette ressource située dans le nord du pays, au sein de la région de Bagoué et illustrent à nouveau le potentiel de croissance à long terme de la production ivoirienne d’or.

« Depuis octobre 2023, notre équipe a réalisé un vaste programme de forage au diamant de 63 927 mètres. Cette campagne d’exploration agressive a rapidement permis de définir une ressource aurifère significative […]. Nous prévoyons une nouvelle augmentation des ressources en 2025 grâce à la poursuite de l’exploration », a déclaré Caigen Wang, DG d’Aurum.

La société prévoit ainsi un programme de forage de 100 000 mètres en 2025, qui permettra ensuite une étude de faisabilité pour le projet d’ici la fin de l’année prochaine. Cette étape fournit notamment des indications précieuses sur le potentiel de production d’or d’une éventuelle future mine et l’investissement nécessaire pour concrétiser ce potentiel.

La Côte d’Ivoire a vu sa production d’or presque tripler au cours de la dernière décennie, atteignant 51 tonnes en 2023. Le gouvernement cherche à porter ce chiffre à 100 tonnes au cours des cinq prochaines années et la découverte de nouveaux gisements d’or, comme ceux du projet Boundiali, peut y contribuer.

Notons toutefois que plusieurs étapes séparent encore Aurum Resources de l’entrée en production d’une mine d’or sur son projet. Après l’étude de préfaisabilité prévue l’année prochaine, d’autres travaux et autorisations seront nécessaires, de même que la mobilisation de financement pour ces travaux.

Emiliano Tossou

Edité par Wilfried ASSOGBA

La Côte d’Ivoire obtient un financement de 1 milliard de dollars auprès de la Corée du Sud

En marge de la tenue du premier sommet Afrique – Corée du Sud, à Séoul, la capitale sud-coréenne, du 4 au 5 juin, la Côte d’Ivoire qui prendra part à l’évènement a réussi à décrocher un prêt à hauteur de 1 milliard de dollars, soit 600 milliards FCFA, auprès du Fonds coréen de coopération pour le développement économique.

Une signature de convention est intervenue ce 2 juin entre Cho Tae-Yul, ministre coréen des Affaires étrangères, et les ministres ivoiriens Adama Coulibaly en charge des Finances et du Budget, ainsi que Kaba Nialé, en charge de l’Economie, du Plan et du développement.

Cette enveloppe devrait permettre à la Côte d’Ivoire de réaliser divers projets de développement sur la période 2024-2028, indique une note publiée ce 3 juin par le ministère ivoirien des Finances et du Budget, sans donner plus de détails.

Par ailleurs, d’après une note gouvernementale, le président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara, et son homologue coréen, Yoon Suk-Yeol, ont conjointement souligné ce 3 juin au cours d’un entretien à Séoul, ‘’la nécessité d’accroître les échanges commerciaux entre les deux pays, et encouragé les secteurs privés ivoirien et coréen à nouer des partenariats dans la transformation du cacao, de l’anacarde et du caoutchouc naturel, ainsi que dans les domaines de la transition digitale, de l’innovation et de l’industrie automobile ».

Soulignons que le sommet Afrique – Corée du Sud qui s’ouvre demain 4 juin vise à approfondir et développer des partenariats entre la Corée du Sud et le continent africain. Il s’agit d’un événement d’importance qui marquera les nouvelles ambitions sud-coréennes sur le continent africain. Une délégation de 48 pays africains fera le déplacement, ainsi qu’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement.

 

Source : Sika Finance

UMOA : La Côte d’Ivoire réussit à mobiliser 51 milliards FCFA sur le marché des titres publics

Après deux semaines d’absence, la Côte d’Ivoire de retour sur le marché des titres publics de l’UMOA ce 28 mai, a réussi une levée de 50,68 milliards FCFA (77,25 millions d’euros) auprès des investisseurs. Il s’agit dans le détail de deux émissions simultanées de BAT, Bons assimilables du Trésor (maturité 182 et 364 jours), et une émission d’OAT, Obligations assimilables du Trésor (maturité 3 ans).

A l’issue de l’opération, le montant global des soumissions représentant l’enveloppe proposée par les investisseurs de la région s’est établi à 54,68 milliards FCFA, soit 4,68 milliards FCFA de plus que l’objectif visé au départ, à savoir 50 milliards FCFA. Toute chose qui traduit un réel engouement du marché. Le Trésor public ivoirien a fait le choix de retenir 50,68 milliards FCFA, équivalent à un taux d’absorption de 92,69%.

Le BAT de 182 jours a retenu 23,4 milliards FCFA pour un taux marginal de 6,78% assorti d’un taux de rendement moyen pondéré de 6,89% ; celui de 364 jours a admis 8,12 milliards FCFA avec un taux marginal de 6,8% et un rendement moyen pondéré de 7,26%. L’OAT s’en ait sortie avec 19,15 milliards FCFA avec un prix marginal de 9 500 FCFA et 7,62% de taux de rendement moyen pondéré.

Il faut noter que la majorité des souscriptions de cette adjudication provient principalement de la Côte d’Ivoire, avec un taux de 86,06% du montant levé, soit 43,62 milliards FCFA.

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire: découverte du premier gisement de coltan

MINES : DÉCOUVERTE DANS LE DÉPARTEMENT D’ISSIA D’UN GISEMENT DE COLTAN PAR LA SODEMI
La Côte d’Ivoire a annoncé mardi avoir découvert un premier gisement de coltan un minerai stratégique notamment pour l’industrie électronique.

« La persévérance dans l’action positive de nos équipes a abouti à la découverte d’un gisement économiquement exploitable de colombite-tantalite (coltan) » à Issia, dans le centre-ouest du pays, a déclaré Koné Moussa Seydou, le directeur général de la société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (Sodemi, publique), dans un communiqué.

La teneur du gisement n’est pas précisée, mais la Sodemi revendique être « une des premières sociétés minières en Afrique de l’Ouest à se lancer dans la production de ce minerai ».

La Sodemi a conclu un accord avec une société chinoise dont l’identité n’a pas été dévoilée pour constituer une société de droit ivoirien baptisée Ivoire Coltan (IC), pour exploiter ce gisement, a-t-on appris de source officielle.

La participation dans cette société est répartie comme suit: 51% pour la Sodemi, 39% pour le « partenaire chinois », et 10% pour l’Etat ivoirien, soit une participation financière publique globale de 61%.

La Côte d’Ivoire exploite notamment de l’or (55 tonnes prévues en 2024), du nickel, du manganèse et de la bauxite.

Le coltan est un élément important dans la fabrication des téléphones portables et des ordinateurs.

La République démocratique du Congo (RDC) en détient la majorité des réserves mondiales, notamment dans sa partie est, où des combats font rage entre les rebelles du M23 et l’armée.