Les autorités ivoiriennes engagent les entreprises intervenant dans οdans le pays à privilégier des emplois locaux. En effet, dans une note publiée le 12 mars dernier, la direction générale des hydrocarbures a dénoncé auprès des ‘’sociétés pétrolières, sous-traitants pétroliers, prestataires de services et fournisseurs de biens et services » exerçant dans le secteur pétro-gazier, le non-emploi du personnel ivoirien ‘’conformément aux dispositions législatives et réglementaires relatives au contenu local ».
En conséquence, il a été rappelé à toutes les entreprises participant aux activités pétrolières et gazières en Côte d’Ivoire de ‘’recruter et employer en priorité du personnel de nationalité ivoirienne disposant des qualifications requises ».
En outre, ces entreprises ont été invitées à la mise en place ‘’d’un programme de formation et/ou compagnonnage de la main d’œuvre ivoirienne, afin de lui permettre d’accéder à tous les niveaux de responsabilité de l’entreprise ».
De sorte à respecter l’Indice du personnel local (IPL), tel que défini dans le décret d’application de la loi sur le contenu local, ‘’le personnel de toute entreprise intervenant dans les activités pétrolières et gazières devrait comprendre des nationaux ivoiriens à tous les niveaux de postes », indique le communiqué. Le document précise également que l’emploi du personnel non-ivoirien se fait par ‘’dérogation délivrée sous conditions par le directeur général des hydrocarbures », l’autorité compétente.
En sus, Il est fait mentionne qu’afin de préserver les chances d’emplois du personnel ivoirien, la non-maîtrise d’une langue autre que la langue officielle du pays, à savoir le français, ‘’ne saurait constituer un frein à son recrutement dans les activités pétro-gazières.
La direction générale des hydrocarbures qui dit attacher du prix au respect des dispositions susmentionnées souligne que le non-respect constituerait ‘’des faits répréhensibles punis par la règlementation en vigueur ».
Soulignons que le secteur pétro-gazier ivoirien est en pleine croissance, soutenu par une nouvelle grande découverte évaluée entre 1 et 1,5 milliard de barils équivalent de pétrole, par le géant pétrolier italien ENI, le 7 mars dernier, après celle du 1er septembre 2021 (Baleine, en cours de production) disposant de réserve certifiée de 2,5 milliards de barils de pétrole et 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel associé, ainsi qu’une autre découverte en juillet 2022.
Source Sika Finance