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Côte d’Ivoire : Le Conseil régional du Sud-Comoé et le CEPICI organisent « Invest in Sud-Comoé »

Le Conseil régional du Sud-Comoé et les élus locaux organise avec le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) dans le cadre de son programme d’appui aux régions le forum « Invest in sud-Comoé » les 14 et 15 juin 2024.

Conformément à la vision du conseil régional qui aspire à positionner la région comme un modèle de développement équilibré et de prospérité, ce forum a pour but de mettre en lumière les potentialités économiques et les opportunités d’investissements dans les secteurs prioritaires de la région de Sud-Comoé. Par ailleurs, il vise à attirer des investissements significatifs pour dynamiser le développement économique régional en accord avec les principes de durabilité.

Ce forum s’inscrit dans la vision du Gouvernement ivoirien à travers le pilier 5 du Plan National de Développement (PND 2021-2025) visant à favoriser un développement équilibré de nos régions à travers la valorisation de leurs potentialités économiques.

Plus de 400 participants, institutionnels et investisseurs, sont attendus à cet évènement qui offrira aux opérateurs économiques, l’opportunité de nouer des partenariats d’affaires et de découvrir les opportunités d’investissements.

Participez au forum « Invest in Sud-Comoé » et découvrez les opportunités d’investissements de la région.

Pour vous inscrire à cet évènement, cliquez sur ce lien et remplissez le formulaire.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : le chinois Zhaojin devient le premier actionnaire de Tietto avec son offre à 475 millions de dollars

Depuis plusieurs mois, une compétition oppose des investisseurs chinois pour le contrôle de la compagnie australienne Tietto et sa mine d’or Abujar en Côte d’Ivoire. En réévaluant son offre de rachat à la mi-avril, Zhaojin Mining semble sur le point de l’emporter.

Avec près du quart des droits de vote, le chinois Zhaojin Mining est désormais le premier actionnaire de Tietto Minerals. Selon plusieurs documents boursiers publiés cette semaine, la participation du groupe chinois dans le propriétaire de la mine d’or Abujar en Côte d’Ivoire a plus que triplé depuis la nouvelle offre de rachat du 15 avril, passant de 7,02 % à 23,22 %.

Il faut souligner que l’offre de 733 millions de dollars australiens (environ 475 millions $) annoncée il y a quelques jours est en hausse de 16 % par rapport à la proposition d’octobre 2023. Alors que le Conseil d’administration de Tietto ne s’est pas encore prononcé, la nouvelle proposition semble néanmoins convaincre au sein des actionnaires. Des données de marché consultées par l’Agence Ecofin semblent indiquer que le chinois Chifeng Jilong, ex-premier actionnaire du Tietto et d’abord opposé au rachat, a déjà vendu des actions à Zhaojin.

Rappelons que l’acquisition de Tietto Minerals donnerait à Zhaojin 88 % d’intérêts dans la mine d’or ivoirienne Abujar. Elle a livré 37 111 onces d’or pour les trois premiers mois de 2024, soit un nouveau record de production trimestrielle depuis la coulée du premier lingot en janvier 2023. L’opération renforcerait également le contrôle opérationnel des entreprises chinoises sur des mines d’or en Afrique de l’Ouest, après des acquisitions similaires au Ghana ces dernières années.

 

Source : Sika Finance

La Côte d’Ivoire devrait franchir la barre de 100 milliards $ de PIB en 2026 (FMI)

Le Produit intérieur brut (PIB), à prix courant de la Côte d’Ivoire, devrait franchir pour la première fois la barre des 100 milliards de dollars US, soit exactement 101,7 milliards $ à l’horizon 2026, selon les projections du Fonds monétaire International (FMI). Cela représente un taux de croissance annuel moyen de 6,5% faisant d’Abidjan l’un des pays d’Afrique subsaharienne à croissance rapide. Rapporté à la population, le PIB ivoirien franchira également le seuil de 3000 dollars en 2026 consolidant la deuxième place du pays sur cet indicateur au sein de la CEDEAO.

Cette performance sera soutenue par une meilleure maîtrise de l’inflation qui passera de 4,4% en 2023 à 2,2% en 2026 dans le sillage du resserrement de la politique monétaire conduit par la BCEAO. Le dynamisme économique ivoirien sera également stimulé par la hausse de la production et des exportations de pétrole en lien avec le développement du gisement pétrolier offshore Baleine opéré par ENI. Le FMI s’attend notamment à une importante croissance des recettes publiques qui progresseront de 41% entre 2023 et 2026. Le déficit budgétaire tomberait également sous la barre de 3% grâce aux efforts du gouvernement visant à mieux maîtriser les dépenses dans le cadre du programme en cours avec l’institution de Bretton Woods.

Voir aussi: Le Nigéria chute à la 4eme place des plus grandes économies africaines (FMI)

Malgré cette belle progression, la part de la Côte d’Ivoire dans le PIB de l’UEMOA progresserait légèrement à 39,7% contre 40% en 2023. La raison ? D’autres pays de la région connaîtront une croissance beaucoup plus rapide notamment le Niger et le Sénégal qui devraient enregistrer des taux à deux chiffres à partir de 2025.

RD Congo : une croissance boostée par le sous-sol

Un an après la Côte d’Ivoire, la RD Congo fera à son tour son entrée dans le cercle restreint des pays subsahariens dont la valeur totale de la richesse produite se situe au-dessus de 100 milliards $. Kinshasa atteindra 102 milliards $ de PIB en 2027 contre 62 milliards en 2023.

Cette croissance sera soutenue par un secteur extractif en forte expansion. Le sous-sol du pays est aujourd’hui convoité par des investisseurs de tout bord à la recherche de minéraux essentiels à la transformation du système énergétique et au développement de technologies à faibles émissions notamment les véhicules électriques et les équipements d’énergie renouvelable. Le pays domine déjà le marché mondial du cobalt avec plus de 70% de la production mondiale et environ 50% des réserves prouvées. Toutefois, le PIB par habitant, qui permet de mesurer le niveau de vie de la population, restera inférieur à 1000 dollars ce qui peut traduire une répartition encore inégale de la richesse dans ce grand pays d’Afrique centrale.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire/Cap Green 2024 : Réflexion sur les meilleures stratégies pour le passage à la transition écologique

Dans la perspective de l’accompagnement des entreprises de divers secteurs d’activités, à travers le paradigme de décarbonation aligné sur les contributions déterminées au niveau national (NDCs) que la Côte d’Ivoire s’est engagée à atteindre, le pays a accueilli les 16 et 17 avril dernier la première édition du forum sur la transition écologique.

Dénommé ‘’Cap Green », cet évènement initié par la commission énergie, climat, environnement, qualité, de la CGECI, le patronat ivoirien en partenariat avec Africa énergy transition services (AETS), avait pour thème : ‘’Cap Green, de la vision à la transition : structuration et accélération des mécanismes de financement et d’investissement verts ».

Le CAP Green est conçu autour de 3 piliers, à savoir les connaissances visant à positionner la Côte d’Ivoire comme centre d’excellence sur l’économie verte, la production et la diffusion de connaissances. Secundo, les actifs liés au financement des projets verts. Et enfin, la plateforme pour porter les enjeux sur l’environnement à la table des discussions stratégiques des dirigeants et leaders du secteur privé et public ivoirien.

Ce rendez-vous présenté comme un cadre de plaidoyer du secteur privé, afin de montrer son engagement dans le paradigme de décarbonation de l’économie ivoirienne a eu le soutien des autorités ivoiriennes traduit par Assahoré Konan Jacques, ministre en charge de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

13% de réduction du PIB d’ici 2050 sous l’action des gaz à effet de serre

Il a relevé qu’un récent rapport de la Banque mondiale sur le climat et le développement indique que si rien n’est fait dans l’immédiat pour revoir à la baisse les émissions de gaz à effet de serre, le PIB de la Côte d’Ivoire sera réduit de près de 13% d’ici 2050. Il ajoute que selon le président de cette institution, chaque point de pourcentage perdu pousse 100 millions de personnes dans la pauvreté et 50 millions d’autres dans un extrême dénuement. Il a invité le secteur privé à poursuivre sur cette lancée pour accompagner les actions de l’Etat s’inscrivant dans le passage à une économie bas carbone.

‘’La transition énergétique implique une profonde modification des modes de production et de consommation qui pour les entreprises se traduit par une nécessité d’investir dans des technologies douces, de repenser la chaîne d’approvisionnement ou encore de sensibiliser les collaborateurs à ces enjeux », a souligné pour sa part Lamine Koné, vice-président du patronat ivoirien.

Cet important rendez-vous a adopté plusieurs résolutions visant à réussir le passage à la transition écologique. Il s’agit notamment, de la reconnaissance de l’urgence climatique par le secteur privé, le renforcement des connaissances du secteur privé sur la transition énergétique et climatique. Il y a également l’émergence d’un pipeline de projets à la suite dudit forum, ensuite les développements sur les sujets climatiques ne doivent pas se faire en silo, mais plutôt à un niveau international.

 

Source : Sika Finance

Air Côte d’Ivoire annonce son premier vol commercial sur Casablanca le 14 mai prochain

Air Côte d’Ivoire, annonce sa desserte vers l’Afrique du Nord avec comme destination Casablanca, la capitale économique marocaine, où le lancement de son premier vol commercial prévu pour le 14 mai prochain.

A partir de son hub de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la compagnie nationale aérienne ivoirienne va opérer 4 vols par semaine, à savoir tous les jeudi et dimanche à 8h30 minutes, ainsi que les mardi et vendredi à 12h 20 minutes, pour un tarif à partir de 335 300 FCFA (511 euros) TTC en Aller/retour.

Sur la liaison Abidjan – Casablanca, Air Côte d’Ivoire se positionne sur un segment aérien dominé par Royal Air Maroc, qui y exploite depuis des années des vols au quotidien avec un taux de remplissage remarquable selon les spécialistes.

Le Royaume Chérifien va constituer ainsi la seconde desserte long-courrier d’Air Côte d’Ivoire, après Johannesburg (Afrique du Sud) en juin 2022, et également sa 26ème destination, qui comprendra désormais 21 destinations régionales et 5 domestiques. Après Casablanca, la compagnie va porter ses ambitions au-delà du continent en se projetant sur l’Europe, avec la desserte de Paris CDG avant fin 2024, ensuite dès 2025 Genève et Beyrouth, en 2026 Londres et l’Amérique (Washington, New York) en 2027, etc.

Après un peu plus de dix années d’existence dans ciel africain, soit depuis 2012, date de démarrage de ses activités avec 3 avions, la compagnie aérienne qui est l’un des fleurons de l’économie ivoirienne, a réussi à établir le hub d’Abidjan, en passant aujourd’hui à une flotte d’une dizaine d’appareils avec des livraisons imminentes d’autres commandes attendues auprès d’Airbus.

Le chiffre d’affaires quadruple en une décennie

Le chiffre d’affaires de la compagnie a quasiment quadruplé en 11 ans, passant de 33,09 milliards FCFA à 113,2 milliards FCFA à fin 2023. Sous l’angle du cumul, ce chiffre d’affaires s’est établi à 992 milliards FCFA (1,51 milliards d’euros). Le trafic des personnes transportées qui était de 263 103 a triplé sur la décennie pour atteindre 740 705 voyageurs, pour un total cumulatif comptabilisé à 6,7 millions de passagers.

Au regard de ses excellents progrès réalisés, Air Côte d’Ivoire qui entend consolider ses acquis, porte désormais le cap à ‘’devenir la porte de sortie et d’entrée de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord vers l’Europe, l’Amérique et autres, avec pour défi majeur d’être une compagnie pérenne et rentable », avait signifié Laurent Loukou, son directeur général le 25 janvier dernier.

Certifiée IOSA, première norme mondiale pour la sécurité des procédures d’exploitation des transporteurs aériens, depuis 2017, Air Côte d’Ivoire se positionne comme un catalyseur de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en détenant environ 40% du trafic global de passagers. Ce statut impacte positivement les activités de l’ensemble des prestataires opérant sur la plateforme aéroportuaire.

L’entreprise qui compte à présent près de 600 employés, s’est également investie pour la formation d’un total de 32 pilotes et 20 mécaniciens, ainsi qu’à la création d’une école de formation de pilotes avec l’INP-HB de Yamoussoukro et Airways formation.

Les nouvelles perspectives visées sur les huit prochaines années (2023–2031) sont entre autres, la poursuivre de son plan d’investissement dans la formation et les infrastructures techniques. Il s’agit entre autres de la poursuite à la finalisation du projet de création d’une part, de l’école de formation des pilotes, et d’autre part celui des mécaniciens aéronautiques pour des coûts d’investissement respectifs de 2,1 milliards FCFA et 765 millions FCFA. En outre, l’exécution du projet de réalisation d’un hangar de maintenance aéronautique et la mise en œuvre du plan de compétitivité de la compagnie.

 

Source : Sika Finance

Nialé KABA vante la destination « Côte d’Ivoire » à Washington

A l’occasion de l’assemblée annuelle de printemps qui rassemble chaque année plusieurs acteurs de l’économie notamment les responsables des banques centrales, les ministres du secteur ainsi que les dirigeants du privé et les universitaires pour débattre de la situation économique mondiale, la ministre de l’Économie et du Plan et du Développement, Nialé KABA a incité les investisseurs américains à investir dans son pays.

Tenue du 15 au 20 Avril à Washington, cette réunion qui est organisée par les institutions de Bretton Woods, à savoir la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, a permis à la ministre ivoirienne de présenter les potentialités économiques de son pays.

Pour elle, le pays est propice aux investissements étrangers dans le sens où le gouvernement a mis en place un climat des affaires favorable et des politiques industrielles et énergétiques avantageuses. « La barrière de la langue qui nous défavorise énormément ne doit pas exister. Notre pays a du potentiel. Aujourd’hui avec la stabilité sociopolitique, la Côte d’Ivoire est la place où il faut investir », a-t-elle soutenu.

Nialé KABA a ainsi rappelé que l’un des objectifs actuels de la Côte d’Ivoire est de transformer ses matières premières, notamment le cacao et le cajou dont le pays est le premier producteur au monde. « On a l’habitude de dire que la Côte d’Ivoire est un pays agricole mais la majorité de nos productions est exportée avec des taux de transformation faible. Nous produisons 40% du cacao mondial, c’est dire le poids que nous avons, mais nous n’en transformions que 33% soit le tiers. L’objectif c’est de transformer 50% à l’horizon 2030 », a poursuivi la ministre.

Enfin, l’émissaire du gouvernement a également fait valoir le mix énergétique du pays dans un contexte où des gisements pétroliers ne cessent d’être découverts, comme les cas des gisements Baleine et Calao.

« Aujourd’hui, notre ambition c’est d’accroître le mix énergétique. Nous avons environ 35% d’énergie renouvelable. Nous avons le solaire, l’éolien et beaucoup de gaz mais aussi du minerai qui n’est pas suffisamment exploité et pour lequel nous pensons que des investissements forts peuvent soutenir la croissance », a plaidé Mme KABA.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : Le fisc mobilise 1,5 milliard de dollars au 1er trimestre 2024

En Côte d’Ivoire, le fisc a mobilisé 913,1 milliards FCFA, soit 1,5 milliard de dollars, au titre du premier trimestre 2024. Ce chiffre est légèrement en-deçà des objectifs de recettes de ces trois premiers mois de l’année fixés à 931,2 milliards FCFA, soit un gap de -18,1 milliards FCFA, pour un taux de réalisation trimestriel de 98%.

C’est l’information livrée par Ouattara Sié Abou, directeur général des impôts ce 19 avril à Abidjan, lors d’un séminaire bilan du premier trimestre et perspectives pour le second trimestre 2024.

Cette ‘’petite contre-performance », est expliquée par l’impact de la réforme des ITS, Impôts sur les traitements et salaires, la baisse du niveau des droits d’enregistrement du café-cacao, le retard dans l’implémentation de certaines dispositions de l’annexe fiscale 2024, l’instabilité du réseau informatique, relever le patron du fisc ivoirien.

En dépit des objectifs non atteints, les recettes recouvrées au premier trimestre de l’année sont nettement en hausse de 102 milliards FCFA, soit un taux de croissance de 12,6% comparativement à celles du premier trimestre de l’année dernière (810,9 milliards FCFA).

13% de taux de pression fiscale

Le taux de pression fiscale (rapport recette fiscale/PIB) actuel de la Côte d’Ivoire qui est de 13% est jugé faible, là où la norme dans l’UEMOA est de 20%. Le pays devrait relever ce taux afin de maximiser les performances en matière de mobilisation de recettes fiscales, a souligné Vassogbo Bamba, directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre des Finances et du Budget.

Il a en outre souligné qu’il s’agira comme indiqué dans le programme économique et financier conclu avec le FMI sur la période 2023-2026, de relever le taux de pression fiscale de 0,5 point de pourcentage du PIB par an entre 2024 et 2026. Ce taux est attendu à 14,4% du PIB en 2024 et à 15,4% en 2026, a-t-il précisé.

Lors du dernier conseil des ministres tenu ce 17 avril, le gouvernement a adopté une ordonnance portant modification de la nature de certaines recettes de service recouvrées par des services administratifs publics en recettes fiscales et le projet de loi de ratification y afférent.
Cette mesure concerne 122 recettes de service identifiées dans les différents ministères suite à une étude, dans le cadre du renforcement de l’efficacité du système budgétaire.

Ces recettes de service déclarées conformes aux critères de recettes fiscales tels que définis par le manuel de statistiques de finances publiques du FMI sont ‘’requalifiées en recettes fiscales, et intègrent désormais le schéma de comptabilisation des systèmes budgétaire, dans le Tableau des opérations financières de l’Etat (TOFE) ».

Cette mesure est un concours pour la direction générale des impôts visant à l’amélioration de ses résultats au prochain trimestre, avec un objectif de recettes fixé à 1 314,7 milliards FCFA.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : Orange, l’UE et la GIZ s’associent en faveur d’une agriculture numérique durable

Le groupe Orange, l’Union Européenne (UE) et la coopération allemande (GIZ) ont signé une convention de partenariat pour le développement de l’agriculture verte à travers le numérique. L’événement s’est tenu le lundi 15 avril 2024 au sein de l’Orange Digital Center (ODC), situé dans la commune du Plateau, en présence de représentants des différentes parties ainsi que des dignitaires.

Le projet ambitieux baptisé « DigiGreen & Agri » s’inscrit dans une vision stratégique visant à moderniser l’agriculture et à amorcer une transition vers une économie verte, en particulier en mettant l’accent sur la filière cacaoyère.

Parmi ses objectifs primordiaux figurent l’amélioration de l’employabilité des jeunes dans le domaine numérique, en mettant l’accent sur les jeunes des zones rurales, les femmes et les filles, ainsi que les personnes en situation de handicap. De plus, le projet s’engage à soutenir les PME et les start-ups dans le développement de technologies numériques innovantes.

Porté par l’Orange Digital Center et la Fondation Orange Côte d’Ivoire, avec le soutien de la GIZ, le projet s’étalera sur une période de 36 mois, allant de janvier 2024 à décembre 2026. Avec un budget total de 7,6 millions d’euros, il sera financé par des contributions financières de l’UE, de la BMZ et d’Orange Côte d’Ivoire.

Au cours des trois prochaines années, « DigiGreen & Agri » vise à former 2000 bénéficiaires aux compétences numériques, avec pour objectif d’insérer professionnellement au moins 800 d’entre eux. De plus, le projet ambitionne de concrétiser 100 idées innovantes et de renforcer les capacités de 20 micro, petites et moyennes entreprises ainsi que startups, comme l’a souligné Mme Latifa Diack, Directrice Adjointe de l’Orange Digital Center.

Ce partenariat s’inscrit dans un contexte où le secteur agricole ivoirien qui représente près de 16, 7% du PIB du pays en 2022, selon les données de la Banque mondiale, fait face à des défis majeurs liés aux effets du réchauffement climatique. Dans ce contexte, les autorités ont pris l’engagement de développer une agriculture véritablement durable, aux normes des exigences mondiales, notamment dans le secteur du cacao.

Pour Jérôme Hénique, Directeur général d’Orange Afrique et Moyen Orient, la transformation numérique devient « essentielle pour assurer un avenir durable » au secteur agricole ivoirien mais plus particulièrement à la filière cacao. Tout en ajoutant que « DigiGreen & Agri » représente « une étape majeure dans un effort collectif pour promouvoir une économie numérique inclusive, respectueuse de notre environnement ».

Dans cette perspective, le projet ambitionne de renforcer l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre les effets néfastes du réchauffement climatique et atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à 30, 41% d’ici à 2030.

Par ailleurs, ce partenariat s’inscrit dans la continuité des initiatives de l’Orange Digital Center en faveur de la jeunesse ivoirienne et de l’innovation. En témoigne le succès du projet « COCOA SHIELD », lauréat de la troisième édition de l’Orange Summer Challenge. Conçu par de jeunes étudiants ivoiriens, ce projet novateur propose une solution Agritech visant à protéger efficacement et durablement les cultures de cacao contre le « swollen shoot », une maladie virale dévastatrice pour les cacaoyers.

 

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : Le chinois Zhaojin rehausse à 475 millions USD son offre de rachat pour la mine d’Abujar

Après un premier refus des dirigeants de Tietto Minerals de lui vendre la très prometteuse mine d’or d’Abujar (sud-ouest ivoirien), la firme chinoise Zhaojin fait une nouvelle et alléchante offre dans une ultime tentative.

Zhaojin Mining semble bien décidé à prendre pied dans l’exploitation aurifère en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué publié ce 15 avril, la compagnie minière basée à Hong Kong a annoncé avoir réévalué son offre pour acquérir une participation majoritaire dans Tietto Minerals, la société australienne qui contrôle la mine d’or d’Abujar située dans le sud-ouest du pays.

En octobre dernier, le mineur chinois qui détient déjà 7,02% des parts dans Tietto, proposait d’acquérir les 93 % restants pour 0,58 dollar australien par action, soit un montant global de 629 millions de dollars australiens représentant 399 millions de dollars US et 156,5 milliards FCFA. Une offre que le conseil d’administration de la compagnie australienne avait suggéré aux actionnaires de rejeter estimant qu’elle “sous -évaluait considérablement la société”. La nouvelle offre déposée ce lundi valorise l’action à 0,68 dollars australiens soit 733 millions de dollars australiens (475,5 millions USD et 293,2 milliards FCFA) ce qui équivaut à une hausse de 16,5% par rapport à la première proposition.

Les actionnaires de Tietto ont jusqu’au 2 mai prochain pour se prononcer. Jiang Guipeng, le président du conseil d’administration de Zhaojin a indiqué qu’il s’agissait de la meilleure offre et qu’il ne comptait pas la rehausser en cas de nouveau refus. Le dirigeant explique que le montant proposé par action représente une prime de 60 % par rapport au dernier cours de clôture de Tietto du 27 octobre, avant le dépôt de l’offre initiale.

En réponse à cette annonce, Tietto a, dans un communiqué, suggéré à ses actionnaires de “n’entreprendre aucune action” et d’attendre une recommandation officielle du conseil d’administration qui évalue encore l’offre de Zhaojin. Selon les dernières estimations faites le 5 octobre dernier, les réserves de minerai prouvées et probables de la mine sont de 36,7 millions de tonnes d’une teneur de 1,15g/tonnes et contenant 1,36 millions d’onces d’or.

L’australien détient un permis d’exploitation de 10 ans sur ce gisement et a démarré la production en janvier 2023 avec une cible annuelle de 170 000 onces. Au cours des 3 premiers mois de 2024, la mine d’Abujar a produit 37 111 onces d’or, soit plus d’une tonne.

Source : Sika Finance