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Côte d’Ivoire : Orange, l’UE et la GIZ s’associent en faveur d’une agriculture numérique durable

Le groupe Orange, l’Union Européenne (UE) et la coopération allemande (GIZ) ont signé une convention de partenariat pour le développement de l’agriculture verte à travers le numérique. L’événement s’est tenu le lundi 15 avril 2024 au sein de l’Orange Digital Center (ODC), situé dans la commune du Plateau, en présence de représentants des différentes parties ainsi que des dignitaires.

Le projet ambitieux baptisé « DigiGreen & Agri » s’inscrit dans une vision stratégique visant à moderniser l’agriculture et à amorcer une transition vers une économie verte, en particulier en mettant l’accent sur la filière cacaoyère.

Parmi ses objectifs primordiaux figurent l’amélioration de l’employabilité des jeunes dans le domaine numérique, en mettant l’accent sur les jeunes des zones rurales, les femmes et les filles, ainsi que les personnes en situation de handicap. De plus, le projet s’engage à soutenir les PME et les start-ups dans le développement de technologies numériques innovantes.

Porté par l’Orange Digital Center et la Fondation Orange Côte d’Ivoire, avec le soutien de la GIZ, le projet s’étalera sur une période de 36 mois, allant de janvier 2024 à décembre 2026. Avec un budget total de 7,6 millions d’euros, il sera financé par des contributions financières de l’UE, de la BMZ et d’Orange Côte d’Ivoire.

Au cours des trois prochaines années, « DigiGreen & Agri » vise à former 2000 bénéficiaires aux compétences numériques, avec pour objectif d’insérer professionnellement au moins 800 d’entre eux. De plus, le projet ambitionne de concrétiser 100 idées innovantes et de renforcer les capacités de 20 micro, petites et moyennes entreprises ainsi que startups, comme l’a souligné Mme Latifa Diack, Directrice Adjointe de l’Orange Digital Center.

Ce partenariat s’inscrit dans un contexte où le secteur agricole ivoirien qui représente près de 16, 7% du PIB du pays en 2022, selon les données de la Banque mondiale, fait face à des défis majeurs liés aux effets du réchauffement climatique. Dans ce contexte, les autorités ont pris l’engagement de développer une agriculture véritablement durable, aux normes des exigences mondiales, notamment dans le secteur du cacao.

Pour Jérôme Hénique, Directeur général d’Orange Afrique et Moyen Orient, la transformation numérique devient « essentielle pour assurer un avenir durable » au secteur agricole ivoirien mais plus particulièrement à la filière cacao. Tout en ajoutant que « DigiGreen & Agri » représente « une étape majeure dans un effort collectif pour promouvoir une économie numérique inclusive, respectueuse de notre environnement ».

Dans cette perspective, le projet ambitionne de renforcer l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre les effets néfastes du réchauffement climatique et atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à 30, 41% d’ici à 2030.

Par ailleurs, ce partenariat s’inscrit dans la continuité des initiatives de l’Orange Digital Center en faveur de la jeunesse ivoirienne et de l’innovation. En témoigne le succès du projet « COCOA SHIELD », lauréat de la troisième édition de l’Orange Summer Challenge. Conçu par de jeunes étudiants ivoiriens, ce projet novateur propose une solution Agritech visant à protéger efficacement et durablement les cultures de cacao contre le « swollen shoot », une maladie virale dévastatrice pour les cacaoyers.

 

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : Le chinois Zhaojin rehausse à 475 millions USD son offre de rachat pour la mine d’Abujar

Après un premier refus des dirigeants de Tietto Minerals de lui vendre la très prometteuse mine d’or d’Abujar (sud-ouest ivoirien), la firme chinoise Zhaojin fait une nouvelle et alléchante offre dans une ultime tentative.

Zhaojin Mining semble bien décidé à prendre pied dans l’exploitation aurifère en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué publié ce 15 avril, la compagnie minière basée à Hong Kong a annoncé avoir réévalué son offre pour acquérir une participation majoritaire dans Tietto Minerals, la société australienne qui contrôle la mine d’or d’Abujar située dans le sud-ouest du pays.

En octobre dernier, le mineur chinois qui détient déjà 7,02% des parts dans Tietto, proposait d’acquérir les 93 % restants pour 0,58 dollar australien par action, soit un montant global de 629 millions de dollars australiens représentant 399 millions de dollars US et 156,5 milliards FCFA. Une offre que le conseil d’administration de la compagnie australienne avait suggéré aux actionnaires de rejeter estimant qu’elle “sous -évaluait considérablement la société”. La nouvelle offre déposée ce lundi valorise l’action à 0,68 dollars australiens soit 733 millions de dollars australiens (475,5 millions USD et 293,2 milliards FCFA) ce qui équivaut à une hausse de 16,5% par rapport à la première proposition.

Les actionnaires de Tietto ont jusqu’au 2 mai prochain pour se prononcer. Jiang Guipeng, le président du conseil d’administration de Zhaojin a indiqué qu’il s’agissait de la meilleure offre et qu’il ne comptait pas la rehausser en cas de nouveau refus. Le dirigeant explique que le montant proposé par action représente une prime de 60 % par rapport au dernier cours de clôture de Tietto du 27 octobre, avant le dépôt de l’offre initiale.

En réponse à cette annonce, Tietto a, dans un communiqué, suggéré à ses actionnaires de “n’entreprendre aucune action” et d’attendre une recommandation officielle du conseil d’administration qui évalue encore l’offre de Zhaojin. Selon les dernières estimations faites le 5 octobre dernier, les réserves de minerai prouvées et probables de la mine sont de 36,7 millions de tonnes d’une teneur de 1,15g/tonnes et contenant 1,36 millions d’onces d’or.

L’australien détient un permis d’exploitation de 10 ans sur ce gisement et a démarré la production en janvier 2023 avec une cible annuelle de 170 000 onces. Au cours des 3 premiers mois de 2024, la mine d’Abujar a produit 37 111 onces d’or, soit plus d’une tonne.

Source : Sika Finance

 

 

Côte d’Ivoire : Les diasporas de l’UEMOA ont transféré 281milliards FCFA vers leurs pays d’origine

Les travailleurs de la diaspora provenant des pays de l’UEMOA et vivant en Côte d’Ivoire ont transféré en 2022, près de 280,9 milliards FCFA (446 millions de dollars) vers leurs pays d’origine. Ce chiffre en hausse de 28% en glissement annuel, constitue 58% du volume globale des transferts effectués par les diasporas vers les pays de la région, selon les données officielles de la BCEAO.

Ce dynamisme constaté, démontre la forte présence des travailleurs originaires des autres pays de l’UEMOA en Côte d’Ivoire. A la tête, on retrouve les ressortissants malien et burkinabè qui ont envoyé respectivement dans leurs pays d’origine 70,8 milliards FCFA (114 millions de dollars) et 60,7 milliards FCFA (98 millions de dollars), soit, 47% du montant globale transféré vers l’UEMOA. S’ensuit le Bénin (40, 6 milliards FCFA), le Sénégal (52,2 milliards FCFA), et le Togo (41,7 milliards FCFA). Le Niger et la Guinée-Bissau sont les pays ayant reçu le moins de transferts en provenance de la Côte d’Ivoire, avec respectivement 13,8 milliards FCFA et 619,7 millions FCFA.

En tout, les flux de transfert des diasporas locales à l’intérieur de la région ont progressé de 19% pour s’établir à 663,6 milliards FCFA en 2022 (environ 1 milliard de dollars) contre 557,2 milliards FCFA (903,7 millions de dollars) en 2021.

A l’inverse, la diaspora installée dans la région a transféré 84,4 milliards FCFA (136 millions dollars). Des ressources provenant respectivement du Sénégal (26,9 milliards) FCFA et du Mali (22,3 milliards FCFA), le Burkina (17,2 milliards FCFA) , le Bénin (9,5 milliards FCFA), le Togo ( 6,5 milliards FCFA), Niger (1,3 milliard FCFA) et Guinée Bissau (548,2 millions FCFA).

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : ouverture à Treichville du Marché des Arts du Spectacle Africain d’Abidjan (MASA)

Le Marché des Arts du Spectacle Africain d’Abidjan (MASA) a ouvert ses portes ce samedi 13 avril 2024 au palais de la culture Bernard Binlin Dadié de Treichville sous le thème «Jeunesse, Innovation et Entreprenariat : des leviers pour le développement des industries des arts du spectacle ».

Le premier ministre, Robert Beugré Mambé, a pour sa part révélé que « la Côte d’Ivoire est heureuse d’accueillir le MASA…la Côte d’Ivoire est heureuse d’offrir à l’Afrique et au monde, les villages MASA pour découvrir les beaux spectacles des génies créateurs que sont nos artistes et nos danseurs à travers le continent» et d’ajouter, «la culture, la danse, le spectacle, les contes, les slams c’est pour les hommes de génies ».

La ministre de la Culture et de la Francophonie ivoirienne, Françoise Remarck n’a pas manqué de saluer la présence et le soutien des membres du gouvernement « qui n’ont ménagé aucun effort pour que cette édition du MASA soit une réussite ». Ainsi, elle a souhaité que «cette semaine soit riche en découverte en échange, fructueuse en rencontre et inspirante». Et, «que le MASA 2024 soit le théâtre de nouvelles collaborations, de projets innovants, de moment inoubliable contribuant ainsi au rayonnement du spectacle Africain dans le monde entier».

Sandrine Umutoni, secrétaire d’État à la jeunesse du Rwanda, pays invité d’honneur, a quant à elle expliqué comment l’art a permis à son pays de se reconstruire après le génocide entre les Tutsi et les Hutu.

Pour sa part, le vice-président de la culture et du sport de la Corée, pays invité spécial du MASA, SEM Jeon Byung Geuk a souhaité que les relations entre la Côte d’Ivoire et la Corée se poursuivent.

Tran Thi Hoang Mai représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Afrique de l’Ouest a indiqué qu’au vu du thème, «cette 13ème édition s’inscrit au cœur des priorités de l’OIF».

Les percussions du Rwanda ont tenu en haleine le public en attendant la fresque artistique tant attendue de nos artistes ivoiriens concoctée par Bomou Bassa le père de l’artiste Didi B, Directeur artistique, Gadoukou la star, mosty, rappeuse ivoirienne vivant en France qui a été présenté au public présent. Des artistes comme Roseline Layo, Didi B, suspect 95, Yodé et Siro, VDA et Révolution vont après cette fresque, enflammer la scène du MASA pour cette ouverture.

Le MASA se poursuit jusqu’au 20 avril prochain.

 

Source : Abidjant.net

La Société ivoirienne de banque annonce une provision de 3,25 millions $ pour « des risques opérationnels »

La Société ivoirienne de banque a annoncé des chiffres très positifs pour 2023, mais des risques non spécifiés et une hausse de la dette interbancaire préoccupera les investisseurs.

La Société ivoirienne de banque (SIB), une institution financière cotée sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan et contrôlée à 75% par le groupe marocain Attijariwafa Bank, a annoncé dans ses résultats financiers de l’exercice 2023 une provision exceptionnelle de 2 milliards fcfa (3,25 millions $) pour couvrir ce que ses dirigeants présentent comme étant du « risque opérationnel ».

La nature de ces risques n’a pas été dévoilée, mais ils semblent suffisamment considérables pour avoir porté les coûts du risque de la banque à leur niveau le plus élevé, soit 8 milliards fcfa. En l’absence de clarification, toutes les hypothèses sont à prendre en compte, allant des erreurs et lacunes aux dysfonctionnements dans les processus internes. La banque, commentant généralement ses performances de la période, a évoqué un « environnement économique difficile », sans plus de précisions.

Dans ce contexte, on a pu toutefois noter que la SIB est restée agressive sur le marché du crédit, mais avec plus de modération. Même si globalement ses différentes opérations de financement ont progressé, atteignant 1 442,7 milliards fcfa, avec une hausse de plus de 8% des créances sur la clientèle, la totalité de ses emplois de 2023 ne représentait que 104% de ses ressources contre 107,3%, en 2022.

Ainsi, ses besoins en fonds de roulement (BFR), qui représentent la valeur de l’écart de délais entre ses encaissements et ses décaissements de trésorerie à court terme, ont reculé pour atteindre 60,7 milliards fcfa, contre près de 100 milliards fcfa en 2022. Dans cette configuration, la banque améliore sa capacité de couverture de ses besoins, avec des fonds propres qui ont atteint 164 milliards fcfa à fin décembre 2023.

Toutefois, les données suggèrent que la SIB devra continuer de maintenir un équilibre entre la croissance de crédits sains et donc des revenus, mais aussi d’honorer des engagements à court terme comme le remboursement de la dette interbancaire qui a bondi de près de 464%, procéder les prochaines années à une augmentation de capital social pour le porter à 20 milliards fcfa comme l’exige désormais la BCEAO, et continuer d’avoir une politique généreuse de dividendes, qui reste assez conséquente, malgré un léger repli en 2023.

Sur le plan des performances, la dynamique commerciale reposant sur le financement de l’économie ivoirienne s’est traduite par un produit net bancaire qui s’est amélioré de 14% à près de 96 milliards fcfa tiré notamment par des activités de marché en hausse de 12% et surtout les commissions en progression de 23,5%. Dans le même sillage, les efforts d’optimisation des coûts menés par la SIB en 2023 portent leurs fruits avec un coefficient d’exploitation en baisse de 261 points de base à 43,1%, malgré la hausse de 8% des charges générales.

Combinée à la croissance des revenus, cette discipline en matière de coûts s’est traduite par un bond de 20% du résultat brut d’exploitation à près de 57 milliards fcfa. Au final, et malgré un contexte mouvementé, la banque dégage un bénéfice net en hausse de 9% à 43,5 milliards fcfa. Les investisseurs resteront attentifs à la présentation des résultats et notamment aux commentaires portant sur les faits au-delà des chiffres.

 

 

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : le gouvernement signe un accord de 163 millions $ avec l’israélien Ekobell pour la filière riz

 La Côte d’Ivoire est le 2ème producteur et importateur de riz en Afrique de l’Ouest après le Nigeria. Le gouvernement qui cible l’autosuffisance dans la denrée multiplie les coopérations avec le secteur privé dans la filière pour combler le déficit de production. 

En Côte d’Ivoire, Kobenan Adjoumani, ministre de l’Agriculture, a signé le 11 avril une convention de financement de 100 milliards Fcfa (162,5 millions $) avec le groupe israélien Ekobell, spécialisé dans la fourniture de services agricoles.

Selon les informations relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), ce partenariat vise la réalisation d’un projet rizicole dans la région du Haut-Sassandra d’ici la fin 2025. Ledit projet porte sur l’installation et le développement d’un domaine rizicole intégré sur 6 000 hectares à travers les sous-préfectures de Gonaté et de Boguedia. L’initiative verra aussi la mise en place d’installations de transformation de riz et de systèmes de gestion de l’eau.

« Ce financement important intervient à point nommé au moment où le gouvernement, à travers des partenariats public-privé, ambitionne d’atteindre l’autosuffisance en riz et, plus généralement, la souveraineté alimentaire. Les ressources seront utilisées de façon efficiente pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire », a ainsi déclaré M. Adjoumani.

La nation éburnéenne qui espère atteindre l’autosuffisance en riz d’ici 2025, souhaite augmenter sa production de riz blanchi à plus de 2,6 millions de tonnes à cette échéance, contre un stock d’environ 1,4 million de tonnes en 2023. D’après les données de la FAO, le pays a importé plus de 1,2 million de tonnes de riz blanchi pour près de 640 millions $ sur le marché international en 2022.

 

Source : Agence ecofin

Afrique : La Côte d’Ivoire, 4e plus gros contributeur à la croissance en 2024

La croissance de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 3,4% en 2024, contre 2,6% en 2023, selon la Banque mondiale à travers l’édition d’avril 2024 de son rapport Africa’s Pulse.

Ce rebond devrait être porté par les principales économies de la région dont les taux de croissance en 2023 ont été inférieurs à leurs performances au cours des deux premières décennies de ce siècle.

Ainsi, bien que la croissance soit prévue pour s’accélérer dans près de 70% des pays d’Afrique subsaharienne (soit 32 pays) en 2024, il est important de noter que les 10 plus grands pays de la région contribueront à environ 80% de cette croissance économique régionale.

Dans le détail, le Nigéria s’illustre comme le plus important contributeur à la croissance du PIB de l’Afrique subsaharienne avec une contribution de 0,88 point de pourcentage cette année. La première économie de l’Afrique de l’Ouest et la deuxième du continent s’appuie en effet sur une croissance économique attendue de 3,3% en 2024, en dépit d’un contexte particulier marqué des réformes macro-économiques et fiscales majeures.

* ASS = Afrique subsaharienne

Il est suivi par le l’Ethiopie et le Kenya avec des contributions respectives de 0,39 et 0,25 point de pourcentage.

La Côte d’Ivoire, 4e plus grand contributeur à la croissance en 2024, devant l’Afrique du Sud

Le 4e plus gros contributeur à la croissance du PIB de l’Afrique subsaharienne n’est rien d’autre que la Côte d’Ivoire avec une contribution de 0,23 point de pourcentage, devant l’Afrique du Sud qui pointe à la 5e position avec une contribution de 0,21 point de pourcentage. Le PIB ivoirien devrait ainsi croître de 6,6% en 2024, stimulé par la hausse de la production et des exportations de pétrole en lien avec le développement du gisement pétrolier offshore Baleine.

En somme, les performances économiques au Nigéria, en Ethiopie, au Kenya et en Côte d’Ivoire, représentant une contribution cumulée de 1,75 point, devrait suffire à expliquer la moitié de la croissance de la région cette année. Rappelons également que ces 4 pays représentent environ 40% du PIB de l’Afrique subsaharienne.

Un signe supplémentaire de la dynamique actuelle observée à Abidjan est que selon la Banque mondiale, parmi les 10 principales économies de la région, seules 3 affichent des taux de croissance supérieurs à leur moyenne à long terme, à savoir la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Kenya.

Le Ghana se classe comme le 3e pays d’Afrique de l’Ouest à figurer parmi les 10 pays qui contribueront le plus à la croissance dans la région, avec une contribution de 0,10 point. Il est précédé successivement de la Tanzanie (0,19 point), de la République démocratique du Congo (0,17 point), de l’Angola (0,15 point) et de l’Ouganda (0,12 point).

 

Source : Sika Finance

La Côte d’Ivoire projette produire 678 MW d’énergie solaire d’ici 6 ans

La Côte d’Ivoire s’est fixé un objectif de production globale de 678 MW d’énergie solaire à l’horizon 2030, et à terme atteindre une décennie plus tard, soit en 2040 à 1 686 MW. C’est l’annonce faite le 3 avril dernier par Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien en charge des Mines, de l’Energie et du Pétrole, à la faveur de l’inauguration de la centrale solaire de Boundiali, dans le Nord du pays.

En effet, ce sont plusieurs projets de réalisation de centrales solaires qui sont prévus dans les années à venir. Il s’agit notamment de Ferkessédougou (en 2025 pour 52 MWc), Bondoukou (2025 ; 50 MWc), Korhogo (2026 ; 116 MWc), M’Bengué (2026 ; 50 MWc), Katiola (2026 ; 50 MWc), Tengréla (2026 ; 50 MWc), Kong (2026 ; 50 MWc), Sérébou (2026 ; 25 MWc), Touba et Loboa (2026 ; 60 MWc), Odienné (2026 ; 50 MWc), Mankono (2026 ; 50 MWc), Soubré (2026 ; 25 MWc).

La mise en service de la phase 1 de la centrale solaire de Boundiali en présence de Robert Beugré Mambé, premier ministre ivoirien, participe à la diversification des sources d’énergie de la Côte d’Ivoire. Le mix énergétique du pays comprend jusque-là, du thermique (76,4%) et de l’hydraulique (23,6%).

Le pays a pris l’engagement d’accroître la part des énergies renouvelables dans ce mix énergétique à hauteur de 45% à l’horizon 2030, en vue de respecter ses engagements internationaux, notamment les accords de Paris, en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Cette nouvelle infrastructure qui constitue la première centrale solaire de la Côte d’ivoire représente un pas de marche du pays vers la transition énergétique.

D’un coût global de 75,6 millions d’euros, soit 49,5 milliards FCFA, il est doté d’une capacité initiale de 37, 5 Mégawatt-crête (MWc), et à terme 80 MWc avec la phase 2, une économie de l’équivalent de 60 000 tonnes de CO2 par an et l’amélioration de la qualité de service de l’électricité à plus 430 000 personnes. L’inauguration de la phase 1 a été couplée avec le lancement de la phase 2 du projet, où la première pierre a été posée par le premier ministre ivoirien, dont la fin des travaux est prévue en avril 2025

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : 88 milliards FCFA pour la construction de 3 hôtels de luxe dans 3 villes de l’intérieur

Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, ainsi que les villes de San Pedro et Abengourou, situées respectivement dans le Sud-Ouest et le Centre-Est de la Côte d’Ivoire, devraient se préparer à accueillir chacun la construction d’un complexe hôtelier de luxe.

Ce projet porté par des hommes d’affaires ivoiriens avec des partenaires turcs a été présenté le 3 avril dernier à Abidjan, successivement au ministère ivoirien en charge de l’Economie, du Plan et du Développement, ainsi que celui du Tourisme et des Loisirs.

Le projet va bien au-delà de la simple création de chaînes hôtelières. Il permet de fait au secteur touristique et hôtelier ivoirien de franchir un nouveau palier. Il s’accommode à ‘’Sublime Côte d’Ivoire”, la stratégie nationale adoptée par les autorités pour le développement économique, avec pour ambition de faire du pays l’une des destinations privilégiées du tourisme d’affaires en Afrique, avec un engagement profond envers le développement durable et inclusif des villes de l’intérieur du pays.

Les promoteurs, à savoir Bodo Services pour la partie ivoirienne, dirigé. Konan Aristide, et Elite World Hôtel Group, entreprise turque jouissant d’une longue expérience d’une cinquantaine d’année dans le secteur touristique, avec à sa tête Orkun Petekci, ont indiqué que le coût global de construction des 3 complexes hôteliers est de 145 millions de dollars, soit environ 88 milliards FCFA.

Il s’agit dans le détail d’un hôtel 5 étoiles à Yamoussoukro, d’un coût de 60 millions de dollars, environ 36,3 milliards FCFA, d’un autre de la même catégorie et pour un coût d’investissement identique dans la cité balnéaire de San Pedro, et d’un complexe hôtelier 4 étoiles à Abengourou, à hauteur 25 millions de dollars, environ 15,2 milliards FCFA.

Le luxueux complexe hôtelier de Yamoussoukro, avec un début imminent des travaux, verra le jour dans 36 mois sur une superficie de 10 hectares. Il viendra s’ajouter à l’hôtel Président, premier établissement hôtelier de la capitale politique ivoirienne et même de l’intérieur du pays, coté 5 étoiles.

L’hôtel de Yamoussoukro sera bien plus qu’un simple lieu d’hébergement. Il s’agit en effet d’un bâtiment R +15 qui offrira au total 300 chambres avec des résidences et bureaux de luxe, des salles de conférences et de réception, ainsi qu’un héliport. En outre, il disposera d’un centre commercial, d’un cinéma ultramoderne, d’un parc écologique captivant et un parc aquatique pour le plus grand plaisir des résidents et visiteurs.

Il s’agira d’une expérience complète et unique alliant luxe, loisirs et détente au cœur de la capitale politique ivoirienne. Les travaux de réalisation de ce réceptif hôtelier devraient générer plus de 300 emplois directs et près de 100 emplois indirects.

 

Source : Sika Finance