Depuis 2016, El Hadj Mamadou Doumbia est à la tête du CHAMCI. Contre vent et marée, il a tenu le navire du club pour qu’il continu d’assister les plus vulnérables mais essentiellement les enfants malades de pathologies diverses. Au soir de sa mandature en tant que président, que pouvons-nous retenir de sa gestion ? A-t-il atteint ses objectifs ? Quelles ont été ses limites ? Quel est son message à l’endroit de son successeur ? Il en parle dans cette interview…
Après 4 ans de mandats, qu’est-ce qu’on peut retenir de vous en tant que président du CHAMCI ?
Remerciez le bon Dieu et tout ceux qui m’ont accompagné dans l’aventure. Nous pouvons retenir de notre mandat la bonne organisation qu’il faut améliorer. Aussi recruter de nouveaux membres, des hommes d’affaires et connaitre d’avantage le club. C’est ce qu’on a pu faire pendant ces 4 ans. Ainsi grâce à nos actions le Chamci a aujourd’hui un très bon positionnement.
Quelles ont été vos grandes réalisations durant ce mandat ?
Au cours de notre mandat, nous avons aidé les enfants malades d’insuffisance rénale. A cet effet, nous avons reçu de la satisfaction. Par ailleurs, le Chamci a apporter son soutien aux enfants malades du cœur, puis du cancer. Et notre dernier gala a été orienté sur la construction d’un centre pour enfants malades de la drépanocytose dans la ville de Bouaké. Donc en 4 ans, nous avons pu récolter la somme de plus de 250 millions de FCFA que nous avons injecté dans le social en faveur des enfants. Je rappelle que les galas se font en décembre et décembre est un mois ou les parents offrent des cadeaux aux enfants. Il n’y a pas de meilleurs cadeaux à offrir aux enfants que de donner à ceux qui sont malades.
Quels sont les projets que vous auriez voulu réaliser au cours de votre Mandat ?
Le projet que j’avais voulu réaliser était la construction d’un complexe pour pour le Club et ça, c’était un challenge pour moi. Malheureusement, au moment où nous étions en train de le boucler, il y a eu la pandémie de la coid-19, qui a freiné l’activité, à mi-parcours du mandat.
Quelle a été votre résilience du Chamci face à la Covid-19 ?
Nous avons beaucoup été affectés, les entreprises aussi. Je ne peux parler à la place de tous les chefs d’entreprise du CHAMCI mais à notre niveau, nous avons essayer de diminuer les charges, de nous adapter à de nouvelles choses pour pouvoir résister. Vraiment, par la grâce de Dieu, cette épreuve est derrière nous. Maintenant tout va bien. Chacun pourra donc se réorganiser surtout que le pays est en marche.
Quel fût l’apport du comité supérieur des sages dans la politique managériale du Club ?
Ils nous ont toujours soutenu à travers les sages conseils pour la bonne marche du club. La chance du CHAMCI c’est d’avoir des doyens disponibles, à l’écoute et au service du CHAMCI.
Bientôt le CHAMCI aura un nouveau président, quelle qualité lui conseillerez-vous ?
Le CHAMCI c’est vraiment du bénévole. Tout ce qu’on fait est gratuit. Prendre de son temps, son expérience pour donner à un club, vraiment ce n’est pas facile. Nous cherchons un homme d’expérience qui a réussi dans la vie et qui aujourd’hui compte parmi les 500 entreprises de Côte d’Ivoire. Pour faciliter cette mission, nous avons eu avec la bénédiction des membres fondateurs, les anciens et grâce à Dieu nous avons trouver la personne qu’il faut pour tenir les reines du CHAMCI. Une très bonne personne qui vient avec de nouvelles idées. Il aura l’occasion de vous entretenir, de vous donner sa politique des 4 prochaines années. Je pense qu’on ne sait pas trompés. Nous nous confions à Dieu, et incha’Allah le CHAMCI ira sur de bonne bases.
Comment jugez-vous l’évolution du CHAMCI ?
Moi je ne peux pas vous le dire, ce sont les gens qui vous donneront leur avis. 4ans ce n’est pas 4 mois ni 4 jours. Peut être qu’on a eu à faire des choses qui n’ont pas été à la hauteur des attentes des membres. Nous nous en excusons.
Vous avez rencontré l’ancien premier ministre, feu Amadou Gon Coulibaly. Quel impact son décès a eu sur le fonctionnement du Chamci ?
Je ne peux que parler d’émotions. Le CHAMCI a croisé un premier ministre dynamique, ouvert qui a beaucoup d’intérêt pour le CHAMCI. Il nous avait donné sa parole qu’il souhaiterait avoir des hommes d’affaires du CHAMCI parmi les champions nationaux, parce qu’il a vu le sérieux du club. Il a pris du temps pour nous rencontrer, car il fallait du temps pour savoir qui nous sommes et quels sont nos objectifs. Après ces enquêtes, il s’est rendu compte que nous étions des hommes de valeur et il était prêt à nous accompagner, malheureusement Dieu en a décidé autrement. Il faut prier pour lui, pour sa famille et prier pour le pays qu’il a tant aimé et qu’il a laissé. Prier aussi pour le président de la République, parce que c’était quelqu’un qui écoutait beaucoup le président. Donc on ne peut que formuler des prières pour lui et être reconnaissants. Nous ne cesserons de le porter en mémoire. A chaque fois que nous pensons à ses mots d’encouragements, nous avons le courage d’aller vers l’excellence.
Votre mot de fin M. le président
Mon dernier mot c’est d’inviter les hommes d’affaires à se mettre ensemble, à nous entraider et à faire en sorte que nous soyons parmi les meilleurs. Pour être meilleur, il faut qu’on soit unis comme une seule famille. Aussi, je souhaite un bon vent à mon successeur. Vraiment il posera de grandes actions et nous seront à ces côtés comme conseillers pour l’accompagner dans cette noble mission de Dieu.
SOURCE : CHAMCI NEWS