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UMOA-Titres : La Côte d’Ivoire, le Burkina et le Togo mobilisent 165 milliards FCFA

Dans un contexte où les stratégies de financement sont ajustées et les rendements exigés en hausse, les trésors publics de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Togo ont connu un franc succès sur le marché des titres publics cette semaine.

En effet, du 6 au 10 mai, ces émetteurs ont collectivement levé 165,4 milliards FCFA, surpassant les 160 milliards FCFA initialement recherchés. Ce montant représente une augmentation significative par rapport aux 123 milliards FCFA mobilisés la semaine précédente. En plus de ces opérations, il convient de relever que la BCEAO est également intervenue au cours de la semaine en rachetant de titres de l’Etat du Niger pour un montant de 77 milliards FCFA.

Forte mobilisation des investisseurs

Cette performance est le résultat d’un vif intérêt des investisseurs pour les Bons Assimilables du Trésor (BAT) et les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) émis par les trois pays. Les taux de couverture et d’absorption ont atteint respectivement 130% et 79%, démontrant la confiance des investisseurs dans la solidité financière des pays émetteurs.

Le Burkina Faso se distingue

Le Burkina Faso s’est particulièrement illustré en mobilisant 88 milliards FCFA, soit 53% du volume total des fonds levés. La Côte d’Ivoire a suivi avec 44,4 milliards FCFA (27% du total), tandis que le Togo a levé 33 milliards FCFA (20%). Tous ses pays ont dépassé individuellement leurs objectifs initiaux sauf la Côte d’Ivoire qui, malgré les offres excessives, s’est contentée de 44 milliards FCFA.

Des conditions d’emprunt favorables

Les investisseurs ont été attirés par les rendements attractifs offerts par les émissions. En Côte d’Ivoire, les rendements moyens pondérés se sont établis à 6,27% pour les BAT à 91 jours, 7,28% pour les BAT à 364 jours et 7,58% pour les OAT à 3 ans. Au Burkina Faso, les taux ont atteint 9,19% pour le BAT 364 jours et 9,04%, 7,19% et 7,54% respectivement pour les OAT 3, 5 et 7 ans. Quant au Togo, les rendements étaient de 6,6% et 7,94% pour les maturités 91 jours et 3 ans.

Opérations à venir

Cette semaine, deux pays sont en vue. Il s’agit de la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire, qui tenteront de lever 60 milliards FCFA sur le marché des titres publics. Ils émettront chacun deux BAT de 6 et 12 mois et une OAT de 3 ans, avec des objectifs respectifs de 10 milliards FCFA pour Bissau et 50 milliards FCFA pour Abidjan.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : La production d’or franchit les 50 tonnes en 2023

La production ivoirienne d’or franchit un nouveau pallier, confortant tout son potentiel. En 2023, la production s’est établie à 50,45 tonnes, en progression de 5,4% comparé aux 47,9 tonnes enregistrées fin 2022 selon les données de la direction des statistiques du ministère ivoirien de l’Economie.

Il faut indiquer que depuis le début des années 2010, le pays enregistre un développement remarquable de l’exploitation de ses ressources minières du fait d’une politique volontariste engagée par les autorités. Et l’or se révèle être une ressource minière abondante dans le sous-sol ivoirien.

De 20 tonnes en 2014, la production aurifère a ainsi plus que doublé en dix ans, passant à 32,5 tonnes en 2019 avant de se hisser à un plus de 50 tonnes l’année dernière. Une production qui devrait continuer à se bonifier. Fin 2023, le pays enregistrait l’opérationnalisation de la mine de La
Lobo, à Daloa, dans le centre ouest du pays, opéré par Tietto Minerals et qui devrait ajouter 3 tonnes chaque année à la production nationale. Il s’agit de la 14ème mine d’or industrielle du pays. Et cette année, une 15ème mine industrielle devrait être inaugurée à Lafigué, dans le département de Dabakala (nord-est).

Mais bien plus, la Côte d’Ivoire a annoncé en début de mois, la découverte de ce qui sera sa plus grande mine d’or réputée de ‘’classe mondiale ». Le gisement qui contient selon les estimations 5 millions d’onces, soit 155,5 tonnes d’or, devrait entrer en production en 2027.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : Le Chinois Zhaojing cible désormais plus de 75% du capital de la mine d’or de Tietto Minerals

Zhaojing Mining a désormais pris le contrôle de la très prometteuse mine d’or d’Abujar, située dans la partie occidentale de la Côte d’Ivoire. Au 6 mai 2024, le groupe chinois contrôlait 74,85% du capital de Tietto Minerals, une société de droit australien qui détient 88% d’intérêts dans l’actif aurifère ivoirien. Cette acquisition s’est faite dans le cadre de son offre de rachat initiée en octobre 2023 puis rehaussée de 16,5% à 475 millions de dollars US (soit 45 USD/action) au mois d’avril 2024.

L’offre censée se clôturer le 2 mai dernier a été prorogée de 14 jours, apprend-t-on afin que Zhaojin puisse atteindre son objectif qui est d’acquérir la totalité des droits de vote. Dans un communiqué publié ce 7 mai, le conseil d’administration de Tietto Minerals indique que l’offre a été prorogée de manière automatique conformément à l’article 624 du « Corporation Act » qui prévoit un délai supplémentaire si l’acquéreur franchit la barre de 50% des actions de la société cédante.

De ce fait, le conseil d’administration a suggéré aux actionnaires d’accepter l’offre car « les administrateurs de Tietto considèrent désormais que les risques associés à la détention d’actions l’emporte sur les avantages ». Il faut dire que le conseil d’administration s’est toujours opposé à cette acquisition, estimant que l’offre de Zhaojin sous-évaluait la société.

Dotée d’une capacité de production de 200 000 onces par an sur les 6 premières années, la mine d’or d’Abujar détiendrait des réserves de minerai de 36,7 millions de tonnes d’une teneur de 1,15g d’or par tonne, soit un potentiel de 1,36 million de tonnes d’or (environ 38,6 tonnes) selon les dernières estimations.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : 2 millions d’euros de la BEI pour soutenir l’agriculture durable

En visite de travail en Côte d’Ivoire, le vice-président de la BEI, Banque européenne d’investissement, a confirmé le renforcement du soutien de l’institution en faveur de la chaîne de valeur du cacao.

Toute chose qui s’est traduite par la signature ce 2 mai à San Pedro, cité balnéaire située dans le Sud-Ouest du pays, d’un protocole d’accord de 2,1 millions d’euros, soit 1,4 milliard FCFA, avec le groupe de mésofinance Cofina Côte d’Ivoire.

Ce partenariat devrait bénéficier directement à 24 coopératives agricoles clientes de Cofina, dont 22 dans le secteur du cacao, et favoriser environ la création de 6 000 emplois pour les PME et Entreprises de taille intermédiaire, indique un communiqué publié ce 3 mai.

L’accord inclut également des objectifs ambitieux en matière d’action climatique, de durabilité environnementale et d’inclusion financière, notamment pour les femmes. ‘’Il participe aux Initiatives  » Equipe Europe  » sur le cacao durable et la transition bas carbone, ainsi qu’aux initiatives  » Global Gateway  » sur le développement de systèmes alimentaires durables et la sauvegarde des forêts », souligne le communiqué.

Il convient de rappeler que la BEI et Cofina avait signé en 2023 une ligne de crédit de 16,1 millions d’euros, soit 10,5 milliards FCFA, visant l’octroi de financements à des PME actives dans les chaînes de valeur agricoles, ayant un impact positif sur l’égalité des sexes et l’autonomisation économique des femmes, etc.

Ces financements contribuent à la sécurité alimentaire, à la réduction de la dépendance aux importations et à la stabilité économique générale de la Côte d’Ivoire, tout en encourageant des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, l’adoption de technologies modernes, et la création d’emplois dans les zones rurales.

 

Source : Sika Finance

La Côte d’Ivoire mobilise moins que prévu sur le marché des titres publics de l’UMOA

Une semaine après sa dernière intervention, la Côte d’Ivoire à nouveau sur le marché des titres publics de l’UMOA a levé 44,41 milliards FCFA (67,7 millions d’euros), ce 7 mai auprès des investisseurs du marché financier régional via des émissions de titres publics, avec un objectif de départ de 50 milliards FCFA.

Il s’agit de deux émissions simultanées de Bons assimilables de Trésor (BAT) de maturité 3 mois et un an, ainsi qu’une émissions d’Obligations assimilables du Trésor (OAT) de maturité 3 ans.

A l’issue de l’opération, le montant global des soumissions représentant l’enveloppe proposée par les investisseurs est ressorti à 58,41 milliards FCFA, d’où on peut déduire un taux de couverture de l’opération de 116,82%. Abidjan a finalement fait le choix de lever moins que prévu en retenant 44,41 milliards FCFA, équivalent à un taux d’absorption de 76,06%.

En réalité, le Trésor public ivoirien a rejeté toutes les propositions adossées à des taux d’intérêt supérieurs à 6,5% et 6,8% respectivement pour les deux BAT de maturité 3 mois et un an. Au niveau de l’OAT, toutes les propositions adossées à des prix marginaux inférieurs à 9 503 FCFA, ont également fait l’objet de rejet.

Les rendements moyens pondérés (RMP) représentant la rémunération moyenne des fonds alloués sont chiffrés à 6,27% pour le BAT de 3 mois et 7,28% pour celui d’un an, ainsi que de 7,58% pour l’OAT.

Il est à remarquer que la majorité des souscriptions émane de la Côte d’Ivoire, avec un taux de 82,21% du montant levé, soit 36,51 milliards FCFA.

 

Source: Sika Finance

Coopération ivoiro – marocaine : Le 1er vol direct d’Air Côte d’Ivoire a atterri le lundi 6 à Casablanca

C’est précisément à 16H10, heure locale, sous une température de 24° C, que le vol HF 0790 de la compagnie Air Côte d’Ivoire a foulé le sol de l’aéroport Mohammed 5 de Casablanca, le lundi 6 mai 2024, avec à son bord le ministre des Transports, Amadou Koné, à la tête de la délégation officielle composée des premiers responsables du transport aérien en Côte d’Ivoire et ceux de la compagnie nationale.

La délégation comprend également des officiels marocains, des responsables d’agences de voyages et des hommes des médias. Tous se sont mobilisés pour ne rater aucun instant de ce moment historique, qui marque aussi un pas important dans le renforcement des relations entre la Côte d’Ivoire et le Royaume chérifien. Relations jugées déjà excellentes et bien impulsées par le Président Alassane Ouattara et le Roi Mohammed 6.

A l’arrivée du Airbus A320, la délégation ivoirienne a été chaleureusement accueillie par les autorités marocaines, avec le baptême de la nouvelle liaison (l’arrosage de l’avion) et une haie d’honneur et d’ovations. La cérémonie marquant le vol inaugural aura lieu ce mardi 07 mai 2024 au siège de la nouvelle agence d’Air Côte d’ Ivoire à Casablanca.

Notons que dans sa dynamique commerciale, la compagnie aura pour l’instant 04 vols par semaine sur Casablanca, à compter du mardi 14 mai 2024.

 

Source : Abidjan Economie

Côte d’Ivoire : Les exportations de produits pétroliers ont bondi de 27% en 2023

La Côte d’Ivoire est un hub énergétique régional, comme en témoignent divers indicateurs. Outre sa forte production d’électricité, le rôle significatif d’Abidjan en tant que producteur majeur de produits pétroliers souligne cette réalité.

Cette tendance a été encore confirmée en 2023 où le pays a exporté, par voie terrestre et maritime, 2 millions de tonnes de produits pétroliers, principalement vers les pays de l’hinterland (Mali, Burkina Faso) ainsi que vers le Nigéria, dont une partie de la production de pétrole est raffinée la Société ivoirienne de raffinage (SIR). Ce volume de produits pétroliers vendu à l’étranger affiche ainsi une augmentation de 26,7% par rapport à celui de l’année précédente où il s’était établi à 1,58 million de tonnes.

Ces exportations ont représenté 41% de la production nationale de produits pétroliers qui elle-même est ressortie à 4,84 millions de tonnes à fin 2023, en hausse de 11,5% en glissement annuel, selon les chiffres officiels consultés.

Parallèlement, 58% de cette offre de produits pétroliers, représentant un volume de 2,83 millions de tonnes, a servi à couvrir la consommation locale qui s’est légèrement raffermie de 1,2%. Dans le détail, la consommation du carburant gasoil a progressé de 4,8% à 1,5 million de tonnes, tandis que l’utilisation du carburant super est restée relativement stable (-0,8% à 1 million de tonnes).

La vitalité de ce secteur confère à la Société ivoirienne de raffinage, chargée d’assurer la commercialisation de toute la production nationale de produits pétroliers, le statut de l’entreprise publique générant le plus de revenus, illustré par son chiffre d’affaires en forte croissance, atteignant 2 661 milliards FCFA en 2022, après une hausse de près de 100%.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : Importante découverte d’un gisement aurifère de ‘’classe mondiale’’

Après les grandes découvertes dans le secteur pétro-gazier ivoirien, avec les champs baleine (2021) et Calao (2024), c’est au tour du secteur de l’or de faire parler de lui.

En effet, la Côte d’Ivoire annonce ce 2 mai une importante découverte d’un gisement aurifère. A l’issue d’un entretien avec le président de la République ivoirien, Alassane Ouattara, Martino de Ciccio, PDG du groupe minier canadien Montage Gold, a indiqué la mise au jour d’un énorme gisement d’or de ‘’classe mondiale » dans les départements de Kani et Dianra, sis au Nord du pays.

Cette découverte majeure dont l’estimation de la valeur n’a pas encore été révélée devrait mobiliser un investissement initial de plus de 400 milliards FCFA (610 millions d’euros), avec la création de 4 500 emplois directs et indirects, rapporte une note gouvernementale publiée ce jour. Ce nouveau champ aurifère va également contribuer au financement de projets sociaux en faveur des populations de ces localités susmentionnées.

Il faut souligner que la Côte d’Ivoire est classée 9ème producteur d’or en Afrique et 22ème à l’échelle mondiale à fin 2022, pour un volume de production de 48 tonnes, selon les données World Gold Council (Conseil mondial de l’or).

 

Source : Sika Finance

La Côte d’Ivoire et l’Egypte s’engagent à dynamiser leurs relations commerciales

La Côte d’Ivoire et l’Egypte ont décidé d’amplifier leurs relations commerciales et économiques. Pour ce faire, une mission multisectorielle co-organisée par le Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank, la Société ivoirienne de banque (SIB) et Attijariwafa bank Egypte, en partenariat avec le département commercial du ministère égyptien en charge du Commerce et de l’Industrie, s’est tenue du 29 au 30 avril à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Ce forum d’affaires qui a choisi pour thème : ‘’Un pont d’affaires entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte » avait pour objectif de ‘’faciliter les relations commerciales entre les clients d’Attijariwafa bank Égypte et ceux de la Société Ivoirienne de Banque ».

Soulyemane Diarrassouba, ministre ivoirien en charge du Commerce de l’Industrie, a d’emblée relevé que la tenue de ce rendez-vous économique en Côte d’Ivoire, traduit la confiance placée dans l’économie et l’avenir du pays. Il a en outre souligné que cette mission multisectorielle est l’occasion de jeter les bases d’un partenariat économique solide et durable entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte. Mieux, il a souhaité une diversification et un approfondissement des relations économiques et commerciales entre les deux pays, afin de ‘’servir de modèles en matière de coopération sud-sud ».

Le ministre Souleymane Diarrassouba a également indiqué comment les opportunités d’affaires entre la Côte d’Ivoire et l’Égypte sont immenses et diversifiées. ‘’La Côte d’Ivoire est un pays en pleine émergence économique, avec un marché en forte croissance et un environnement des affaires de plus en plus attractif. Le pays dispose de nombreux atouts, notamment une population jeune et dynamique, des ressources naturelles abondantes et une infrastructure en constante amélioration. L’Égypte est un pays doté d’une expérience riche et d’un savoir-faire reconnu dans de nombreux secteurs, tels que l’agroalimentaire, le textile, le BTP et les technologies de l’information et de la communication », a-t-il précisé.

 

Le directeur général de la SIB, Mohamed El Ghazi, a évoqué l’importance de tisser de nouveaux liens économiques entre la Côte d’Ivoire et l’Égypte, deux nations unies par une riche histoire de partenariat. Il a également signifié que son institution accompagne depuis des décennies la croissance économique de la Côte d’Ivoire. Pour lui, la banque sait relever les défis du marché et proposer des solutions innovantes.

Pour sa part, Mouna Kadiri, directrice du Club Afrique Développement, a rappelé que cette mission vise à permettre aux entreprises ivoiriennes et égyptiennes de se rencontrer, d’échanger et de nouer des relations d’affaires. Elle a également souligné l’importance de l’information et de la mise en relation pour favoriser le développement des échanges commerciaux entre les deux pays.

La mission multisectorielle a enregistré un panel d’éminentes personnalités et permis de concrétiser 240 rencontres B2B en faveur d’une centaine d’entreprises Égyptiennes et Ivoiriennes.

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire/Champions de la Finance : Jean-Louis MENANN, le pionnier du Mobile Banking

Jean-Louis Menann-Kouamé est depuis janvier 2020, le directeur général d’Orange Bank Africa, première banque 100% digitale de l’UEMOA qui revendiquait environ de 1,3 million de clients courant second semestre 2023, présente en Côte d’Ivoire et bientôt au Sénégal.

Avant sa nomination, il a passé l’essentiel de sa carrière au sein du Groupe BNP Paribas où il a occupé diverses fonctions de direction. Il est diplômé de l’École nationale de Commerce et de Gestion d’Agadir au Maroc en 1998 et de l’ESSEC de Paris en 2012.

A l’entame de sa carrière, il est d’abord responsable de l’ingénierie financière de BICI Bourse à Abidjan en 1999, avant de devenir, trois ans plus tard, à 25 ans, le DG de cette filiale de BNP Paribas en charge des opérations de marché.

Source : Sika Finance