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Côte d’Ivoire : Les diasporas de l’UEMOA ont transféré 281milliards FCFA vers leurs pays d’origine

Les travailleurs de la diaspora provenant des pays de l’UEMOA et vivant en Côte d’Ivoire ont transféré en 2022, près de 280,9 milliards FCFA (446 millions de dollars) vers leurs pays d’origine. Ce chiffre en hausse de 28% en glissement annuel, constitue 58% du volume globale des transferts effectués par les diasporas vers les pays de la région, selon les données officielles de la BCEAO.

Ce dynamisme constaté, démontre la forte présence des travailleurs originaires des autres pays de l’UEMOA en Côte d’Ivoire. A la tête, on retrouve les ressortissants malien et burkinabè qui ont envoyé respectivement dans leurs pays d’origine 70,8 milliards FCFA (114 millions de dollars) et 60,7 milliards FCFA (98 millions de dollars), soit, 47% du montant globale transféré vers l’UEMOA. S’ensuit le Bénin (40, 6 milliards FCFA), le Sénégal (52,2 milliards FCFA), et le Togo (41,7 milliards FCFA). Le Niger et la Guinée-Bissau sont les pays ayant reçu le moins de transferts en provenance de la Côte d’Ivoire, avec respectivement 13,8 milliards FCFA et 619,7 millions FCFA.

En tout, les flux de transfert des diasporas locales à l’intérieur de la région ont progressé de 19% pour s’établir à 663,6 milliards FCFA en 2022 (environ 1 milliard de dollars) contre 557,2 milliards FCFA (903,7 millions de dollars) en 2021.

A l’inverse, la diaspora installée dans la région a transféré 84,4 milliards FCFA (136 millions dollars). Des ressources provenant respectivement du Sénégal (26,9 milliards) FCFA et du Mali (22,3 milliards FCFA), le Burkina (17,2 milliards FCFA) , le Bénin (9,5 milliards FCFA), le Togo ( 6,5 milliards FCFA), Niger (1,3 milliard FCFA) et Guinée Bissau (548,2 millions FCFA).

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : ouverture à Treichville du Marché des Arts du Spectacle Africain d’Abidjan (MASA)

Le Marché des Arts du Spectacle Africain d’Abidjan (MASA) a ouvert ses portes ce samedi 13 avril 2024 au palais de la culture Bernard Binlin Dadié de Treichville sous le thème «Jeunesse, Innovation et Entreprenariat : des leviers pour le développement des industries des arts du spectacle ».

Le premier ministre, Robert Beugré Mambé, a pour sa part révélé que « la Côte d’Ivoire est heureuse d’accueillir le MASA…la Côte d’Ivoire est heureuse d’offrir à l’Afrique et au monde, les villages MASA pour découvrir les beaux spectacles des génies créateurs que sont nos artistes et nos danseurs à travers le continent» et d’ajouter, «la culture, la danse, le spectacle, les contes, les slams c’est pour les hommes de génies ».

La ministre de la Culture et de la Francophonie ivoirienne, Françoise Remarck n’a pas manqué de saluer la présence et le soutien des membres du gouvernement « qui n’ont ménagé aucun effort pour que cette édition du MASA soit une réussite ». Ainsi, elle a souhaité que «cette semaine soit riche en découverte en échange, fructueuse en rencontre et inspirante». Et, «que le MASA 2024 soit le théâtre de nouvelles collaborations, de projets innovants, de moment inoubliable contribuant ainsi au rayonnement du spectacle Africain dans le monde entier».

Sandrine Umutoni, secrétaire d’État à la jeunesse du Rwanda, pays invité d’honneur, a quant à elle expliqué comment l’art a permis à son pays de se reconstruire après le génocide entre les Tutsi et les Hutu.

Pour sa part, le vice-président de la culture et du sport de la Corée, pays invité spécial du MASA, SEM Jeon Byung Geuk a souhaité que les relations entre la Côte d’Ivoire et la Corée se poursuivent.

Tran Thi Hoang Mai représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Afrique de l’Ouest a indiqué qu’au vu du thème, «cette 13ème édition s’inscrit au cœur des priorités de l’OIF».

Les percussions du Rwanda ont tenu en haleine le public en attendant la fresque artistique tant attendue de nos artistes ivoiriens concoctée par Bomou Bassa le père de l’artiste Didi B, Directeur artistique, Gadoukou la star, mosty, rappeuse ivoirienne vivant en France qui a été présenté au public présent. Des artistes comme Roseline Layo, Didi B, suspect 95, Yodé et Siro, VDA et Révolution vont après cette fresque, enflammer la scène du MASA pour cette ouverture.

Le MASA se poursuit jusqu’au 20 avril prochain.

 

Source : Abidjant.net

La Société ivoirienne de banque annonce une provision de 3,25 millions $ pour « des risques opérationnels »

La Société ivoirienne de banque a annoncé des chiffres très positifs pour 2023, mais des risques non spécifiés et une hausse de la dette interbancaire préoccupera les investisseurs.

La Société ivoirienne de banque (SIB), une institution financière cotée sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan et contrôlée à 75% par le groupe marocain Attijariwafa Bank, a annoncé dans ses résultats financiers de l’exercice 2023 une provision exceptionnelle de 2 milliards fcfa (3,25 millions $) pour couvrir ce que ses dirigeants présentent comme étant du « risque opérationnel ».

La nature de ces risques n’a pas été dévoilée, mais ils semblent suffisamment considérables pour avoir porté les coûts du risque de la banque à leur niveau le plus élevé, soit 8 milliards fcfa. En l’absence de clarification, toutes les hypothèses sont à prendre en compte, allant des erreurs et lacunes aux dysfonctionnements dans les processus internes. La banque, commentant généralement ses performances de la période, a évoqué un « environnement économique difficile », sans plus de précisions.

Dans ce contexte, on a pu toutefois noter que la SIB est restée agressive sur le marché du crédit, mais avec plus de modération. Même si globalement ses différentes opérations de financement ont progressé, atteignant 1 442,7 milliards fcfa, avec une hausse de plus de 8% des créances sur la clientèle, la totalité de ses emplois de 2023 ne représentait que 104% de ses ressources contre 107,3%, en 2022.

Ainsi, ses besoins en fonds de roulement (BFR), qui représentent la valeur de l’écart de délais entre ses encaissements et ses décaissements de trésorerie à court terme, ont reculé pour atteindre 60,7 milliards fcfa, contre près de 100 milliards fcfa en 2022. Dans cette configuration, la banque améliore sa capacité de couverture de ses besoins, avec des fonds propres qui ont atteint 164 milliards fcfa à fin décembre 2023.

Toutefois, les données suggèrent que la SIB devra continuer de maintenir un équilibre entre la croissance de crédits sains et donc des revenus, mais aussi d’honorer des engagements à court terme comme le remboursement de la dette interbancaire qui a bondi de près de 464%, procéder les prochaines années à une augmentation de capital social pour le porter à 20 milliards fcfa comme l’exige désormais la BCEAO, et continuer d’avoir une politique généreuse de dividendes, qui reste assez conséquente, malgré un léger repli en 2023.

Sur le plan des performances, la dynamique commerciale reposant sur le financement de l’économie ivoirienne s’est traduite par un produit net bancaire qui s’est amélioré de 14% à près de 96 milliards fcfa tiré notamment par des activités de marché en hausse de 12% et surtout les commissions en progression de 23,5%. Dans le même sillage, les efforts d’optimisation des coûts menés par la SIB en 2023 portent leurs fruits avec un coefficient d’exploitation en baisse de 261 points de base à 43,1%, malgré la hausse de 8% des charges générales.

Combinée à la croissance des revenus, cette discipline en matière de coûts s’est traduite par un bond de 20% du résultat brut d’exploitation à près de 57 milliards fcfa. Au final, et malgré un contexte mouvementé, la banque dégage un bénéfice net en hausse de 9% à 43,5 milliards fcfa. Les investisseurs resteront attentifs à la présentation des résultats et notamment aux commentaires portant sur les faits au-delà des chiffres.

 

 

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : le gouvernement signe un accord de 163 millions $ avec l’israélien Ekobell pour la filière riz

 La Côte d’Ivoire est le 2ème producteur et importateur de riz en Afrique de l’Ouest après le Nigeria. Le gouvernement qui cible l’autosuffisance dans la denrée multiplie les coopérations avec le secteur privé dans la filière pour combler le déficit de production. 

En Côte d’Ivoire, Kobenan Adjoumani, ministre de l’Agriculture, a signé le 11 avril une convention de financement de 100 milliards Fcfa (162,5 millions $) avec le groupe israélien Ekobell, spécialisé dans la fourniture de services agricoles.

Selon les informations relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), ce partenariat vise la réalisation d’un projet rizicole dans la région du Haut-Sassandra d’ici la fin 2025. Ledit projet porte sur l’installation et le développement d’un domaine rizicole intégré sur 6 000 hectares à travers les sous-préfectures de Gonaté et de Boguedia. L’initiative verra aussi la mise en place d’installations de transformation de riz et de systèmes de gestion de l’eau.

« Ce financement important intervient à point nommé au moment où le gouvernement, à travers des partenariats public-privé, ambitionne d’atteindre l’autosuffisance en riz et, plus généralement, la souveraineté alimentaire. Les ressources seront utilisées de façon efficiente pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire », a ainsi déclaré M. Adjoumani.

La nation éburnéenne qui espère atteindre l’autosuffisance en riz d’ici 2025, souhaite augmenter sa production de riz blanchi à plus de 2,6 millions de tonnes à cette échéance, contre un stock d’environ 1,4 million de tonnes en 2023. D’après les données de la FAO, le pays a importé plus de 1,2 million de tonnes de riz blanchi pour près de 640 millions $ sur le marché international en 2022.

 

Source : Agence ecofin

Afrique : La Côte d’Ivoire, 4e plus gros contributeur à la croissance en 2024

La croissance de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 3,4% en 2024, contre 2,6% en 2023, selon la Banque mondiale à travers l’édition d’avril 2024 de son rapport Africa’s Pulse.

Ce rebond devrait être porté par les principales économies de la région dont les taux de croissance en 2023 ont été inférieurs à leurs performances au cours des deux premières décennies de ce siècle.

Ainsi, bien que la croissance soit prévue pour s’accélérer dans près de 70% des pays d’Afrique subsaharienne (soit 32 pays) en 2024, il est important de noter que les 10 plus grands pays de la région contribueront à environ 80% de cette croissance économique régionale.

Dans le détail, le Nigéria s’illustre comme le plus important contributeur à la croissance du PIB de l’Afrique subsaharienne avec une contribution de 0,88 point de pourcentage cette année. La première économie de l’Afrique de l’Ouest et la deuxième du continent s’appuie en effet sur une croissance économique attendue de 3,3% en 2024, en dépit d’un contexte particulier marqué des réformes macro-économiques et fiscales majeures.

* ASS = Afrique subsaharienne

Il est suivi par le l’Ethiopie et le Kenya avec des contributions respectives de 0,39 et 0,25 point de pourcentage.

La Côte d’Ivoire, 4e plus grand contributeur à la croissance en 2024, devant l’Afrique du Sud

Le 4e plus gros contributeur à la croissance du PIB de l’Afrique subsaharienne n’est rien d’autre que la Côte d’Ivoire avec une contribution de 0,23 point de pourcentage, devant l’Afrique du Sud qui pointe à la 5e position avec une contribution de 0,21 point de pourcentage. Le PIB ivoirien devrait ainsi croître de 6,6% en 2024, stimulé par la hausse de la production et des exportations de pétrole en lien avec le développement du gisement pétrolier offshore Baleine.

En somme, les performances économiques au Nigéria, en Ethiopie, au Kenya et en Côte d’Ivoire, représentant une contribution cumulée de 1,75 point, devrait suffire à expliquer la moitié de la croissance de la région cette année. Rappelons également que ces 4 pays représentent environ 40% du PIB de l’Afrique subsaharienne.

Un signe supplémentaire de la dynamique actuelle observée à Abidjan est que selon la Banque mondiale, parmi les 10 principales économies de la région, seules 3 affichent des taux de croissance supérieurs à leur moyenne à long terme, à savoir la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Kenya.

Le Ghana se classe comme le 3e pays d’Afrique de l’Ouest à figurer parmi les 10 pays qui contribueront le plus à la croissance dans la région, avec une contribution de 0,10 point. Il est précédé successivement de la Tanzanie (0,19 point), de la République démocratique du Congo (0,17 point), de l’Angola (0,15 point) et de l’Ouganda (0,12 point).

 

Source : Sika Finance

La Côte d’Ivoire projette produire 678 MW d’énergie solaire d’ici 6 ans

La Côte d’Ivoire s’est fixé un objectif de production globale de 678 MW d’énergie solaire à l’horizon 2030, et à terme atteindre une décennie plus tard, soit en 2040 à 1 686 MW. C’est l’annonce faite le 3 avril dernier par Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien en charge des Mines, de l’Energie et du Pétrole, à la faveur de l’inauguration de la centrale solaire de Boundiali, dans le Nord du pays.

En effet, ce sont plusieurs projets de réalisation de centrales solaires qui sont prévus dans les années à venir. Il s’agit notamment de Ferkessédougou (en 2025 pour 52 MWc), Bondoukou (2025 ; 50 MWc), Korhogo (2026 ; 116 MWc), M’Bengué (2026 ; 50 MWc), Katiola (2026 ; 50 MWc), Tengréla (2026 ; 50 MWc), Kong (2026 ; 50 MWc), Sérébou (2026 ; 25 MWc), Touba et Loboa (2026 ; 60 MWc), Odienné (2026 ; 50 MWc), Mankono (2026 ; 50 MWc), Soubré (2026 ; 25 MWc).

La mise en service de la phase 1 de la centrale solaire de Boundiali en présence de Robert Beugré Mambé, premier ministre ivoirien, participe à la diversification des sources d’énergie de la Côte d’Ivoire. Le mix énergétique du pays comprend jusque-là, du thermique (76,4%) et de l’hydraulique (23,6%).

Le pays a pris l’engagement d’accroître la part des énergies renouvelables dans ce mix énergétique à hauteur de 45% à l’horizon 2030, en vue de respecter ses engagements internationaux, notamment les accords de Paris, en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Cette nouvelle infrastructure qui constitue la première centrale solaire de la Côte d’ivoire représente un pas de marche du pays vers la transition énergétique.

D’un coût global de 75,6 millions d’euros, soit 49,5 milliards FCFA, il est doté d’une capacité initiale de 37, 5 Mégawatt-crête (MWc), et à terme 80 MWc avec la phase 2, une économie de l’équivalent de 60 000 tonnes de CO2 par an et l’amélioration de la qualité de service de l’électricité à plus 430 000 personnes. L’inauguration de la phase 1 a été couplée avec le lancement de la phase 2 du projet, où la première pierre a été posée par le premier ministre ivoirien, dont la fin des travaux est prévue en avril 2025

 

Source : Sika Finance

Côte d’Ivoire : 88 milliards FCFA pour la construction de 3 hôtels de luxe dans 3 villes de l’intérieur

Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, ainsi que les villes de San Pedro et Abengourou, situées respectivement dans le Sud-Ouest et le Centre-Est de la Côte d’Ivoire, devraient se préparer à accueillir chacun la construction d’un complexe hôtelier de luxe.

Ce projet porté par des hommes d’affaires ivoiriens avec des partenaires turcs a été présenté le 3 avril dernier à Abidjan, successivement au ministère ivoirien en charge de l’Economie, du Plan et du Développement, ainsi que celui du Tourisme et des Loisirs.

Le projet va bien au-delà de la simple création de chaînes hôtelières. Il permet de fait au secteur touristique et hôtelier ivoirien de franchir un nouveau palier. Il s’accommode à ‘’Sublime Côte d’Ivoire », la stratégie nationale adoptée par les autorités pour le développement économique, avec pour ambition de faire du pays l’une des destinations privilégiées du tourisme d’affaires en Afrique, avec un engagement profond envers le développement durable et inclusif des villes de l’intérieur du pays.

Les promoteurs, à savoir Bodo Services pour la partie ivoirienne, dirigé. Konan Aristide, et Elite World Hôtel Group, entreprise turque jouissant d’une longue expérience d’une cinquantaine d’année dans le secteur touristique, avec à sa tête Orkun Petekci, ont indiqué que le coût global de construction des 3 complexes hôteliers est de 145 millions de dollars, soit environ 88 milliards FCFA.

Il s’agit dans le détail d’un hôtel 5 étoiles à Yamoussoukro, d’un coût de 60 millions de dollars, environ 36,3 milliards FCFA, d’un autre de la même catégorie et pour un coût d’investissement identique dans la cité balnéaire de San Pedro, et d’un complexe hôtelier 4 étoiles à Abengourou, à hauteur 25 millions de dollars, environ 15,2 milliards FCFA.

Le luxueux complexe hôtelier de Yamoussoukro, avec un début imminent des travaux, verra le jour dans 36 mois sur une superficie de 10 hectares. Il viendra s’ajouter à l’hôtel Président, premier établissement hôtelier de la capitale politique ivoirienne et même de l’intérieur du pays, coté 5 étoiles.

L’hôtel de Yamoussoukro sera bien plus qu’un simple lieu d’hébergement. Il s’agit en effet d’un bâtiment R +15 qui offrira au total 300 chambres avec des résidences et bureaux de luxe, des salles de conférences et de réception, ainsi qu’un héliport. En outre, il disposera d’un centre commercial, d’un cinéma ultramoderne, d’un parc écologique captivant et un parc aquatique pour le plus grand plaisir des résidents et visiteurs.

Il s’agira d’une expérience complète et unique alliant luxe, loisirs et détente au cœur de la capitale politique ivoirienne. Les travaux de réalisation de ce réceptif hôtelier devraient générer plus de 300 emplois directs et près de 100 emplois indirects.

 

Source : Sika Finance 

Côte d’Ivoire : La BOAD approuve un prêt de 25 milliards FCFA en faveur de BGFIBank

BGFIBank Côte d’Ivoire a obtenu deux lignes de financement d’une valeur totale de 25 milliards FCFA, soit 38 millions d’euros, au profit du secteur agricole et des PME. Les fonds ont été décrochés auprès de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

La première ligne de crédit d’une valeur de 15 milliards FCFA (22,8 millions d’euros) vise à financer partiellement les campagnes 2023-2024 de cacao et de cajou. Le second financement d’un montant de 10 milliards FCFA (15 millions d’euros) va soutenir les MPME en renforçant leur résilience.

‘’Les deux opérations ont pour objectif de renforcer les capacités productives et de trésorerie des entreprises qui bénéficient de l’accompagnement de BGFIBanK CI », indique le communiqué de la BOAD.

 

SOURCE : Sika finance

Côte d’Ivoire : La production du champ Baleine progresse à 22 000 barils par jour

Auréolé de deux importantes découvertes de pétrole au large du pays, le groupe ENI enregistre des avancées dans la l’exploitation du champ Baleine et négocie dans le même temps nouveaux blocs offshores pour intensifier l’exploration du bassin sédimentaire ivoirien.

Le développement du méga gisement d’hydrocarbures Baleine découvert en 2021 se poursuit suivant l’agenda initialement annoncé par la major ENI et l’Etat ivoirien. De 18 000 barils par jour (b/j) lors du démarrage de la phase 1 de l’exploitation le 27 août 2023, le champ est passé à une production de 22 000 b/j, a annoncé ce 4 avril Mamadou Sangafowa, le ministre ivoirien du Pétrole. Il s’exprimait à la faveur de la visite du champ par le président italien Sergio Mattarella, en déplacement officiel en Côte d’Ivoire.

Au niveau de la production gazière, Baleine génère 10 millions de pieds cube par jour qui approvisionnent les centrales thermiques du pays, a-t-il souligné. A partir de décembre prochain, la seconde phase de production sera lancée avec une production qui devrait atteindre 60 000 b/j (contre 50 000 b/j annoncés initialement) et 80 millions de pieds cube de gaz naturel. Et à l’ultime phase de développement en 2027, Baleine devrait atteindre sa vitesse de croisière avec une production de 150 0000 b/j et 200 millions de pieds cube de gaz par jour.

ENI avait annoncé un investissement total de 10 milliards de dollars pour la mise en valeur du champ découvert sur les blocs offshore CI-101 et CI-802 attribués en 2017 et 2021. Un niveau d(investissement qui devrait passer à 15 milliards de dollars en tenant compte de la mise en valeur du champ Calao découvert en mars dernier par la major pétrolière italienne, a également relevé Mamadou Sangafowa.

Rappelons que le potentiel de Baleine est estimé à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et 3 300 milliards de pied cube de gaz naturel associé. Concernant champ Calao, il est réputé receler entre 1 et 1,5 milliard de barils équivalent pétrole.

ENI négocie de nouvelles concessions offshores

Convaincu du potentiel du bassin sédimentaire ivoirien, ENI qui détient au total 7 blocs d’exploration (CI-101, CI-205, CI-501, CI-504, CI-401, CI-801 et CI-802), négocie de nouvelles concessions, a indiqué le ministre. Des négociations qui portent sur les blocs offshore CI-504, CI-526, CI-706 et CI-708.

Soulignons que la Côte d’Ivoire a profité de cette visite pour solliciter l’appui de l’Italie pour le projet de construction  » d’un terminal gazier doté d’unités de regazéification du GNL, ainsi que de capacités de stockage dimensionnés pour assurer l’approvisionnement du pays en gaz naturel « , dans le cadre du ‘’Plan Mattei ». Il s’agit d’un programme promut par le gouvernement italien en vue de renforcer la coopération économique entre l’Union européenne et les Etats africains.

 

SOURCE : Sika Finance

Côte d’Ivoire : la hausse à 2,47$ du prix garanti aux planteurs de cacao confirmée par les autorités

La nouvelle information sur le prix d’achat aux producteurs de cacao ivoiriens intervient dans un contexte où la valeur sur le marché mondial atteint désormais plus de 5 fois ce prix actuellement garanti.

Le ministre ivoirien en charge de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, a confirmé ce mardi 2 avril 2024, la hausse de 50% à 1500 FCFA (2,47$)/kilogramme, le prix garanti aux producteurs de cacao, pour la petite saison des récoltes qui a débuté ce mois d’avril a-t-on appris de sources médiatiques concordantes.

Cette décision augmente ainsi légèrement la part des petits agriculteurs ivoiriens, dans un contexte où le prix international du cacao pour la livraison en mai 2024 (contrat à terme de mai) se négocie actuellement à un niveau cinq fois supérieur.

L’adoption de cette mesure a été actée, samedi dernier, lors d’une session du Conseil des ministres dédiée au secteur agricole et à la filière cacao. La tenue avant le mois d’avril d’une réunion pour fixer les prix du cacao en Côte d’Ivoire est une pratique institutionnelle.

Cette année cependant, elle survient dans un contexte où la valeur du cacao sur les principaux marchés où on l’achète (Londres et New York), a plus que triplé durant l’année écoulée, et se hisse désormais au-dessus des 10 000 $ la tonne (au 2 avril 2024), soit un peu plus de 5 fois le prix actuellement garanti aux planteurs ivoiriens.

Les principales raisons qui ont justifié cette hausse historique des prix sont les maladies de cacaoyers et des prévisions de conditions météorologiques défavorables, qui ont poussé les acheteurs à anticiper sur un risque sérieux de baisse de l’offre en cacao, et ont donc commencé à augmenter les prix auxquels ils souhaitaient sécuriser les approvisionnements futurs. Mais des données de marché indiquent aussi que des fonds spéculatifs sont entrés en scène, créant un cercle de hausse des prix sur des produits financiers complexes associés à la valeur de cette matière première.

Toutefois, les cultivateurs ivoiriens n’ont pas tiré profit de cette flambée des prix de « l’or brun », en raison du modèle de la vente à terme appliquée dans le pays depuis plus d’une décennie. A la différence du système libéralisé, ce modèle de vente permet au Conseil du Café-Cacao (CCC), l’instance nationale de régulation de la filière, de vendre par anticipation 70 à 80% de la récolte à des exportateurs locaux ou étrangers grâce à des enchères électroniques, et le reste à travers des ventes au comptant (ventes spot).

Le mécanisme repose sur la vente journalière de contrats à terme portant sur un tonnage bien déterminé de cacao et adjugés au mieux offrant dans la limite du prix de référence fixé par le CCC. Un prix minimum garanti aux producteurs de cacao est fixé au début de chaque campagne principale (octobre) et intermédiaire (avril).

La Côte d’Ivoire est de loin le premier pays producteur de cacao au monde, suivie du Ghana. À eux deux, ces deux pays d’Afrique de l’Ouest ont fourni près de 60 % de la production totale pour la récolte de 2022/23, selon les estimations de l’Organisation internationale du cacao (ICCO).

 Source : agence ecofin