La Côte d’Ivoire veut miser davantage sur son industrie métallurgique qui connaît un essor fulgurant depuis 2018, favorisée par l’installation de plusieurs unités de transformation de la ferraille, des sous-produits ferreux, de la fonte, des déchets, ainsi que des débris de l’aluminium.
En effet, le nombre d’usines de transformation en activité dans le pays est passé de deux en 2018 à quatre à présent, avec un 5ème projet en cours de réalisation, ainsi que deux unités spécialisées dans le traitement de l’aluminium et également deux autres unités dans la fonderie de fabrication de pièces de rechange en fonte, pour les machines agricoles.
La capacité nationale d’absorption annuelle de ferraille, y compris la fonte et l’aluminium, étant projetée à environ 600 000 tonnes sur les années à venir, le gouvernement ivoirien a décidé en conseil des ministres tenu ce 13 septembre de la ‘’suspension de l’exportation de la ferraille, des sous-produits ferreux, de la fonte, des déchets et débris d’aluminium, pour une période de 10 ans”.
A en croire le porte-parole du gouvernement, cette mesure vise à ‘’assurer l’approvisionnement des différentes unités de transformation locale, en lien avec le développement de l’industrie métallurgique nationale”.
En outre, les autorités ivoiriennes prévoient de mettre en place dans la dynamique de modernisation et de développement de la filière, un organe de régulation et un mécanisme d’appui aux différents acteurs.
Source: Sika Finance