Coronavirus: plus de foot en Europe, du jamais vu

C’est certain, cette parenthèse entrera dans l’Histoire. La pandémie de coronavirus a fait passer à la trappe les prochains grands rendez-vous du monde footballistique. Une des dernières victimes collatérales de cette crise sanitaire, l’Euro 2020, initialement prévu du 12 juin au 12 juillet, dans douze pays. 

Jusqu’à présent, seules les guerres mondiales avaient contraint les joueurs à ranger les crampons. La Coupe du monde 1942, au cœur de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), n’a jamais été attribuée. Un conflit qui avait aussi conduit à l’annulation des éditions 1940 et 1944 des Jeux olympiques. Mais, à l’exception de l’Angleterre, les principaux championnats européens ont continué leur activité durant cette période. A part lors de la saison 1939-1940, interrompue par l’invasion allemande du pays, la France a joué. En Italie, il s’est prolongé jusqu’en 1943 (reprise en 1945), en Allemagne jusqu’en 1944 (reprise en 1947).

Revoir le Mondial 2018 pour patienter

Aujourd’hui, la Ligue des champions et la Ligue Europa sont interrompues. Surtout, le football a pris une place capitale dans l’économie du sport. Les grands clubs européens fonctionnent avec des budgets colossaux, certains joueurs amassent des fortunes et les droits TV se négocient à coup de millions d’euros. Il y aura forcément des conséquences économiques.

Par la force des choses, la Coupe du monde 2018 en Russie est de retour ! Les rencontres sont diffusées sur BeIn Sport pour remplir les grilles.

Pour les rencontres actuelles, on peut se tourner uniquement vers la Turquie, où les matches continuent à se disputer à huis clos. Une exception. Mardi 17 mars, l’Ukraine a annoncé la suspension avec effet immédiat du championnat.

« En Turquie, le football est ce qui permet aux gens d’évacuer leur stress, de s’amuser, d’occuper leur esprit », a lancé Ahmet Agaoglu, le président de Trabzonspor. Le dirigeant a même évoqué une forte hausse des problèmes conjugaux si le football venait à s’arrêter : « Si on suspend le championnat, d’ici un mois, on ne trouvera plus assez de juges pour prononcer les divorces. »

Des mesures à la hauteur de la crise sanitaire actuelle

Face au coronavirus, les dirigeants du football européen ont longtemps espéré un autre scénario, avant d’être brutalement contraints de prendre des mesures à la hauteur de la crise sanitaire actuelle. Tout a basculé avec le placement en quarantaine fin février de plusieurs communes de Lombardie et Vénétie, dans le nord de l’Italie. Fin février, le derby entre la Juventus (leader) et l’Inter Milan (3e), pourtant programmé à huis clos est finalement reporté. La suite, des annulations à la pelle.

La suspension du championnat de France est décrétée en urgence le 13 mars. L’Allemagne et l’Angleterre emboitent le pas. L’Europe du foot est désormais à l’arrêt. « Annuler les matches, c’est ajouter à la paniqu », affirmait pourtant le président de la Fédération française Noël Le Graët un peu plus tôt.

Depuis quelques jours, des stars du ballon rond montrent de façon claire et pédagogique les actions nécessaires à effectuer pour se protéger du virus en postant des vidéos sur les réseaux sociaux. Certains, comme le Français Paul Pogba, appelle aux dons pour combattre le fléau. L’attaquant de l’AS Roma, Edin Dzeko, a publié une vidéo, invitant la population à se mobiliser financièrement pour un hopital de Rome qui déborde chaque jour un peu plus de patients atteints du coronavirus.

RFI

L’exemple d’un email d’invitation réussi

Dynamique a tenu à partager avec vous l’exemple d’une communication qu’il trouve réussi et qui pourrait en inspirer plus d’un. En l’occurrence, un email qui s’adresse à des spectateurs pour voir un match d’improvisation qui a lieu dans le mois à venir.

Une fois n’est pas coutume, voici un email que la rédaction a trouvé particulièrement intéressant à décortiquer pour vous. La plupart des communications étant standardisée, il reflète bien l’esprit de communauté bien entretenu par l’association les Ateliers Comédie.

Date de l’envoi le 12/03 : 2 semaines et demi avant l’événement 

Il s’agit en l’occurrence d’une bonne idée car l’invitation se fait dans le bon timing. La plupart des inscriptions ont lieu sur un événement une ou deux semaines avant celui-ci. Bien entendu, vous pouvez prévenir un mois à l’avance voire plus mais une première communication à cette date vous permet d’optimiser le nombre d’envois pour un maximum d’efficacité.

Les points que la rédaction a aimés

Tout d’abord, nous avons trouvé l’objet percutant et qui marque la rareté de l’événement. Il résume bien le contenu de l’email et vous incite à l’ouvrir.

L’entame est très bonne avec un smiley qui annonce le ton de l’email et ce que l’on attend de ce type d’événement : rire et se détendre.

Le message principal figure dès la première phrase mise en gras, ce qui constitue une bonne pratique. Elle résume le contenu essentiel à savoir date, heure et lieu ainsi que l’événement en question. L’utilisation du gras permet immédiatement à l’œil d’identifier que c’est l’information la plus importante.

Le ton s’adapte ensuite parfaitement à un événement où l’on attend de la créativité. Il s’agit en l’occurrence d’un match d’improvisation. Les jeux de mots se succèdent avec une continuité de style « guerrières et guerriers », « combattront jusqu’à ce que », « Chevaliers », « gentes damoiselles et gentes damoiseaux » ou encore « couards ».

Les jeux de mots drôles sont également légions tels que « Chevaliers du Prozac », « Maîtresse Jeudaille » … ce qui soutient que l’événement sera de cette nature.

L’email en question : 

Objet : La Grande Joute d’improvisation du printemps 2020

Bonjour 😊

La Grande Joute d’improvisation du printemps 2020 des Ateliers Comédie, c’est le lundi 30 mars à partir de 20h au Café de Paris !

La Grande Joute, c’est un match d’improvisation made in Ateliers Comédie, lors duquel s’affronteront 2 équipes de guerrières et guerriers d’impro. 8 jouteuses / jouteurs combattront devant vous, jusqu’à ce que ridicule s’ensuive !

Les Boulistes affronteront les Chevaliers du Prozac !!!

Mais n’ayez crainte, gentes damoiselles et gentes damoiseaux
Ces neuf jouteurs là ne sont point des couards ! Ils craignent beaucoup plus les grands Mamamouchis, grands experts universels en matière d’improvisation qui distribueront à loisir, les bons et mauvais points pour les bonnes et les mauvaises impros.

Et si par malheur, ils n’étaient point d’accord entre eux, c’est vous public, qui voterez. Vous aurez alors le pouvoir de condamner ces gladiateurs de l’impro aux lions de l’opprobre et du ridicule !

On vous attend pour un show 100% improvisé avec des jouteuses et jouteurs endiablés !

Et grande première, nous aurons le plaisir d’accueillir Noam Lerville (musicien et ancien élève des Ateliers) sur scène pour accompagner les jouteuses et les jouteurs pendant les impros !!!

Vous découvrirez donc 2 équipes de 4 jouteurs :

Les Boulistes
Le capitaine : Jean-Philippe (prof d’impro aux Ateliers)
Les Jouteurs-Jouteuses : Sylvain (ancien élève de l’école), Emilien et Clara (Maitres Jeudailles).

Les Chevaliers du Prozac
Le capitaine : Rémy (prof d’impro aux Ateliers)
Les Jouteurs-Jouteuses : Jocelyn (ancien élève de l’école), Pierre (prof d’impro aux Ateliers) et Emeline (maitresse Jeudaille).

Ingrid (prof d’impro aux Ateliers) et Batiste (ancien prof d’impro aux Ateliers) seront grande prêtresse et grand prêtre : Mamamouchis des improvisations.

Sans oublier : Tom Delierville, notre directeur artistique, Grand Mamamouchi  suprême et Maitre de Cérémonie, animateur de la soirée et grand donneur de fautes !
Assisté de François (maitre Jeudaille), à ses pieds pour compter les points et les fautes qu’il distribuera avec générosité.

Cette Grande Joute d’impro scellera l’arrivée du printemps et nous espérons bien voir toute l’école à ce spectacle. Ce sera l’occasion de passer un super moment tous ensemble, de découvrir une joute d’impro pour les débutants et de soutenir les copains !

Une fin qui sonne bien

Juste avant d’en venir à la conclusion l’email rappelle l’importance de l’événement et les raisons de s’y rendre tel que « passer un super moment ensemble », autrement dit le gain client.

Pour finir, l’email donne les renseignements essentiels tels que le prix et l’adresse exacte de l’événement. Il incite par les préventes à se fournir immédiatement les places.

Un exemple de communication dont vous pouvez vous inspirer ou tout simplement vous inscrire.

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S’attaquer à un géant : bon plan ou coup de folie ?

Si l’on observe le monde des entreprises, à côté des grandes entreprises, il existe une myriade de petites entreprises qui vivent dans leur sillage. Certaines au début sont entrées par la petite porte, un marché de niche, puis peu à peu ayant consolidé leur réputation, elles ont fait partie du paysage entrepreneurial et sont devenus omniprésentes à tel point qu’on les cite en exemple et que l’on met en exergue leur courage. Les exemples sont fort nombreux dans la mode par exemple, dans le bio ou dans la Food tech….

Certains porteurs de projet audacieux n’hésitent pas à se lancer de front dans la bataille face à un mastodonte du marché. Quelques-uns réussissent, mais bien d’autres y laissent des plumes. Alors, faut-il tenter l’aventure ? C’est sûr, votre projet de réseau social va très vite ringardiser Facebook ! Comment allez-vous vous y prendre ?

En concoctant, un petit mix d’innovation et de positionnement original, saupoudré d’une bonne dose d’audace. Bien sûr, quand vous évoquez votre projet avec vos amis, ils vous répondent invariablement que vous êtes un fou, un illuminé, un prétentieux, ou encore un grand naïf. Et si vous étiez tout simplement un visionnaire ? Certains projets peuvent cartonner en se positionnant sur un secteur qui ne demande qu’à évoluer. Si les géants du secteur sur lequel vous vous lancez sont si bien établis qu’ils sont indélogeables, cela ne signifie pas pour autant que vous ne pourrez pas vous faire une place sur votre marché.

La différenciation : clé du succès

Les grosses machines commerciales proposent aux clients une vision assez unilatérale de leur secteur, laissant ainsi la place à d’autres acteurs souhaitant aborder le marché différemment. Là se trouve en effet tout l’enjeu : la clé est d’imposer clairement sa différence. Si elle est bien manœuvrée, la stratégie de différenciation face aux géants du secteur peut rapporter gros ! Au contraire, si l’entrepreneur se contente de copier son concurrent géant en bénéficiant d’un budget de communication incomparable… le résultat risque d’être assez décevant, voire catastrophique !

Lush et Subway la preuve que c’est possible !

Inspirez-vous de la marque de cosmétiques anglaise Lush qui a su faire sa place aux côtés de géants comme L’Oréal en proposant des produits naturels et fabriqués à la main. Le conditionnement très original des produits a fait le succès de la marque : on peut y acheter des shampoings solides ou encore se procurer son savon au poids. Dans les magasins Lush, tous les codes de l’univers du cosmétique sont renversés, y compris l’univers graphique. Résultat : l’enseigne cartonne et a déjà ouvert plus de 830 points de vente dans le monde. Autre univers, autre réussite : la chaîne de fast-food Subway qui, petit à petit, a réussi à s’imposer face au mastodonte McDonald’s. Depuis 2010, le challenger a dépassé le géant en nombre de franchises ouvertes dans le monde, un exploit ! Le succès de Subway s’est construit en opposition au modèle McDonald’s. Les sandwichs sont présentés comme étant plus sains et équilibrés que les traditionnels hamburgers de la chaîne concurrente. Autre différence, les sandwichs sont complètement personnalisables et préparés à la demande. Un atout dans notre société où les clients sont en recherche constante de personnalisation de leurs achats. Comme le démontrent ces deux exemples, il est possible de s’attaquer aux géants, mais avec une stratégie pertinente. Avis aux entrepreneurs : les futurs Lush et Subway sont entre vos mains !

 

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Entretenir la confiance dans son réseau professionnel

Entretenir la confiance de son réseau quand on est submergé par de tâches urgentes paraît parfois secondaire et on remet souvent à plus tard cette communication essentielle. Il est donc nécessaire d’y consacrer réflexion et temps. Un réseau professionnel s’inscrit dans la dynamique et la durée. On peut le comparer à un organe vivant dont il faut prendre soin pour le préserver. Avant de créer son réseau professionnel, il faut se demander quel est le but et déterminer les moyens pour y parvenir. Quelles sont les questions à se poser et les obstacles à éviter ?

Quels sont les intérêts d’avoir un réseau professionnel actif ?

Tout d’abord, le réseau professionnel actif évite l’isolement du chef d’entreprise et lui permet de mieux connaître les marchés et les clients, concurrents ou partenaires potentiels. Il permet également de multiplier les contacts. Pour autant, si l’on veut rester crédible et conserver son image de marque, ou même l’améliorer, il est préférable de ne pas accumuler les contacts. Il est plus intéressant d’en avoir moins mais des pertinents, et de les entretenir sur le long terme. Le réseau professionnel permet d’échanger des informations et de profiter des connaissances de chacun. Cependant, il faut toujours garder à l’esprit que l’on a affaire à des personnes. Il demeure donc essentiel d’entretenir la confiance au sein de son réseau.

Comment entretenir une relation de confiance au sein de son réseau professionnel ?

La notion de partage est essentielle dans une relation de confiance. Il est ainsi important de toujours être à l’écoute des besoins de vos interlocuteurs, que ce soit par téléphone, mail ou sur un réseau social de type LinkedIn. De cette façon, vous serez à même d’anticiper leurs besoins et de leur proposer des solutions ou de l’aide.

Attention, vous pouvez très bien donner à un contact et recevoir d’un autre. Lorsque vous fournissez des recommandations, des conseils ou que vous formulez des propositions, il faut qu’elles soient pertinentes et ne rien attendre nécessairement en retour. De cette façon, vous serez considéré comme une personne de confiance. Une fois ce climat de confiance installé, il faut le conserver. Pensez à prendre des nouvelles de vos interlocuteurs, envoyez vos vœux, informez vos contacts des changements intervenus dans votre situation, etc. C’est à ce moment-là qu’il est important de varier les moyens de contact afin de conserver une relation privilégiée avec chacun. Vos contacts professionnels sont avant tout des personnes qui apprécient le respect, le savoir-vivre et la politesse.

Quelques erreurs à éviter

Il est plus facile d’obtenir de l’aide quand on a déjà rendu service. Pourtant, il convient de ne pas harceler vos contacts. Gardez à l’esprit que vous ne pouvez leur demander de l’aide qu’une seule fois, que ce soit pour vous ou un autre de vos contacts. N’oubliez pas de remercier la personne pour un service rendu, de même si sur un réseau social quelqu’un vous ajoute à ses contacts. La discrétion est de mise. Vous ne devez jamais donner les coordonnées d’un contact sans l’en avoir averti au préalable. Évitez d’être en permanence en situation de demande. Vous avez sûrement des informations à partager ou des astuces qui intéresseront les autres. Sur un réseau social, vous pouvez très bien partager les informations que vous aurez reçues. Le plus important est que l’on pense que vous êtes en mesure de donner. Enfin, ne mélangez pas nécessairement amitié et réseau professionnel. Il est préférable d’éviter toute familiarité avec vos interlocuteurs, si vous voulez véhiculer une bonne image de marque. Par exemple, intervenir pour exprimer votre opinion sur les réseaux sociaux dans un monde politique et économique en continuel bouleversement peut vous conduire à prendre spontanément des positions qui vont peut-être se révéler à l’opposé des idées d’un certain de personnes de votre réseau. Il faut donc mesurer vos écrits comme vous le faites de vos paroles. Le partage doit toujours suivre le fil rouge de votre entreprise et de vos valeurs.

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Coronavirus: la guerre économique est lancée

Les Bourses du monde entier ont connu, le lundi 16 mars, une nouvelle journée de chute historique, alors que les dirigeants de la planète ont multiplié les réunions en visioconférence et les communiqués pour rassurer et enclencher une riposte économique globale. Avec quels messages et quel effet escompté ? 

Tous les principaux acteurs, banques centrales et dirigeants politiques, ont parlé et agi au cours des dernières 24 heures. Avec des mots forts et la mise en oeuvre de moyens actant bien de leur capacité à prendre à bras le corps la crise sanitaire et économique qui est en train de figer toute l’activité humaine. Une riposte économique globale s’esquisse. Les ministres des Finances européens d’un côté, le G7 de l’autre, ont deux priorités absolues : la lutte contre le coronavirus, et le maintien à flot des entreprises et des ménages, que l’arrêt total de l’activité est en train de mettre sur la paille. Pour lutter contre le virus, le G7 mobilise par exemple l’alliance qui a déjà été mise sur pied pour lutter contre Ebola. Pour l’économie l’Europe avalise les mesures de soutien prises au niveau des Êtats et de la commission.

Dans le communiqué publié à l’issue de sa vidéoconférence le G7 a eu recours au mot magique : « on fera, disent les dirigeants des pays les plus riches, tout ce qui est nécessaire pour lutter contre le virus ».

Le fameux « whatever it takes » employé par Mario Draghi en 2012 avait subjugué les marchés pendant la crise de la dette européenne. Les dirigeants mobilisent en fait le savoir faire acquis pendant les crises les plus récentes. Mais les mots magiques semblent avoir perdu de leur pouvoir. Les recettes de 2008 sont insuffisantes parce que la crise est totalement inédite. En 2008, on a vu un chômage de masse frapper très fort surtout aux États-Unis, cette fois le choc est encore plus grand, encore plus rapide dans les pays qui pratiquent le confinement à grande échelle, comme l’Italie, la France; c’est quasiment l’ensemble des salariés qui sont concernés du jour au lendemain. Les moyens financiers nécessaires pour les soutenir à tout prix, se chiffrent en centaines voire en milliers de milliards de dollars. Aux États-Unis, les seules compagnies aériennes réclament déjà 50 milliards de dollars à l’État pour éviter le crash. En Europe les avances consenties aux entreprises qui ne peuvent plus payer les taxes pourraient représenter 10 % du PIB des 27, la bagatelle de 1 500 milliards d’euros.

Les gouvernements ont-ils encore les ressources pour couvrir ces dépenses de première urgence ?

Le FMI a rappelé hier qu’il disposait de 1 000 milliards de dollars pour faire face aux demandes des États en détresse. Les banques centrales ont aussi la possibilité d’accompagner les États en émettant de la monnaie, c’est dans le pouvoir de la Réserve fédérale, de la banque du japon et de la banque d’Angleterre. En revanche, la BCE n’est pas censée financer le déficit des États. L’Europe dispose d’une autre cartouche. Le mécanisme européen de stabilité créé après les crises de la dette, il dispose de plus de 400 milliards d’euros. Il doit servir pour aider un pays qui n’arrive plus à se financer sur le marché, ce qui n’est pas encore le cas, y compris pour les maillons faibles de la zone euro. Il est compliqué à mettre en oeuvre parce qu’il exige le vote des parlements nationaux. Mais les ressources sont bien là, consistantes. C’est maintenant aux politiques d’en décider.

EN BREF

Amazon prévoit de recruter 100 000 personnes pour faire face à l’afflux de commande. Le champion du commerce en ligne est lui aussi affecté par le coronavirus, plusieurs de ses employés américains ont été déclarés positifs, il développe toutefois son activité, devenu vitale à l’heure du confinement globalisé. Amazon augmente le prix de l’heure de 2 dollars pour attirer de nouveaux candidats. Mais les ressources sont bien là, consistantes. C’est maintenant aux politiques d’en décider.

Les Philippines ont décidé de fermer la bourse pour une durée illimitée. C’est le premier pays à prendre une telle mesure. Prise entre autre pour la sécurité du personnel travaillant sur les marchés financiers philippins. En occident le débat est ouvert. A priori cette éventualité est exclue tant que le marché fonctionne correctement. Une baisse même historique n’est pas une panne du marché mais bien de l’économie réelle.

RFI

L’athlétisme ivoirien à l’école de l’AADC

Amadou Dia Ba, le Directeur du Centre de Développement de l’athlétisme Africain de Dakar (AADC), en visite à Abidjan a animé mercredi dernier, une séance de travail avec les membres de la fédération ivoirienne d’athlétisme (FIA) avec leur tête Jeannot Kouamé.

Offrir à l’athlétisme ivoirien l’expertise du centre de haut niveau de Dakar par la formation en vue d’œuvrer à son rayonnement. Voici la réelle motivation à l’origine du voyage qu’a effectué Amadou Dia Ba à Abidjan et la séance de travail piloté avec les figures de proue de la fédération.

S’il reconnaît être heureux de retrouver Abidjan, le patron de centre de Dakar justifie sa présence sur les bords de la lagune Ébrié par sa volonté de former plusieurs membres de la fédération dans de multiples domaines. Mais également d’harmoniser leur vision et perspectives pour le futur. « J’ai tenu à rencontrer le président Jeannot Kouamé pour discuter avec lui de nos perspectives et nos ambitions. Nous avons échangé sur comment nous allons travailler sur le développement surtout au niveau des entraîneurs et des officiels, l’administration, la compétition. Cela, dans l’optique d’œuvrer au rayonnement de l’athlétisme à Abidjan. Il nous faut avoir entraîneurs qualifiés pour former de grands athlètes. Il en va de même pour les officiels afin d’avoir des bonnes compétitions. Toujours, dans le même élan du développement nous avons travaillé sur le genre », a indiqué Amadou Dia Ba à l’issue de la séance.

Vers la décentralisation des activités de l’AADC

Longtemps cloisonnées au cœur de la capitale sénégalaise, les activités du Centre de Développement de l’athlétisme africain connaîtront sous peu une ère nouvelle. Celle de la décentralisation. Une vision chère à Amadou Dia et tous les acteurs de l’athlétisme africain. « Nous avons également évoqué la question de la décentralisation. Par le passé quand nous faisions les stages à Dakar, il (le président Jeannot) n’envoyait qu’un représentant. Mais avec la décentralisation, si nous venons à Abidjan, il peut avoir une dizaine de participants ivoiriens », a assuré le grand boss du plus prestigieux centre d’athlétisme en Afrique non sans saluer, encourager et féliciter Jeannot Kouamé et son équipe pour l’immense travail abattu.

La satisfaction est grande

Au nombre de 4 à savoir le président Jeannot Kouamé, Florence Agbo (la première vice-présidente), Sié Poda (le DTN) et Lucie Akati (la secrétaire technique de la fédération) à prendre part à cette séance de travail, ils sont tous repartis heureux.  « Le centre de Dakar est une référence. C’est un centre qui a de l’expérience avec un homme rompu aux arcanes de l’athlétisme à sa tête. Aujourd’hui, nous avons organisé cette séance pour bénéficier son expertise et marcher dans les mêmes pas en ayant les mêmes objectifs que ce centre », se réjouit Jeannot Kouamé. Une joie partagée par Sié Poda, le Directeur Technique National. « C’est une satisfaction pour nous puisque nous, notre rôle n’est pas seulement d’organiser les compétitions. Dans notre projet de développement, il y a la formation sur tous les plans. Nous sommes amplement satisfaits avec ce que nous avons entendu d’Amadou Dia Ba le directeur ce matin. Car il est pleinement dans notre vision de décentralisation des formations et stages pour nos athlètes. Il a annoncé toutes ces grandes décisions. C’est une immense joie donc de nous savoir en phase avec notre centre. Nous avons démarré notre projet de développement. Et si au plan international nous sommes suivis, c’est une immense satisfaction », a-t-il affirmé.

Le centre de développement de l’athlétisme africain de Dakar a participé à l’éclosion d’Amandine Allou Affoué, Sakanoko Makaridja et récemment de Marie José Ta Lou et Arthur Cissé Gué.

sport-ivoire.ci

Comment animer son site internet pour le rendre attractif ?

Le site internet, comme pour n’importe quelle communication, répond d’abord à notre propre vision qui est qu’on le veuille ou non limitée. Il est important de se relier à tous les internautes qui vont le consulter et donc de penser à la diversité des personnes (clients, journalistes, étudiants, concurrents, personnes en recherche d’emploi…) pour que chaque internaute ait envie d’y rester.

Internet étant devenu un outil de communication indispensable, toute entreprise se doit d’avoir son propre site sur la toile pour pouvoir communiquer sur ses produits, offres, services, et ainsi faire sa propre promotion auprès du public. Si posséder un site internet représente une première étape, encore faut-il l’animer et le rendre attractif auprès des internautes. Voici quelques pistes à suivre.

Favorisez les actualités

Il est judicieux de mettre en place un sous-menu « Actualités » au sein de votre site internet. A l’intérieur de ce menu, vous pourrez publier de nombreux contenus toujours en lien avec votre entreprise : vous êtes présents sur un salon, vous vous implantez dans une nouvelle région ? Faites-le savoir !
Certaines entreprises plus « familiales » vont même jusqu’à présenter leurs nouveaux collaborateurs, publier des photos des équipes, etc. Les contenus sont à choisir en fonction de l’image que vous voulez donner, le tout en ayant toujours l’accord des personnes présentes sur les photos. N’hésitez pas non plus à publier des articles sur vos nouveaux produits, vos promotions en cours, ou encore à mettre en valeur vos nouveaux clients avec l’autorisation de ceux-ci. Toute nouveauté est bonne à partager pour rendre votre site actif et plus proche des internautes. Vous pouvez également choisir de réagir à des actualités plus générales en lien avec votre profession.

Utilisez les réseaux sociaux

Ils sont désormais indissociables de votre site internet. Bien utilisés, ils peuvent vous rapporter de l’audience, et prouvent que vous êtes à la page en partageant toutes vos actualités. Si certaines nouveautés ne valent pas la peine de publier tout un article, un petit tweet peut faire l’affaire. Il faut donc intégrer ces réseaux sociaux directement à votre site internet pour que chaque visiteur puisse y voir votre activité en direct.

Relayez des événements

Pourquoi ne pas organiser de temps à autre des événements dont vous ferez publicité sur votre site ? Vous pouvez notamment organiser des petits jeux concours pour vos clients, salariés et prospects, ou encore des repas,
apéritifs dînatoires, etc. Prouvez ainsi que vous êtes une société dynamique et proche de votre clientèle.

Publiez un contenu actualisé

Animer un site internet, ce n’est pas publier à tort et à travers. Il faut savoir se renouveler occasionnellement. Pourquoi ne pas changer le design de votre site régulièrement ? Publier de nouvelles photos en page d’accueil ?
Actualisez également vos contenus en fonction des évolutions de votre société : nouvelle gamme de produits, mise en place de nouveaux services, etc. En fonction de l’activité de votre entreprise, il peut être judicieux de mettre en place un petit « tchat » de support en ligne. Les internautes peuvent ainsi communiquer directement avec une personne dédiée de votre entreprise et votre image s’en verra améliorée.

A vous de mettre régulièrement à jour votre site internet en fonction de la ligne éditoriale que vous aurez choisie. Le but est d’éveiller la curiosité des internautes, de les solliciter et de les faire réagir. Vous pouvez ainsi être sûr d’obtenir des retours positifs.

 

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Ce qu’il faut déterminer avec vos associés

Avant de vous lancer dans une association et dans l’aventure entrepreneuriale, mieux vaut avoir roder certains points avec vos associés. A défaut, vous pourriez subir comme un grand nombre d’entre eux un conflit pouvant aller jusqu’à la rupture ou encore créer des tensions inutiles en vous apercevant un jour que vous n’êtes pas du tout d’accord.

Le rôle de chacun

S’il y a bien une chose à discuter entre associé c’est bien de savoir qui va faire quoi par la suite. Cette discussion pourrait paraître inutile car vous venez peut-être d’horizons très spécifiques et spécialisés. Mais il faut prendre en compte qu’une personne issue d’un domaine entreprend peut-être pour sortir de ce domaine ou encore qu’elle veuille bien avoir le rôle un moment mais pas ad vitam aeternam. N’hésitez pas à demander à votre futur associé ses ambitions, ce qu’il veut bien faire et ce qu’il voudrait faire. Faites de même pour vous et essayez de trouver un point d’accord entre vos deux visions. Soyez particulièrement clair sur le rôle de représentation de l’entreprise. Nombreux sont les dirigeants à penser qu’il ne faut qu’une seule personne qui prenne le lead.

Vous mettre d’accord sur le style de management

Une énorme erreur est de croire que parce que vous vous entendez bien dans la vie, vous avez le même style de management. Votre associé peut très bien être très autoritaire dans le travail sans que vous n’en ayez conscience et que vous soyez plutôt un manager cool ou inversement. Pour éviter de devoir créer deux ailes avec deux styles de management différent, mieux vaut définir dès le début quelles sont les règles : êtes vous ouvert au travail à distance ? Êtes-vous pour le management par objectif ? Est-ce que les horaires sont fixes ? La présence est-elle obligatoire ? Dans quelle mesure faites-vous confiance à vos salariés ? Que faites-vous en cas de retard ? Quels sont les horaires de travail ? Êtes-vous pour le fait de sortir avec vos salariés ? Voulez-vous dissocier votre vie privée ? Votre associé aime-t-il faire le gendarme ? Préférez-vous laisser libre vos salariés ?

S’accorder sur la stratégie

S’il y a bien un domaine où le désaccord peut entraîner une rupture et aller jusqu’au conflit c’est bien celui-ci. Il arrive souvent au cours de la vie d’une entreprise que la vision ne soit plus la même entre les différents associés. Le désaccord demeure synonyme de richesse et de partage de points de vue. Seulement, il vaut mieux se mettre au diapason en amont pour ne pas montrer une vision divergente. Vos salariés peuvent bien entendu participer à l’élaboration de celle-ci mais encore faut-il que ce soit le cas pour les fondateurs. Il arrive très souvent que deux associés ne se mettent pas totalement d’accord sur le sujet. Parfois, il s’agit juste d’une notion de temporalité car vous privilégiez un pan de développement avant l’autre et inversement. Si vous êtes plusieurs à décider, mieux vaut votre mettre d’accord lors de l’élaboration de la stratégie sur les étapes et l’ordre. Vous n’aurez peut-être pas les moyens de tout faire en même temps.

Savoir comment vous trancher

En cas de désaccord, il vous faut déterminer aussi les méthodes qui vont vous permettre de trancher le conflit pour éviter que vous n’aboutissiez à une impasse. Il s’agit donc de déterminer celui qui tranche ou encore le fait de faire appel à un tiers en cas de conflit. Vous ne pouvez risquer l’immobilité de l’entreprise ou que chacun œuvre dans le dos de l’autre. Si vous ne souhaitez pas que les associés perdent leur pouvoir de décision, rien de mieux en général qu’un tiers pour trancher et à qui chacun donne sa vision ou de rationnaliser la prise de décision en la basant sur des éléments « objectifs » comme des chiffres qui, atteints, déclenchent certaines actions.

Parler de tout ce qui touche à la rémunération

Il s’agit d’un sujet tabou normalement mais il va falloir en parler. Plusieurs questions se posent dès la base : Quand comptez-vous vous payez ? Combien ? Par quel biais ? Comment comptez-vous vous rémunérer ? Aurez-vous des fiches de paie ? Allez-vous vous rémunérer sur les bénéfices ? Vous verserez vous des dividendes en cas de bénéfices ? Il s’agit de voir tous les éléments relatifs à la paie et dans les détails. Vous ne devez pas agir de manière floue et connaitre au maximum la santé financière de votre associé. Il ne s’agit pas de le laisser mourir de faim sous prétexte que vous avez de grosses économies et déjà acheté votre maison alors que lui est locataire et affublé de prêts.

L’avenir de l’entreprise

Cela peut paraitre évident mais il est nécessaire de discuter du devenir à termes de l’entreprise. Vous souhaitez peut-être revendre l’entreprise dans les 5 prochaines années, faire entrer des investisseurs et de multiples levées de fonds ou la conserver à tout prix et garder une majorité du capital. Tous les scénarios sont possibles et peut être que le futur de l’entreprise vous imposera certaines voies. Cependant, vous devez vous mettre d’accord sur ce que vous aimeriez qu’il se passe et vous accorder dessus. Tout ce qui touche aux parts ou capital de l’entreprise reste en général des sujets sensibles donc autant vous mettre d’accord.

Le sujet le plus bizarre : la mort

S’il y a bien un sujet qui est bizarre à aborder, c’est bien : « que se passe-t-il si l’un d’entre vous meurent ? ». Pourtant, il faut bien réfléchir aux conséquences en cas de décès de l’un des fondateurs ou d’incapacité totale. Est-ce que ce sont ses ayants droits qui auront ses parts ? Est-ce que vous les rachèterez ? Aurez-vous un droit de préemption sur eux ? Autant de situation qu’il convient de voir car vous pouvez vite vous retrouver avec une personne qui n’a pas du tout la même vision du devenir de l’entreprise que vous et qui deviendrait parmi les actionnaires majoritaires. Vous pouvez envisager bon nombre de solutions comme l’absence de droit de vote… Ne pensez pas automatiquement que les parts vont vous revenir en tout cas…

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La gestion des conflits en entreprise

Les conflits en entreprise doivent être bien appréhendés pour ne pas arriver à une escalade qui serait délétère. Ainsi, il s’agit de séparer le conflit entre deux collaborateurs, entre un manager et un collaborateur, entre services, équipes ou groupes, avec un client mais qui peut avoir plusieurs origines, avec un partenaire ou un fournisseur et par principe ne jamais envenimer les situations.

Les entrepreneurs ont toujours tendance à minimiser les conflits avec les employés, alors que ces antagonismes peuvent être une source de problèmes au niveau de l’entreprise toute entière. Si résoudre un conflit s’avère délicat, c’est inévitable pour un manager. Étant à la source d’une tension au sein de l’équipe, un conflit doit être résolu dans les plus brefs délais.  Cependant, il faut faire attention aux différents niveaux de conflits : problème, désaccord, différend et conflit car ils ne possèdent pas le même impact et sont dans la plupart des cas faciles à résoudre. Ainsi, le désaccord entre deux personnes peut se situer sur des opinions différentes, des points de vue différents pour affronter ou résoudre une situation. Quant au différend, il s’agit de divergences sur une situation ce qui conduit à une confrontation mais il existe en général une volonté de résoudre le conflit. En ce qui concerne le problème il existe un décalage entre une situation souhaitée et la situation constatée et il fait partie intégrante de toute vie en entreprise. Quant au conflit, il est plus difficile à gérer car les personnes sont dans l’affrontement et l’on peut arriver à une situation de blocage. Mais il faut bien déceler les conflits de personnes qui sont issus de réactions d’antipathie, de compétitions.

S’entretenir avec les collaborateurs en conflit

Un conflit est un danger pour l’équipe et pour l’entreprise. Il peut non seulement être néfaste pour le moral de l’équipe, mais il peut également la désorganiser, voire même la diviser. Pire, un conflit peut affecter les relations avec la clientèle ! Être en mauvaise posture au niveau des clients n’est pas concevable. Il faut donc impérativement résoudre un conflit, avant qu’il n’atteigne des proportions trop importantes.

Un manager doit être strict au niveau de la gestion des conflits. Pour résoudre un problème, il faut qu’il en connaisse la source. Pour ce faire, entretenez-vous avec chacun des collaborateurs concernés, pour mieux évaluer le conflit en question. Soyez neutre et impartial et trouvez un système d’action pour résoudre unanimement le conflit. Expliquez-leur l’impact de leur comportement sur l’équipe et l’entreprise.

Se préparer face au conflit

Il vaut mieux prévenir que guérir. Dans une situation de conflit, cet adage prend tout son sens. Prenez des précautions avant même qu’une situation conflictuelle ne survienne. Restez informé des différents événements qui ont lieu au sein de votre équipe. Soyez pragmatique, et détectez chacun des comportements de vos collaborateurs, pour mieux vous préparer ensuite. Si vous sentez qu’une situation n’est pas normale, organisez une réunion. Au cours de celle-ci, n’hésitez pas à exprimer vos craintes et laissez libre parole à chaque membre de votre équipe pour qu’ils expriment leur opinion.

On n’est jamais trop prudent face à un potentiel conflit. Établissez des règles spécifiques à votre équipe, pour qu’ils se respectent mutuellement. Si une situation délicate se présente, analysez son ampleur. Demandez l’avis de toute votre équipe. En faisant cela, vous allez non seulement trouver des réponses, mais vous allez également démontrer votre implication, ce qui est toujours apprécié par les subordonnés.

Résoudre le conflit

Confrontez les collaborateurs en conflit, et essayez de trouver un terrain d’entente. Ne donnez pas votre propre opinion, exprimez-leur plutôt votre mécontentement. Dans le cas d’un problème d’ordre personnel, expliquez-leur la répercussion de leur agissement. Si le conflit est d’ordre professionnel, évaluez le vrai fond du problème. Faites-leur comprendre qu’il serait judicieux pour eux, mais aussi pour la société, qu’ils trouvent un terrain d’entente. Si le problème persiste malgré vos efforts, n’hésitez pas à provoquer des réunions ou à utiliser un médiateur extérieur. Un conflit entre collaborateurs est toujours problématique. En effet, nuisant à l’équipe entière, mais aussi à l’entreprise, il doit impérativement être résolu au plus vite. Soyez strict et juste dans sa résolution. Privilégiez la réconciliation des deux équipes au plus vite.

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La pire semaine pour l’or depuis 1983

En une semaine, l’or a plongé de 9 %, sa plus forte baisse depuis près de 37 ans. Alors que les bourses s’effondraient sous le coup des annonces successives concernant le coronavirus, le métal précieux a brusquement perdu sa valeur refuge. 

C’est la pire semaine pour l’or… depuis 1983. Le métal jaune avait pourtant atteint un pic de sept ans,  lundi dernier, à 1700 dollars, alors que les cours du pétrole dévissaient, suite à la rupture de l’alliance OPEP+. Mais la tendance s’est brusquement inversée à partir du moment où l’OMS a déclaré le stade de la pandémie pour le coronavirus, et que les États-Unis ont fermé leurs frontières à l’Europe. L’or s’est effondré, perdant près de 200 dollars. Un plongeon à l’unisson des places boursières, ce qui est très inhabituel, puisque d’ordinaire, lorsque les actions chutent, l’or grimpe, c’est un actif refuge pour les investisseurs.

Éponger les pertes

Mais cette valeur refuge du métal précieux a cette fois disparu. Les pertes des investisseurs sur les autres actifs, comme les actions et les matières premières, ont été trop fortes. Contraints à payer de lourds appels de marge, ils ont vendu leur or pour éponger leurs pertes.

L’or n’est pas le seul métal précieux à souffrir. L’argent a perdu près de 9 %, sa plus forte baisse depuis 2011. Le platine a subi sa plus forte chute hebdomadaire de son histoire, de même que le palladium, -34 % en une semaine !
Le palladium était pourtant devenu plus cher que l’or, grâce au retour en grâce des voitures à essence en Europe, qui utilisent plus de palladium que les voitures diesel, dans les pots d’échappement.

Deux revers simultanés pour le palladium

Mais le métal précieux connaît deux revers de fortune simultanés : l’annonce par BASF et deux groupes miniers sud-africains d’un procédé pour remplacer le palladium par plus de platine, moins cher, dans les catalyseurs, permet de penser que l’on va pouvoir remédier au déficit qui avait provoqué la flambée des prix de ce métal. Et le palladium subit comme l’or le contrecoup de la chute des bourses, affolées par la progression du coronavirus et ses conséquences sur les échanges.

RFI