Quelques règles pour bien utiliser les hashtags

L’hashtag est devenu un phénomène de mode qui regroupe souvent nombre de personnes autour d’une cause. Depuis quelques mois, un hastag porte la bannière de la révolte des femmes. Ils se centralisent sur des thèmes qui peuvent nous servir de guide pour nos centres d’intérêt.

Outil tendance sur les réseaux sociaux, le hashtag se soumet à certaines règles d’usage que plusieurs d’entre nous ignorent. En voici donc 7 recommandations essentielles.

Règle 1 : Soyez précis

Veillez à ce que le terme que vous utilisez soit aussi précis que possible. Par exemple, si vous utilisez le terme #Photo pour vos photos de vacances, sachez que votre hashtag sera noyé dans une infinité de photos qui n’ont rien à voir avec votre thème : photos de mariage, d’animaux, de nature morte, etc. Pour cela, vous devez être aussi précis que possible #PhotoVacances. Vous pouvez même l’être davantage en donnant plus de détails descriptifs sur vos photos : #PhotoVacancesSoleil.

Règle 2 : Choisir un hashtag efficace et concis

Avant de créer votre hashtag, pensez à vérifier s’il est déjà pris ou pas. Si vous être en train de le faire sur Twitter, vous pouvez utiliser « Topsy ». Ce logiciel vous permet d’obtenir la liste des tweets qui utilisent votre hashtag. Pour un hashtag efficace, faites preuve de concision. Une règle d’or à suivre : pas plus de 140 caractères. Autrement vous risquez de tomber sur d’autres hashtags qui n’ont rien à voir avec le vôtre. Ce qui peut constituer une réelle contrainte surtout si vous faites la promotion d’un produit ou d’un événement.

Règle 3 : Bannir la ponctuation et les espaces

Cela peut sembler banal pour certains, mais beaucoup de novices ignorent toujours cette règle assez basique. En effet, un hashtag ne doit contenir aucun espace ni signe de ponctuation. Si vous ne respectez pas cette règle votre statut ou photo ne seront pas regroupés dans la catégorie qui les représente.

Règle 4 : La majuscule

Même si le hashtag est constitué d’un groupe de mots écrits sans espacement, il est important de savoir que la première lettre de chaque mot doit être en majuscule. Autrement votre hashtag ne sera ni reconnu ni considéré comme tel. Nous ne dirons pas que vous ne pouvez pas créer un hashtag de cette manière, mais vous risquez de passer pour un novice sur les réseaux sociaux.

Règle 5 : Un nombre limité de hashtag

Qui d’entre nous n’a pas un ami sur Facebook par exemple qui termine ses statuts par une infinité de hashtag. Le comble, c’est qu’il suffit d’un coup d’œil pour vous rendre compte que tous ces hashtags (ou la plupart) illustrent la même idée. Ainsi, pour passer pour un pro des réseaux sociaux, vous devez savoir que vous ne devez pas dépasser les 3 hashtags. Ceci concerne spécialement Twitter et Facebook.

Règle 6 : Mesurer la popularité de votre hashtag

Il ne suffit de créer un hashtag intéressant, vous devez également mesurer son succès sur la toile mais surtout sur les réseaux sociaux. Pour cela, vous pouvez utiliser « Hashtagify ». Ce logiciel vous permet de tracer tout le réseau de mots autour de votre hashtag à savoir les mots clés qui y sont liés, les tweets correspondants, les langues d’influence, etc. D’autres logiciels proposent le même service, mais celui-là a l’avantage d’être gratuit !

Règle 7 : Répondre instantanément

Surtout si vous êtes en train de créer un événement, pensez à répondre aux messages instantanément. Sur les réseaux sociaux, les gens sont de plus en plus pressés. Ne leur laissez pas le temps de passer à autre chose. Répondre vite est la garantie de retenir leur attention.

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Coronavirus : le championnat de France suspendu, la Ligue des champions et l’Euro menacés

La Ligue de football professionnel (LFP) a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre les championnats de France de Ligue 1 et de Ligue 2, en raison de l’épidémie de coronavirus. L’UEFA a pour sa part annoncé le report des prochains matchs de Ligue des champions et de Ligue Europa. La tenue de l’Euro 2020 pourrait, elle aussi, être menacée.

Le Conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) « a décidé à l’unanimité ce vendredi 13 mars de suspendre immédiatement les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 jusqu’à nouvel ordre », peut-on lire dans un communiqué. La France est l’un des pays européens les plus touchés par l’épidémie de coronavirus.

Quelques jours plus tôt, le 10 mars,  l’instance avait décidé de faire disputer les matchs de L1 et de L2 à huis clos jusqu’au 5 avril prochain, après la décision du gouvernement français d’interdire les rassemblements de plus de 1 000 personnes. Mais l’allocution télévisée du président français Emmanuel Macron, ce jeudi, a changé la donne.

Les matchs de Ligue des champions et de Ligue Europa de la semaine prochaine ont été reportés par l’UEFA, a annoncé l’association dans un communiqué. Elle pourrait également annoncer, le 17 mars, le report d’un an de l’Euro 2020, prévu en juin et juillet prochains, lors d’une réunion avec les 55 fédérations affiliées à l’UEFA.

« Au vu des dernières informations sur la propagation du Covid-19, et de décisions gouvernementales, les matchs de la semaine prochaine sont reportés », peut-on lire sur un tweet de l’UEFA.

Championnats suspendus dans de nombreux pays

Déjà, la Fédération française de football (FFF), en charge du football féminin, des amateurs et des jeunes avait annoncé le 12 mars la suspension de toutes ses compétitions. « C’est officiel. C’est une décision logique. À un moment donné, il faut ériger la santé comme une priorité. Il s’agit de la meilleure formule à adopter de ne pas donner une date de reprise des compétitions. On s’adaptera en fonction de l’évolution de la situation. Tout est à l’arrêt ou presque, qu’il s’agisse du foot ou d’autres sports », a confié, sous couvert d’anonymat, un dirigeant d’un club de Ligue 1.

Dans les clubs, les joueurs professionnels poursuivront néanmoins les entraînements. « Les clubs prendront des précautions nécessaires », poursuit ce dirigeant.

La décision de la LFP n’est pas surprenante. L’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et les États-Unis ont également suspendu leurs championnats jusqu’à nouvel ordre. L’Angleterre s’apprête à faire de même, et l’Allemagne, qui a maintenu sa journée de championnat du 14-15 mars mais à huis-clos, pourrait décider de suspendre la Bundesliga.

 

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10 conseils pour accélérer votre business

Si l’accélération dans le business se fait ressentir un peu partout, il existe de bonnes pratiques pour la réaliser dans de bonnes conditions. Selon une étude de Mazars réalisée par Data Observer et Opinionway, il y en aurait 10 qui s’avéreraient pertinentes. Zoom sur chacune d’entre elles et qui pourrait bien vous aider à booster votre business.

1 – Vitesse et précipitation : deux choses à ne pas confondre.

Lorsque l’on souhaite accélérer, force est de constater qu’il ne faut pas le faire dans n’importe quelle direction. L’accélération, voire le changement de business model, entraîne des conséquences sur chaque pan de l’entreprise alors autant ne pas se tromper de direction ou vouloir tout changer en une seule fois. Il est clair qu’une fois sortie la tête du guidon, la tendance peut être de partir rapidement dans toutes les directions sans prendre en compte l’impact sur les ressources. Il faut cependant savoir bien analyser les conséquences que le changement va produire, bien préparer les équipes et bien leur expliquer le sens où on veut aller. Parfois, il faudra prendre votre mal en patience et opérer un changement à la fois. A défaut, vous pourriez bien épuiser vos équipes.

2 – Établir un cap stratégique et rendre vos tactiques souples

Pour aller loin, vous devez bien définir votre vision. Il va vous falloir emmener vos équipes sur un chemin qui leur est inconnu. Vos tactiques doivent être souples et votre organisation doit savoir être agile pour pouvoir s’adapter à de nouvelles méthodes de travail. Il s’agit de bien définir vers où vous voulez tendre et comment vous comptez vous y rendre sans toutefois être trop rigide. Les 4 grandes tendances qui influencent les entreprises à accélérer : des clients toujours plus exigeants, l’écologie comme urgence, la réalité des nouvelles technologies et la mondialisation. Autant d’éléments à prendre en compte qui font que vous aurez du mal à tout faire en une seule fois.

3 – Le cœur de métier et sa raison d’être en premier

A trop vouloir effectuer de changements et s’adapter à la vitesse, on peut en perdre le sens de la mission de l’entreprise et son identité. Même si vous désirez accélérer vous devez garder en tête que vous ne devez pas oublier votre cœur de métier. D’ailleurs 85% des entreprises qui développent un nouveau business model le font en complément de celui-ci initial. N’oubliez pas de préserver vos valeurs. La prise en compte des nouveaux enjeux et technologies ne doit pas vous faire oublier qui vous êtes, ni le relayer aux oubliettes. Vous avez fonctionné d’une certaine manière et rien ne vous empêche de proposer des solutions alternatives sans délaisser votre cœur de métier. La tendance peut être également de faire un virage à 360° en apercevant une ouverture mais qui peut complètement transformer l’entreprise et vous pouvez y perdre tout le monde.

4 – Décider au plus près du terrain

Le terrain reste le meilleur endroit où vous pouvez avoir des retours sur les améliorations qui peuvent être faites dans votre entreprise. On le dit souvent « celui qui fait c’est celui qui sait ». L’innovation participative qui fait remonter les problèmes et dégager les solutions est de plus en plus courantes dans les entreprises où chacun contribue à l’amélioration des processus. Il ne faut pas non plus se déconnecter du client quand on est dirigeant car c’est bien lui qui va vous orienter, en général, vers les bonnes solutions.

5 – L’obsession de la satisfaction client

Il existe de nombreuses manières de satisfaire le client mais encore faut-il bien l’écouter. N’oubliez pas l’éternel conseil : « vous avez deux oreilles et une bouche » donc autant écouter votre client qui pourra vous donner non seulement vos avantages concurrentiels, vos défauts, vos perspectives d’amélioration par rapport aux problèmes rencontrés ou encore à ce que propose la concurrence, vous informer sur ce qu’il utilise et ce que vous pourriez lui offrir en complément de votre offre… Le client reste celui qui vous utilise et qui vous achète alors autant l’écouter en premier et voir comment vous pouvez le satisfaire encore et toujours plus.

6 – Choisir les bons partenaires

Cela peut paraître une évidence mais vous devez choisir des partenaires qui sont en adéquation avec votre nouvelle manière d’agir. Rien ne sert de proclamer que vous êtes pour le développement durable si tous vos fournisseurs sont anti-écolos par exemple. Il vous faut trouver des partenaires qui sont dans la même logique que vous et qui souhaitent atteindre les mêmes objectifs ou les ont déjà atteints.

7 – Placer les hommes au cœur du pilotage

Pour qu’un changement s’opère en toute harmonie, vous devez fédérer autour de vous le maximum de personnes. Si vous devez porter le changement, il ne faut pas le faire tout seul. Pour cela, il vous faudra faire en sorte que vos équipes s’approprient les nombreux changements à opérer surtout s’ils finissent par impacter la structure même de votre organisation. La résistance au changement est naturelle et vous devrez littéralement entrainer vos collaborateurs dans l’aventure. Pour cela, vous devrez montrer en quoi l’objectif est souhaitable et prendre le temps d’écouter les réticences et de parer aux objections. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver confronté à une démotivation générale.

8 – Réduire les cycles de reporting

Qui dit accélérer dit également prendre en compte que les changements vont s’exécuter de plus en plus rapidement. Alors autant avoir des retours très réguliers notamment pour faire remonter les informations sur ce qui marche bien et sur ce qui marche mal. N’oubliez pas que vous allez faire des choix non pertinents et il vous faudra par moment rectifier le cap et la stratégie. Ceci implique de bien analyser chaque situation afin de ne pas réaliser au bout de quelques mois que vous vous êtes trompé de direction ou qu’il existe un facteur bloquant que vous n’aviez pas pris en compte et pour lequel vous allez devoir trouver une solution.

9 – Déterminer les bons indicateurs

Suivant la voie où vous désirez aller, vous allez surement devoir mettre en place des indicateurs qui sont différents de ceux que vous utilisiez autrefois. L’écologie, la satisfaction client, la capacité à résister à la mondialisation ou encore la prise en compte des nouvelles technologies, entraînent la mise en place de nouveaux indicateurs. Il peut s’agit par exemple du taux de conversion si vous êtes sur internet, les délais de livraison ou encore l’information client. Il existe une kyrielle d’indicateurs possibles que vous devrez déterminer selon les situations et votre cap. N’hésitez pas à bien y réfléchir avant de vous lancer dans l’aventure pour les mettre en place dès le début.

10 – Mesurer l’impact sur l’humain 

Tout changement génère de la résistance comme le disions plus haut. Un des indicateurs qui ressort est celui sur l’impact humain. Il peut s’agir bien entendu de vos équipes qui risquent d’avoir du mal à s’adapter à cette nouvelle manière de faire qui engendre une forte accélération et une remise en cause de leurs habitudes. Certains se sentiront par exemple angoissés à l’idée d’en sortir car qui dit habitudes dit sécurité pour la plupart des gens même si cela n’est pas forcément vrai. Mesurer également l’impact sur la RSE en général reste une bonne pratique si vous souhaitez constater si votre action a de véritables impacts ou si elle ne risque pas de rester qu’une bonne intention.

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En quoi le théâtre d’improvisation peut vous aider ?

Vous n’y avez peut-être jamais pensé mais le théâtre représente une excellente manière de gagner en compétences pour vous ou pour vos équipes. Surtout l’improvisation possède de nombreux avantages qui peuvent vous permettre de progresser rapidement en compétences.

1 – Un entraînement à la prise de parole

Si vous avez du mal à prendre la parole en public et que vous ressentez un stress, le théâtre d’improvisation devrait rapidement vous habituez à mieux gérer celui-ci. Il vous force à aller sur scène et vous apprend le droit à l’erreur. Il vous aide globalement à oser et à ne plus vous soucier des apparences, ce qui pourra vous être utile autant si vous faites des conférences que si vous devez animer des réunions d’équipe. Vous prenez l’habitude de prendre la parole et banalisez l’exercice. Vous apprenez à oser ! Mieux il vous entraîne également à prendre des choix rapidement car vous n’avez que quelques secondes pour vous lancer dans une voie ou dans une autre. A vous d’oser !

2 – Le développement de l’écoute active

Le théâtre d’improvisation recèle cet avantage qu’il développe votre écoute active. Vous devez écouter très attentivement ce qui se passe lorsque vous êtes sur scène car vous devez rebondir sur un scénario totalement imprévu. Vos facultés d’écoute devraient rapidement augmenter et vous apprenez à laisser à chacun sa place et son temps de parole. Il ne s’agit pas d’occuper tout le temps de disponible mais bien de laisser à chacun le temps de s’exprimer.

3 – La prise de parole et la diction

Dans l’improvisation, vous devez être clair et bien vous faire comprendre. Vous devez donc rapidement améliorer votre diction et faire comprendre, par exemple, quel rôle vous jouez en quelques secondes. Vous transmettez mieux vos messages et vous apprenez à utiliser les mots essentiels et les plus percutants pour faire comprendre la situation à vos partenaires de jeux. D’autre part, vous apprenez à mieux capter l’attention.

4 – Le développement de l’esprit d’équipe

Quand vous êtes sur scène, il s’agit avant tout de faire avancer le collectif que ce soit par des propositions intéressantes mais également par le fait que vous devez parfois vous entraider les uns les autres. Si vous souhaitez souder une équipe, il s’agit donc d’un excellent moyen pour qu’ils se retrouvent ensemble et de plus à devoir participer à un but commun. Vous pouvez ainsi renforcer l’esprit d’équipe et le faire avec la vôtre.

5 – Apprendre à se servir de son corps

Le théâtre d’improvisation vous fait beaucoup jouer avec votre corps afin de mimer une situation. Vous pouvez apprendre à mieux vous servir de votre langage corporel qui d’ailleurs passe bien plus de message que votre voix. Vous prendrez donc plus en compte celui-ci lorsque vous passez un message et apprenez à mieux occuper l’espace en conférence par exemple. Plutôt que de rester statique, vous aurez tendance à mieux vous déplacer sur la scène afin de garder l’attention de vos auditeurs

6 – Être plus drôle

Bon cela peut paraître évident mais le fait d’être dans l’improvisation entraîne souvent qu’elle se dirige vers des situations plutôt rocambolesques et drôles. Vous apprenez à maîtriser des personnages que vous pourrez même jouer sur scène devant un auditoire comme une conférence surtout si vous êtes maître de cérémonie. Vous intégrez ce qui fait rire grâce à vos partenaires et pouvez même tester des formes d’humour et voir l’impact sur un public.

7 – Le développement de la créativité

Si sortir du cadre de travail de l’entreprise est évidemment bénéfique pour la créativité, faire de l’improvisation vous permet de davantage développer votre créativité. Les nombreuses situations créées que ce soit lors des entraînements ou des joutes vous incitent à libérer votre créativité. Certaines situations font d’ailleurs penser à un brainstorming comme le fait qu’il ne faille jamais rejeter une idée mais bien toutes les accepter.

8 – Un exercice bénéfique pour vos équipes

Bien entendu ce qui s’applique à vous s’applique également à vos équipes. Si l’esprit d’équipe peut être renforcé, comme nous l’avons vu plus tôt, vous pouvez permettre ainsi au plus timide d’oser mais également mettre vos salariés dans des situations inhabituelles qui vous permettront de détecter des compétences que vous n’aviez pas perçues. Certains timides peuvent s’avérer d’excellents orateurs ou peuvent rapidement prendre des décisions qui vous mettront sur la bonne voie par exemple.

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Coronavirus : ces pays africains au bord du gouffre financier

Pour juguler une crise quasi inévitable, les grands producteurs de l’or noir du continent sont contraints de réviser leurs prévisions budgétaires, basées sur un baril supérieur à 50 dollars pour tous. A des degrés différents, une douzaine de pays africains sont particulièrement exposés et vulnérables.

Pas d’accord entre les pays producteurs de pétrole Opep et non Opep, à la sortie de la réunion du 6 mars, créant une onde de choc sur les marchés pétroliers, alors que l’économie mondiale subit les affres de la pandémie de coronavirus (COVID-19). Le baril a perdu plus de 30 % de sa valeur, le lundi suivant, en conséquence de la décision d’Arabie Saoudite d’augmenter la production pétrolière d’Aramco d’un million de barils, dans une tentative de faire plier la Russie, peu encline à suivre les quotas exigés par l’Opep. Dans sa prévision budgétaire 2020, Moscou table sur un baril à 42 dollars. Le brut de référence Brent s’est échangé à 35 dollars le vendredi 13 mars sur les marchés. En Afrique, les effets de cette guerre en pleine crise sanitaire se font ressentir chez les principaux pays producteurs de pétrole du continent. En tête du peloton, le Nigeria, premier producteur africain de pétrole est sans doute l’économie la plus menacée du continent.

Le Nigeria révise à la baisse ses prévisions budgétaires

La baisse des prix du brut suscite une vive inquiétude des autorités d’Abuja,  qui dans leur prévision budgétaire ont tablé sur un baril à 50 dollars dans le pire scénario. D’où l’inquiétude perceptible dans les déclarations du ministre nigérian des Finances, Zainab Ahmed, qui anticipe sur les difficultés du Nigeria à maintenir son budget record de 33,8 milliards de dollars proposé par le président Muhammadu Buhari, en octobre.

À la fin de l’année dernière, le gouvernement nigérian avait fixé le prix du pétrole à 57 dollars le baril dans son budget 2020, prévoyant que l’économie devrait croître de 2,93 % la même année. Le pétrole génère plus de la moitié des recettes publiques du premier producteur africain, en chute de plus de 20% depuis le début de l’épidémie. La Chine, épicentre du virus, représente le ¼ des importations nigérianes et aliment une grande partie de la chaîne d’approvisionnement perturbée. Première économie africaine, le Nigeria et sa population d’environ 200 millions d’habitants redoutent une propagation du Covid-19 dans ce pays où les infrastructures sanitaires restent vulnérables. A l’annonce du premier cas, la Nigeria stock exchange (NSE) a perdu 980 millions de dollars.

Un coup dur pour une économie déjà fragile et à peine sortie d’une récession entamée en 2016, après la chute des prix du pétrole en 2015. Les chiffres officiels font état d’une contraction de l’économie de 1,58 % en 2016 et une faible croissance de 0,82% en 2017. En 2019, année de la véritable reprise, la croissance nigériane s’est chiffrée à 2,27 % contre 2,91 en 2018. Le pays endetté à hauteur de 85 milliards de dollars et particulièrement vulnérables aux chocs exogènes se prépare à un retour sur les marchés obligataires avec 3 milliards de dollars de nouvelles offres d’euro-obligations, au risque d’emprunter à des taux exorbitants. La situation nigériane n’est pas sans rappeler celle de l’Angola, deuxième producteur africain.

L’Angola, vers une nouvelle récession

Les exportations pétrolières génèrent plus de 70% des recettes budgétaires de l’Angola. En récession depuis la crise de 2015, le pays s’attendait à une croissance de 2,8% du PIB, selon les chiffres de la Banque africaine de développement (BAD). Ainsi, le choc pétrolier ne pouvait pas survenir à un pire moment. Le pays qui a produit 1,39 million de barils de pétrole par jour en février, selon l’Opep est déjà empêtré dans une crise, qui sera exacerbée par cette guerre des prix au pétrole. Dans un communiqué publié mercredi, l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG), a déclaré étudier l’impact de baisse mondiale des prix du pétrole et des dispositions à prendre pour face. Dans sa prévision budgétaire de 2020, l’Etat est parti sur la base d’un prix moyen de 55 dollars le baril, largement au-dessus des prix actuels. L’Angola doit également faire face à la baisse de sa production pétrolière estimée à – 9 % en 2018, mais aussi au vieillissement des infrastructures pétrolières et aux mauvaises performances des nouveaux gisements a estimé la BAD.

En raison de la dépréciation de la monnaie locale (Kwanza), la dette publique du pays a grimpé à 95% PIB en 2019. La baisse des recettes pétrolières éloigne les perspectives d’une baisse de la dette à 89,9% du PIB en 2020, prédit par le FMI, dans un contexte d’une forte inflation à 17,2 % en 2019. Les perspectives moroses induites par le COVID-19 ont également contraint l’Algérie, troisième producteur africain du pétrole à revoir sa stratégie.

Fonte des réserves de changes algériennes

L’Algérie est l’autre pays particulièrement exposé aux fluctuations des prix du pétrole. Mardi 10 mars, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a consacré une réunion de travail à l’évolution des prix du pétrole. Plusieurs mesures ont été annoncées, notamment l’élaboration d’une loi de Finances complémentaire pour lever certaines incohérences de la loi de Finances 2020. Il y sera inclus des mesures pour mieux s’adapter à la baisse des prix du pétrole ont précisé les autorités d’Alger. Le projet de budget 2020 table sur un cours moyen de 50 dollars le baril et un déficit de 7 % du PIB. Un désastre pour un pays dépendant des hydrocarbures pour ses recettes en devises et à près de 50% pour ses recettes budgétaires. Les réserves de change ont chuté de façon marquée, passant de 198 milliards de dollars en 2014 à 63,8 milliards de dollars à fin 2019. Mais à la différence de l’Angola et du Nigeria, la dette publique algérienne a été de 45% du PIB en 2019, contre 26% du PIB en 2017, alors que la dette extérieure demeure faible et représente 2% du PIB.

Les inquiétudes sur les économies nigérianes, algériennes et angolaises planent également sur neuf autres pays producteurs. L’Egypte a, depuis la découverte du gisement de Zohr, mis le secteur des hydrocarbures au cœur de sa stratégie de développement. La Libye plongée dans une crise politique devrait aussi pâtir de cette baisse, mais également la République du Congo, la Guinée équatoriale, le Ghana, le Sud Soudan, l’Afrique du Sud, le Tchad et le Soudan.

afrique.latribune.fr

Des os imprimés en 3D

Une nouvelle méthode d’impression 3D mise au point par une société danoise propose des implants osseux biocompatibles et sur-mesure qui disparaissent progressivement au fur et à mesure que les os organiques se reconstituent. 

Les imprimantes 3D ont d’abord été réservées aux designers et aux architectes pour concevoir des maquettes et puis ensuite construire des maisons. On imprime aussi des pizzas grâce à des encres culinaires. Les industriels les utilisent pour fabriquer des pièces de moteurs d’avion. La matière vivante s’imprime également, pour produire des bribes de tissus humains pouvant être ensuite transplantés.

Si la recherche médicale peine encore à générer par impression 3D, un organe humain complet, la jeune pousse Particle3D danoise a mis au point une technique permettant déjà de réaliser sur mesure, des parties entières de notre squelette.

Habituellement, un implant classique est constitué de polymères ou des métaux comme le titane pour créer les os artificiels. Mais le fondateur de la société danoise qui avait rencontré des problèmes de rejets avec ses prothèses métalliques a imaginé de les produire autrement. Son encre biocompatible pour imprimante 3D est à base de particules poudreuses de calcium et de phosphate associés à des acides gras.

Cette matière déjà employée en chirurgie reconstructive nécessitait de sculpter à la main la forme précise du futur implant. Particle3D a automatisé le procédé. Tout commence par un scanner de la zone du corps où sera implanté l’os, ensuite un logiciel analyse la forme précise de l’implant, et l’imprime en 3D avant son envoi au bloc opératoire.

Cette prothèse a l’avantage d’avoir une structure poreuse, et c’est ce qui représente tout l’intérêt de la méthode. Les vaisseaux sanguins et les parties osseuses colonisent ce substrat artificiel pour se reconstituer naturellement au fil du temps. La prothèse finira par se dissoudre, laissant place aux os biologiques. Ce processus réduit le risque de douleurs chroniques et d’infections tout en évitant au patient de nouvelles interventions obligatoires comme c’est le cas actuellement pour retirer les broches et les prothèses classiques. Cette innovation séduit autant les Terriens que les futurs explorateurs de la planète Mars.

L’agence spatiale européenne envisage dans le cadre des missions spatiales d’utiliser des imprimantes 3D similaires afin de produire des tissus vivants ou des os de remplacement pour les astronautes qui seraient blessés au cours de leurs missions.

RFI

Éliminatoires CAN 2021: les troisième et quatrième journées reportées

La Confédération africaine de football (CAF) a reporté ce vendredi 13 mars les rencontres des 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2021, prévues fin mars. Plusieurs Fédérations et sélectionneurs avaient interpellé la CAF sur le risque lié à la progression du coronavirus dans le monde.

La question ne se pose plus. La CAF a finalement reporté les 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2021, prévues fin mars.

Le coronavirus est passé par là. Et surtout, le trop grand nombre de joueurs devant se déplacer entre le continent européen et africain a pesé dans la balance comme l’explique le communiqué de la CAF. « Suite à la requalification de la crise sanitaire mondiale actuelle du Covid-19 ou Coronavirus, en pandémie par L’Organisation mondiale de la santé, compte tenu également des difficultés de déplacements de plus en plus grandes à travers le monde et consciente que la plupart des joueurs qui composent nos sélections africaines évoluent hors du continent, la CAF estime que l’organisation des matches éliminatoires de la CAN 2021 (3e et 4e journée) ne peut être assurée convenablement. En conséquence, elle décide du report des matchs des 3e et 4e journées à une date ultérieure .» En fonction de l’évolution de l’épidémie, la CAF proposera dans un deuxième temps un nouveau calendrier.

Plusieurs pays du continent touchés par la pandémie de Covid-19

« Est-ce que la CAF sait qu’il y a le coronavirus dans le monde ? Ou peut-être qu’ils prennent toutes les équipes pour des cobayes ? », interpellait Claude Le Roy, sélectionneur du Togo, en début de journée. Le coach des Éperviers mettait en avant « la santé des joueurs avant tout ». Le Togo devait affronter l’Égypte, un pays touché par l’épidémie.

Le Burundi avait d’ores et déjà informé que les joueurs évoluant en Europe ne seraient pas convoqués. Une mesure prise après la décision du ministère de la Santé qui exige 14 jours de quarantaine pour les personnes arrivant sur le sol burundais. Et la Fédération burundaise de football avait même lancé un appel à la CAF pour « étudier les modalités d’organisation de ces matches afin de permettre la participation de tous les joueurs qualifiés ».

Ces derniers jours, plusieurs pays du continent touchés par la désormais pandémie de Covid-19 ont pris des mesures drastiques. L’Algérie a annulé toutes ses manifestations, notamment sportives. Le Maroc a de son côté décrété le huis clos pour tous les matches de football, tout comme l’Égypte. Madagascar, le Rwanda et le Kenya interdisent désormais tous les rassemblent sportifs. Le Lesotho suspend carrément tous les voyages internationaux depuis et vers son territoire.

Le sélectionneur de la Gambie, Tom Saintfiet, avait aussi réclamé le report des rencontres des éliminatoires de la CAN 2021 prévues à la fin du mois de mars pour cause de coronavirus. Il a été entendu.

Les Qualifications à la CAN Féminine 2020, prévues du 6 au 14 avril 2020, ainsi que les Qualifications à la Coupe du monde féminine U20 prévues du 20 au 29 mars 2020, sont également reportées.

RFI

Coronavirus: pas facile d’enseigner à distance!

Suite à l’annonce, jeudi soir, par le président Emmanuel Macron de la fermeture dès lundi et jusqu’à nouvel ordre, de toutes les crèches, écoles, collèges, lycées et universités pour limiter la propagation du coronavirus, l’inquiétude grandit chez les parents qui s’inquiètent des conséquences d’une telle mesure. Pour pallier à la fermeture des établissements scolaires, les élèves devront suivre un enseignement à distance.

A virus exceptionnel, conditions d’enseignement exceptionnelles ! Et pour assurer la continuité pédagogique de plus de douze millions d’élèves, de la maternelle au lycée et de plus d’un million et demi d’étudiants à l’université, l’Éducation nationale met à disposition les ressources du Centre national d’enseignement à distance (Cned).

Des ressources disponibles sur la plateforme numérique « Ma classe à la maison », qui comporte deux volets : le premier propose des exercices qui portent sur les programmes de la grande section à la terminale ; le second volet lui, est une sorte de « classe virtuelle » où le professeur fait cours à ses élèves par visioconférence.

Les syndicats s’inquiètent

Autre outil disponible : les espaces numériques de travail (ENT). Ce sont des réseaux propres à chaque établissement et qui sont déjà très répandus dans le second degré, mais beaucoup moins dans le premier. Élèves et enseignants y échangent cours, exercices, mais aussi des messages.

Pourtant, les syndicats s’inquiètent et dénoncent déjà une solution qui renforce les inégalités.  Quid en effet des 5% d’élèves qui ne possèdent pas d’ordinateurs chez eux ou de ceux dont les parents n’ont pas les compétences pédagogiques suffisantes pour donner les cours à la maison ?

« C’est totalement de leur génération »

Cela fait déjà plusieurs années que Dominique Trinephi, professeure d’anglais dans un collège parisien, se sert des outils numériques avec sa classe : compréhension écrite et orale, exercices interactifs.

Pour elle, c’est un fonctionnement particulièrement adapté aux élèves : « C’est totalement de leur génération. Il y a des dates limites pour rendre les devoirs. Sur les sites que j’utilise, je suis prévenue quand les élèves y vont. S’ils n’y vont pas avant l’heure de rendu, ils ont une mauvaise note. Mais avec les élèves, j’ai prévu aussi de monter un groupe WhatsApp. On se voit par vidéo-conférence au moins une fois par semaine. Et ceux qui veulent et ceux qui ont besoin de me contacter peuvent me contacter pendant les heures de la journée, même si ce n’est pas les heures de cours. Ma seule inquiétude, c’est la motivation des élèves quand ils vont revenir ». Car ce ne sont pas des vacances. Pour assurer un suivi pédagogique efficace, les élèves doivent donc aussi rester sérieux et être encadrés à la maison.

« Il y a des élèves qui n’ont pas accès à internet »

Beate Reckmann est professeur d’allemand dans un collège et lycée en banlieue parisienne. L’internet, elle l’utilise souvent et avec enthousiasme pour travailler avec ses élèves. Ses classes échangent par exemple avec des classes allemandes sur des plateformes virtuelles, ils y mettent des vidéos pour se présenter à leurs camarades allemands et organisent en commun des ateliers virtuels. Mais ces travaux se font en classe.

En ce qui concerne l’enseignement virtuel à distance, Beate Reckmann est beaucoup moins convaincue. Selon elle, cela va creuser les inégalités entre bons et mauvais élèves. « Moi, ma crainte, c’est la suivante. Je pense qu’il y a des élèves qui seront motivés pour continuer à apprendre et il y a des élèves qui vont en profiter : plutôt que d’être à 15 heures devant leur poste pour suivre un cours virtuel, ils vont préférer jouer au foot. Ils ne vont pas avoir la motivation de continuer à apprendre. Et puis, il y a des élèves qui n’ont carrément pas accès à internet. J’ai demandé aux élèves combien d’entre eux auront leurs parents chez eux la semaine prochaine parce qu’ils font du télétravail, c’était la moitié de la classe. Les élèves, pour pouvoir se servir de cet outil et participer à une classe virtuelle, par Skype par exemple, ils ont besoin d’un encadrement ou d’aide en tout cas d’un adulte. Et j’imagine qu’ils seront quand même nombreux à ne pas avoir cette aide-là à la maison. Et cela va creuser encore les inégalités ».

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, rappelait pourtant jeudi soir: « Ce qui est important, c’est qu’aucun enfant ne reste au bord du chemin ».

RFI

Comment faire de soi une marque ?

Les entrepreneurs et leurs entreprises qui se sont confondus sont légions quel que soit le secteur d’activité. Cependant plus d’un y sont davantage propices comme la mode, les restaurants, les maisons d’édition… Il est certain que dans un contexte de la mondialisation, il faut en amont penser à la prononciation et au sens de son nom dans une langue étrangère qui peut devenir un atout comme un frein et de nombreuses entreprises ont dû changer leur nom.

Dirigeants ou salariés, nous cultivons à peu près tous aujourd’hui notre image et notre notoriété, particulièrement grâce au web. Pour ce faire, nous utilisons notre nom pour qu’il devienne une marque encrée dans les mémoires et une véritable référence pour nos cibles. Faire de soi une marque ou pourquoi et comment développer son personal branding ? Dynamique vous conseille.

Pourquoi faire de soi une marque ?

Depuis toujours, le nom de certains hommes est porteur de références qui ont traversé les siècles, qu’il s’agisse d’André Le Nôtre pour la réalisation des jardins à la française, Monsieur Lépine devenu une véritable institution avec son concours d’invention, ou encore Monsieur Poubelle dont le nom est entré comme un mot courant de notre vocabulaire. Plus récemment, Cyril Lignac a fait de son nom une valeur de l’art culinaire qui lui a permis d’ouvrir plusieurs restaurants mais aussi de créer son propre magazine. De nombreuses stars profitent également de leur célébrité pour décliner leur nom en parfum ou marque de vêtements.

Aujourd’hui, tout un chacun développe plus ou moins son personal branding. En tant que dirigeant d’entreprise, faire de son nom une marque permet de se construire une notoriété et une image positive, pour se démarquer de ses concurrents. A terme, cette démarche permet à l’entrepreneur de devenir une référence dans son domaine, d’être synonyme de valeurs pour ses partenaires, de créer un sentiment d’appartenance, et également de gagner des clients et donc de développer son chiffre d’affaires. Du côté des salariés, construire son personal branding est un moyen de faire la différence lors d’une recherche d’emploi, ou d’être approché directement et d’ainsi pouvoir saisir des opportunités. Enfin, cette démarche permet de travailler sur soi-même, d’apprendre à mieux se connaitre et accroître sa confiance en soi.

Comment procéder pour devenir une marque ?

S’il permet de répondre à des enjeux considérables pour son utilisateur, le personal branding repose sur la mise en œuvre d’une véritable stratégie de communication. La première étape consiste à déterminer votre profil en vous attachant notamment aux faits marquants de votre histoire : votre domaine d’expertise, vos forces, vos valeurs, vos faiblesses, votre vision à 5 ans voire plus. L’avis de l’entourage, amis et clients par exemple, est très important, d’une part pour calibrer votre image au plus juste, et d’autre part pour la résumer à des points essentiels et d’intérêts pour vos cibles, mais aussi différenciants.

Selon le profil arrêté, il convient ensuite de définir son message, ses actions de communication et les moyens employés. Les outils les plus couramment utilisés, que ce soit par les salariés ou les dirigeants, sont les blogs, les réseaux sociaux, la participation à des évènements professionnels (salons, conférences, petits déjeuners débats…) ou encore les communiqués de presse. D’autres, moins répandus, comme la réalisation d’une application pour téléphone ou la publication d’un livre, existent également.

Quelle vigilance quand on devient une marque ?

Faire de son nom une marque n’est pas anodin et requiert une attention particulière. Dans le choix des outils tout d’abord, rien ne sert de se lancer sur tous les fronts en même temps. Il est en effet préférable d’avoir un seul profil bien complet plutôt que plusieurs mal renseignés. Ensuite, les informations et les messages diffusés doivent être cohérents entre eux pour un ensemble homogène, qui ne soient pas contradictoires avec votre image ou vos objectifs. De plus, ils doivent être clairs pour être facilement mémorisés. Concernant la fréquence de diffusion des messages, il est important d’être actif et de publier régulièrement des contenus, pour développer votre visibilité d’une part, celle-ci prenant du temps à s’installer, mais aussi pour maintenir l’intérêt des lecteurs d’autre part ; on parle alors d’animation de son réseau. Toutefois, chaque action doit être menée avec une certaine réflexion pour que les diffusions restent simples, pertinentes, et n’entravent pas votre vie privée selon les limites que vous vous êtes fixées.

Enfin, la vigilance doit aussi porter sur les informations qui pourraient émaner de tierces personnes. Pour se faire, vous devez surveiller ponctuellement les publications à votre sujet, de sorte à pouvoir supprimer ou signaler celles susceptibles de nuire à votre image le cas échéant.

 

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La petite sieste au travail, c’est permis ?

Le vendredi 13 mars fête la journée internationale du sommeil. Si aujourd’hui les bienfaits de la sieste sont bien connus tant pour la productivité que pour le bien-être la question peut se poser à plusieurs niveaux de sa place au sein de l’univers de travail. Zoom sur quelques questions essentielles.

Avec l’arrivée de la question du bien-être au travail, les entreprises ont créé de nombreux espaces de repos dans les locaux de l’entreprise. Ceci permettrait d’augmenter significativement la productivité notamment grâce à la concentration. Et la sieste rencontre un certain succès puisque selon un sondage réalisé par les Editions Tissot, 97 % pensent que la mettre en place est positif pour la productivité. Si l’unanimité semble proche, la possibilité de l’effectuer en entreprise pose encore problème puisque 57 % y voient « une pratique difficile ».

Ne pas venir en cas d’insomnie possible ?

Il est tout à fait possible de ne pas venir au travail après une nuit d’insomnie à condition que la situation soit exceptionnelle. Il ne s’agit pas de réaliser ce type d’absence tous les mois car si elle venait à désorganiser l’entreprise, le dirigeant peut alors envisager des sanctions.

Il faut avant tout que le salarié victime de celle-ci soit professionnel et prenne le soin d’avertir son employeur le plus rapidement possible afin qu’il puisse prendre les mesures nécessaires pour ne pas que l’entreprise s’en retrouve affectée.

On comprend qu’en cas d’absence imprévue et totalement involontaire, il ne puisse pas être sanctionné et que venir au travail notamment s’il doit y venir en conduisant, il puisse engendrer un accident sans le vouloir par somnolence au volant que ce soit par l’employeur ou l’employé. Il s’agit d’ailleurs probablement de la plus sage décision que ce soit pour des raisons de productivité ou de sécurité. On comprend bien que la vigilance pourra en être affectée et avoir un salarié somnoler ne fera guère avancer la performance de l’entreprise.

Il demeure que, normalement, toute absence doit être validée par le chef d’entreprise ou les personnes responsables. A défaut, elle pourrait vite passer pour une absence injustifiée et devenir susceptible de reproches. Il ne faut bien sûr pas confondre insomnie avec une fête trop arrosée la veille.

Pour la journée perdue, l’employeur peut accepter de la prendre sur les congés payés ou encore les RTT. L’employeur peut également décider de la faire récupérer sur plusieurs journées en partant plus tard par exemple.

La sieste est-elle autorisée au bureau ?

Sur le principe général, la sieste n’existe pas dans le code du travail ni dans les conventions collectives. Chacun devrait arriver frais et disponible chaque matin au bureau. Si vous dormez sur votre poste de travail en prétextant une petite sieste, la hiérarchie peut donc envisager de faire usage de son pouvoir de sanction.

Cependant, comme vous l’avez peut-être vu dans un cas médiatique récemment avec un éboueur qui dormait sur son lieu de travail, la sanction doit rester proportionnée à la faute et par rapport au métier exercé. Dans un métier de surveillance ou de sécurité, on imagine bien que cette faute pourrait être rapidement sanctionnée. Ceci a été confirmé par la chambre sociale de la cour de cassation du 20 décembre 2006 qui avait admis la faute grave alors qu’un moniteur de sport s’était endormi à son travail et avait laissé des enfants handicapés âgés de 7 à 10 ans sans surveillance.

Celle-ci n’est cependant pas applicable dans tous les cas et la même sanction ne saurait être attendue pour un salarié qui se serait endormi devant son ordinateur. Il reste que le temps de travail demeure une période où le salarié doit être en mesure d’effectuer son travail avec efficacité et être disponible.

Une bonne pratique à considérer tout de même

Malgré le fait que la sieste demeure non conforme au droit du travail, rien ne vous empêche de l’autoriser et elle peut-être parfaitement pratiquée lors des pauses (notamment déjeuner) ou même en dehors si vous laissez une certaine liberté à vos salariés.

Elle est surtout à considérer comme une action de bon sens car elle augmente la productivité de chacun notamment si la personne rattrape le temps au fur et à mesure de la journée. Vous pouvez la faire figurer dans votre règlement intérieur si vous souhaitez qu’elle se démocratise et en faire part à votre service de ressources humaines pour encadrer la pratique.

Avec la mise en place d’espaces sur les lieux de travail, cette pratique s’est bien démocratisée en France. La tendance reste de laisser de plus en plus de liberté aux salariés pour s’organiser comme ils l’entendent. Si cela ne peut pas être vrai pour tous les métiers, il faut bien considérer que le présentéisme ne sert à rien. L’accès à Internet permanent et les smartphones ont bien remis en cause les anciennes pratiques qui tendent à disparaître et le management à la BIG Brother a de moins en moins de sens dans une société où ce qui compte de plus en plus est le résultat. Au final, l’organisation du temps de travail devient de moins en moins à la charge de l’employeur et s’est transférée au collaborateur notamment depuis l’arrivée du télétravail.

 

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