Coronavirus : les compagnies aériennes africaines pourraient perdre jusqu’à 40 milliards de dollars

Selon une estimation de l’Association internationale du transport aérien, les compagnies aériennes africaines pourraient perdre jusqu’à 40 milliards de dollars en 2020, en raison des perturbations causées par le coronavirus. 

Les compagnies aériennes africaines pourraient perdre jusqu’à 40 milliards de dollars sur leur chiffre d’affaires global en 2020, en raison des perturbations causées par le coronavirus. C’est le sombre tableau qu’a dressé Raphael Kuuchi, envoyé spécial de l’Association internationale du transport aérien (IATA) lors d’une conférence de presse à Addis Abeba hier, mercredi 4 mars, rapporte Reuters.

Le Covid-19 plomberait ainsi un secteur pour lequel, fin 2019, l’IATA pronostiquait déjà des pertes d’environ 200 millions de dollars pour l’année 2020 dues essentiellement à l’environnement sectoriel africain, notamment les coûts d’exploitation deux fois plus élevés que la moyenne mondiale, conjuguée au faible taux de remplissage. Mais entre 200 millions de dollars et 40 milliards de dollars, le fossé est énorme.

Au niveau mondial, l’IATA prévoit jusqu’à 113 milliards de dollars de pertes pour le transport aérien si l’épidémie continue de se répandre au rythme actuel.

A ce jour, 80 pays à travers sont touchés. Ce qui porte un coup énorme aux réservations de vols, bien au-delà de la Chine. En Afrique, cinq cas de contamination ont été confirmés au Nigeria (1), au Sénégal (2) et au Maroc (2), le royaume ayant signalé son deuxième cas ce jeudi matin, une femme de retour d’Italie.

Suspension des lignes avec l’Italie ?

Face à l’épidémie, les compagnies aériennes africaines ont suspendu leurs vols à destination et en provenance de Chine. Ethiopian Airlines a, quant à lui, été très critiqué sur les réseaux sociaux pour être le transporteur africain qui poursuit ses liaisons avec l’empire du Milieu. Mais Son patron continue de penser que l’annulation de vols n’est pas la solution.

La plupart des malades identifiés en Afrique jusqu’ici provenant majoritairement d’Italie, les compagnies comme Kenya Airways, selon la presse locale, songent déjà à suspendre leurs liaisons avec ce pays d’Europe.

En raison de la propagation de l’épidémie, plusieurs événements internationaux sont annulés. Au Maroc, le Salon international de l’agriculture (SIAM) et le Forum Crans Montana n’auront finalement pas lieu.

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Coronavirus : le sport africain réagit

Bien que l’Afrique soit relativement épargnée au regard du nombre de cas et de décès observés sur les autres continents, les autorités politiques mais aussi sportives sont sur le qui-vive pour en éviter la propagation. Pour ce qui est du sport, ce sont de hauts responsables africains de compétitions de football et de basket qui sont montés au créneau.

La CAF sur la brèche

Pour ce qui est du football, ce ne sont rien moins que les responsables de la Confédération africaine de football (CAF) qui se sont montrés préoccupés par la situation. À Kinshasa où il se trouvait mardi, Constant Omari, premier vice-président de la CAF, a déclaré que la structure qui gère le football sur le continent était « en train de réfléchir aux dispositions à prendre  ». « Il y a trois jours, a-t-il dit, il n’y avait que peu de pays africains concernés. » Cela n’empêche que, pour répondre de manière appropriée, la CAF va s’appuyer sur sa commission médicale. « Elle va proposer des mesures urgentes au secrétaire général et au comité exécutif de la CAF », a-t-il indiqué, n’excluant pas que des mesures de huis clos soient prises à propos des prochaines rencontres continentales, à commencer par les quarts de finale retour de la Ligue des champions. Ceux-ci sont programmés ces premiers vendredi et samedi de mars.

La Basketball Africa League aussi

Sur un autre registre, le basket. Alors que la nouvelle ligue professionnelle panafricaine, la Basketball Africa League (BAL), devait donner son coup d’envoi le 13 mars près de Dakar, celui-ci a été reporté par crainte de la propagation du nouveau coronavirus Covid-19.

En tant que président de la BAL, Amadou Gallo Fall a expliqué que cette décision avait été prise « suite à la recommandation du gouvernement sénégalais concernant l’escalade des problèmes de santé liés au coronavirus ». Il a ajouté être « déçu » que « le coup d’envoi de cette ligue historique ne soit pas donné comme prévu » et en même temps content du « lancement très attendu de la BAL à une date ultérieure ».

Pour rappel, la Basketball Africa League est composée de 12 équipes issues de tout le continent. Elle devait voir ses compétitions démarrer dans la nouvelle et prestigieuse enceinte de la Dakar Arena de Diamniadio, située à quelque 30 km de Dakar, et ce, du 13 au 15 mars. Au total, ce sont 12 équipes de 16 joueurs qui sont appelées à y participer. Chaque équipe doit au moins compter huit joueurs de la nationalité de l’équipe représentée, quatre joueurs étrangers au maximum et pas plus de deux joueurs non africains. Outre Dakar, les villes du Caire, en Égypte, de Lagos, au Nigeria, de Rabat, au Maroc, de Monastir, en Tunisie, et de Kigali, au Rwanda, vont servir de cadre aux phases finales. Au moment où quatre pays concernés, sur les huit retenus pour la compétition, ont déjà diagnostiqué des cas du nouveau coronavirus Covid-19, on comprend que des mesures exceptionnelles soient prises pour le basket aussi.

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Votre site web : une opportunité à saisir

En quelques années, Internet est devenu un outil de vente omniprésent. Il n’est plus rare qu’une entreprise dispose de son propre site de vente ou qu’elle vende sur la toile par l’intermédiaire des grandes plateformes.

Si Internet attire de plus en plus de clients et que la connexion au réseau est devenue quasiment accessible où que l’on soit, une bonne partie des entreprises ne disposent toujours pas d’un site ou du moins pas d’un site performant. Zoom sur ce canal de vente.

Internet, pas forcément la poule aux œufs d’or.

Avant de commencer, il faut préciser que contrairement à bon nombre d’idées reçues, disposer d’un site internet n’est pas forcément signe d’un futur succès. Si c’est une première étape car il faut bien comprendre que celui-ci doit non seulement avoir du trafic mais également générer des ventes. Même si vous disposez d’un trafic intense, celui-ci se doit d’être qualifié. Ensuite, une fois un trafic qualifié établi, il faut que celui-ci se convertisse et que le taux de conversion soit bon notamment si vous faites appel à des campagnes payantes. Vous devez, en effet, générer avant tout de la marge.

Commencez par une interface attirante et professionnelle.

Avoir un site internet c’est bien mais avoir un site internet peu attractif et lent n’est pas forcément valorisant pour votre entreprise. La plupart des sites de vente en ligne se ressemblent et ne valorisent pas l’entreprise. Pour vous démarquer, il faut avant tout que votre interface vous représente notamment en étant aux couleurs de votre marque, avec un affichage dynamique et un graphisme original. Celui-ci peut seulement vous servir de site vitrine mais doit tout de même faire preuve d’un minimum de professionnalisme. Dans le cas inverse, il ne faudra pas hésiter par passer par un professionnel spécialisé dans la conception de site internet.

Le référencement naturel comme impératif.

Si votre site internet est un site e-commerçant, vous devez tenir compte du référencement naturel. Avoir un site internet c’est bien mais avoir un site internet visible c’est mieux. Le référencement naturel correspond aux sites visibles lors de recherches sur les moteurs de recherche. Il a l’avantage d’être gratuit même s’il impose un travail régulier. Quelques bonnes pratiques de base sont à prendre en compte comme les mots-clés que vous utilisez et que vous pouvez inscrire dans les « balises-titres » de vos pages. Il s’agit d’anticiper les mots clés tapés par les internautes quand ils recherchent votre produit. La qualité des fiches-produits ou de la description de vos services jouent énormément sur votre position dans les moteurs de recherche comme Google. Alors, faites-en sorte qu’elles soient lisibles et qu’elles contiennent toutes les informations utiles aux clients.

Le référencement payant.

Globalement appelé le SEA, acronyme de Search Engine Advertising, il vous permet d’afficher votre site sur les moteurs de recherche. Vous pouvez ainsi décider de payer votre positionnement sur des mots clés. Il demande une certaine connaissance et d’établir une stratégie claire et précise. S’il permet de générer du trafic, il est cependant payant. Globalement, il consiste à placer une annonce publicitaire. Il s’agit par exemple de Google Ads pour Google. Attention tout de même à vous renseigner avant de vous lancer dans cette opération et à limiter les risques si vous n’y connaissez rien.

Pensez aux avis clients.

Un site e-commerce performant donne généralement la parole à ses clients. Pour maximiser vos ventes, vous pouvez conseiller vos clients sur les avantages de vos produits ou services mais partager leurs avis demeurent une excellente pratique. Si les témoignages d’experts représentent toujours une solution, les commentaires s’avèrent une mine de renseignements pour vous sur la qualité de vos produits et prestations.

Optez pour une stratégie multicanale.

Si vous pouvez favoriser la vente par internet, il se peut que vous développiez une stratégie multicanale. Les pure players sont de plus en plus nombreux à créer des enseignes physiques afin de fidéliser leurs clients et les rencontrer. Les réseaux sociaux sont souvent un canal de vente complémentaire de manière directe ou indirecte. Avoir un site e-commerce ne vous empêche d’avoir une page Facebook qui vous permettra d’interagir avec vos fans. Tous les réseaux sociaux s’adressent à une cible et il vous faudra déterminer le ou les plus pertinents pour votre notoriété, visibilité et crédibilité.

Un contenu qui devient de plus en plus vidéo.

Les contenus vidéos connaissent un succès grandissant sur la toile. S’ils demeurent encore mal référencés, ils peuvent vous servir à capter l’attention de vos clients notamment sur les réseaux sociaux. Attention tout de même à ce qu’ils ne ralentissent pas votre site s’ils y sont hébergés car un trop grand nombre de connexions peut ralentir votre site. La vitesse de navigation s’avère primordiale pour tout site internet performant. N’hésitez pas à développer des tutoriels pour apprendre à se servir de vos produits/service par exemple ou encore à créer des vidéos qui expliquent votre activité.

 

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Portrait-robot de l’entrepreneur aimé de son banquier !

Le banquier. On lui attribue souvent ses déboires et si vous avez des ennuis de trésorerie, il fait un parfait coupable. Et pourtant, il est celui qui peut se révéler un véritable soutien dans votre parcours d’entrepreneur. Avant tout, il vous faudrait faire l’analyse de votre comportement qui lui saute aux yeux car aujourd’hui les relevés en ligne classent vos dépenses : alimentaires, prélèvements pour la vie quotidienne (EDF, assurance), mais aussi les restaurants et donc le banquier voit à travers vos dépenses quel client vous êtes… Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que lorsque vous voulez faire un crédit les banques vous demandent trois mis de relevés car ils sont des indicateurs.

Le banquier est l’interlocuteur privilégié des entrepreneurs. Communiquer avec lui ne s’improvise pas. Afin de développer un climat de confiance et d’établir d’excellentes relations avec votre banquier et, ainsi, faciliter la gestion de votre compte au quotidien mais aussi de lui demander un appui dans les moments difficiles, la maîtrise de votre savoir-être est indispensable.

Auriez-vous envie de prêter un peu de votre argent à un ami qui semble ne pas tout vous dire sur ce qu’il veut en faire, qui ne vous donne jamais de nouvelles, et qui est connu pour être un vrai flambeur ? Non bien sûr ! Vous trouverez alors une jolie formule pour expliquer à cet ami que ça va être un peu difficile pour vous… Eh bien, sachez-le, votre banquier se trouve exactement dans la même situation lorsqu’un entrepreneur, au business model imprécis et qui ne se manifeste que quand il a besoin d’une facilité de paiement, lui demande un prêt. Demandez-vous alors depuis quand vous n’avez pas pris rendez-vous avec lui simplement pour faire le point sur votre activité et l’informer des prochaines étapes du développement de votre entreprise ? Vous vous sentez d’un seul coup un peu plus visé ?

Soyez dans la transparence

Être transparent avec son banquier est la base même de la construction d’une bonne relation avec lui sur le long terme. Les pièges à éviter à tout prix : essayer de se faire oublier en faisant l’autruche quand les résultats ne sont pas convaincants, ou pire, tenter de bluffer en annonçant des prévisionnels ou des chiffres sur votre marché truqués. Dans les deux cas, il vous sera ensuite très difficile de gagner à nouveau la confiance du professionnel bancaire. Alors, comment faire ? Le strict minimum est de fournir à son banquier un business plan détaillé et un bilan prévisionnel réaliste de son entreprise. Ensuite, il ne faut pas hésiter à provoquer des rencontres ou des dialogues avec lui régulièrement pour faire le point sur vos chiffres et lui expliciter la situation financière de votre entreprise.

Montrez vos qualités de gestionnaire

Cela paraît évident, mais il est tout de même utile de le rappeler : pour entretenir de bonnes relations avec votre banquier, vous devez avant tout être capable de lui prouver que vous savez gérer votre entreprise avec sagesse. Prenez le plus grand soin à ne pas vous retrouver à court de trésorerie et gérez intelligemment votre besoin en fonds de roulement. Si votre compte professionnel se retrouve régulièrement à découvert, vous aurez bien du mal par la suite à quémander des prêts à court terme. Pour ne pas tomber dans ce travers, veillez à optimiser au maximum vos charges fixes et à ne pas vous verser un salaire qui dépasse les capacités financières de votre entreprise. Au besoin, rapprochez-vous de votre expert-comptable qui pourra vous délivrer de précieux conseils en termes de gestion.

Communiquez sur votre capacité d’anticipation

N’attendez pas que votre banquier décroche son téléphone pour avoir des nouvelles de votre entreprise ! Proposez des rendez-vous, à votre initiative, pour discuter ensemble du développement de votre société. Vous pouvez même le tenir au courant de tous les évènements marquants de la vie de votre entreprise : acquisition d’un nouveau client, développement d’une nouvelle offre, recrutement… évitez au maximum de mettre votre banquier devant le fait accompli lorsque vous vous retrouvez à découvert. Annoncez-lui par exemple quelques mois en avance que vous risquez de connaître un creux d’activité ou qu’un lourd investissement va s’avérer nécessaire. N’oubliez pas également de le prévenir de tout flux d’argent un peu « atypique » depuis ou vers votre compte tels qu’un prélèvement émis de l’étranger ou une importante sortie d’argent par exemple.

Adoptez la bonne attitude : sympathique ou méfiant ?

Si les banquiers sont souvent vus d’un mauvais œil par les entrepreneurs, il ne faut pas oublier que ces professionnels sont avant tout des êtres humains qui, par définition, préfèrent traiter avec des personnes sympathiques et ouvertes. Par-dessus tout, ils détestent avoir affaire à des entrepreneurs qui leur mettent la pression, qui gèrent la relation sur le mode de la tension et qui cherchent sans cesse à négocier les frais bancaires. Aborder votre banquier de façon sympathique est une des conditions clés pour qu’il puisse vous soutenir et vous aider à trouver les solutions bancaires adaptées à vos besoins. Néanmoins, il faut bien garder à l’esprit que ces rapports cordiaux ne feront pas tout et que vous ne devez donc pas tout miser sur cet aspect. L’essentiel reste bien sûr les chiffres que vous allez lui présenter.

Cernez les impératifs du banquier

Votre conseiller bancaire n’est pas un philanthrope capable de faire des miracles pour soutenir votre entreprise ! Il a des impératifs financiers à respecter et doit rendre des comptes à sa hiérarchie. Aussi, lorsqu’il a affaire à un entrepreneur qui comprend son métier et ses impératifs, il se décrispe et une relation de confiance peut s’installer.

Inspirez la confiance 

Il n’y a pas de secrets, pour « inspirer la confiance » de votre banquier :
− Respectez les engagements pris avec lui,
− Faites preuve du plus grand sérieux dans les échanges,
− Soyez régulier dans les reporting que vous lui faites,
− Prévenez-le bien en amont de toutes les futures bonnes ou mauvaises nouvelles,
− N’essayez jamais de lui omettre des éléments sur votre entreprise ni de le « bluffer »,
Et surtout restez réaliste dans vos prévisionnels.
Enfin, point non négligeable, soignez votre apparence lorsque vous le rencontrez : pas de jean-baskets pour un rendez-vous ! N’oubliez pas que vous êtes la première image qu’il a de votre entreprise.

 

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Comment garder un salarié les premiers mois ?

D’après une récente étude pour Instant Office, un nouvel employé sur quatre démissionnerait dans les 90 jours suivant le début de son contrat. En cause certes des problèmes liés au travail mais également un accueil qui serait loin d’être satisfaisant. Zoom sur quelques bonnes pratiques pour garder vos talents. 

Un bon accueil du salarié.

Lors de l’arrivée d’un nouveau collaborateur, il reste nécessaire de particulièrement soigner votre accueil en fournissant tous les éléments nécessaires à la bonne exécution de la mission : matériel informatique, logiciels, logins, kit d’accueil avec notamment les valeurs de l’entreprise, le fonctionnement des divers services et les référents sur chaque domaine… Ensuite, vous devez penser à leur intégration au sein de vos équipes en privilégiant par exemple une journée d’accueil par l’ensemble des collaborateurs ou encore des journées découvertes où ils pourront par exemple visiter les différents sites de votre entreprise. Il faut que rapidement votre salarié se sente intégrer à vos équipes et connaisse les principaux rouages de votre entreprise.

Partager votre vision et insérer du sens

Quand on ne sent que comme un rouage dans une immense machine, on a tendance à vite perdre sa motivation. Il s’agit de leur montrer que leur travail a du sens qui va au-delà de la simple exécution de leur tâche quotidienne. Ils doivent connaître votre vision pour voir où vous souhaitez les emmener et savoir en quoi ils contribuent à la réalisation de votre mission. Plus ils verront qu’ils font la différence, plus ils auront tendance à se donner à fond dans leur mission.

Voir avec eux leurs perspectives 

S’ils peuvent être bien dans votre entreprise à l’instant où ils l’intègrent, il faut qu’ils puissent se projeter dans l’avenir et savoir où ils seront dans les prochains mois ou années. La stagnation entraîne généralement la démission. Ils doivent comprendre que vous voyez leur potentiel d’évolution et que vous savez vers quoi ils veulent tendre afin que vous puissiez leur montrer un plan de carrière. Ils doivent pouvoir comprendre ce qu’ils gagneront en termes de salaire mais également en termes de travail. Encouragez-les dès leur intégration à suivre des formations afin qu’ils développent leurs compétences. Ils sont nombreux à compter évoluer et s’ils peuvent gagner à tous les niveaux, ils seront preneurs. Cela peut être des formations internes comme des formations externes.

Le bon vivre en entreprise

Mettez en exergue qu’il fait bon de travailler chez vous, plus qu’ailleurs notamment si vous avez mis en place un bon esprit d’équipe. N’hésitez pas à rappeler les avantages éventuels que vous offrez. Votre culture d’entreprise est unique alors autant la mettre en avant et montrer en quoi vous êtes dans une entreprise où il fait bon vivre. Si vous ne l’avez pas encore fait, n’oubliez pas que le team building joue un rôle important et de bien vérifier que l’esprit d’équipe soit présent afin que chacun se sente bien à son niveau.

Augmenter le salaire 

Si vous avez des salariés qui s’impliquent tout particulièrement, il ne faut pas hésiter à leur donner des augmentations si vous en avez les moyens. Evitez de penser qu’un salarié se contentera éternellement de sa rémunération initiale. Votre grille de salaire doit rester compétitive même si vous mettez en place de nombreux avantages au sein de votre entreprise. Aucun salarié ne voudra rester s’il a l’impression de pouvoir trouver vite et mieux ailleurs.

Être reconnaissant

Comme on le dit souvent un « merci » a toute la valeur du monde. La reconnaissance du travail accompli ou encore en cas de performances représente l’un des meilleurs facteurs de motivation. Féliciter une personne qui décroche un contrat ou encore célébrer toutes les petites victoires vous permettra de valoriser vos salariés. Plus l’effort aura été intense, plus votre reconnaissance sera attendue. Valorisez-les auprès des autres collaborateurs.

Bien recruter

Il vaut mieux passer plus de temps à rechercher le profil que de prendre n’importe lequel sous prétexte de ne pas en avoir le temps. Mettre une personne qui n’est pas tout à fait en adéquation avec un poste ou pire pas du tout dans l’esprit de votre entreprise représente le meilleur moyen d’avoir du turn-over et de détruire l’ambiance. Cherchez les meilleurs vous évitera de perdre du temps à les former et vous pourrez bénéficier de leurs savoirs pour avancer plus rapidement.

Utiliser tout leur potentiel

Comme le précise Instant office dans son communiqué, « les employés peuvent perdre toute motivation au travail s’ils ne sont pas suffisamment stimulés. Si vous disposez d’employés prometteurs, veillez à utiliser pleinement leur potentiel, sans quoi ils risquent de se tourner vers une autre entreprise qui s’en chargera à votre place ». Une personne qui sent que son potentiel est inexploité et que ses compétences ne sont pas mises à profit peut vite perdre sa motivation. Il ne faut pas hésiter par exemple à leur faire apporter une « contribution dans des domaines allant au-delà même des fonctions qui leur sont attribuées ». Vous devez vérifier leur potentiel dans les autres domaines même ceux qui ne sont pas relatifs à leur CV. Ils pourraient bien vous surprendre à posséder des compétences ou qualités qui n’y figurent pas.

 

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Coronavirus : le match PSG-Dortmund se jouera à huis clos

Paris devra faire sans son public. Par crainte que ne se répande l’épidémie de coronavirus, la préfecture de police de Paris annonce que le match retour de huitièmes de finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et le Borussia Dortmund se jouera à huis clos au Parc des princes mercredi. « En application des mesures annoncées en conseil de défense hier soir, le préfet de police a décidé que le match #PSGBVB se déroulera à huis clos », annonce sobrement la préfecture sur Twitter.

Privé d’un dernier tour de chauffe samedi à Strasbourg en raison de l’épidémie de nouveau coronavirus, le PSG, défait à l’aller (2-1) dans la Ruhr, jouera donc sans son public mercredi au Parc des princes. « Le Paris Saint-Germain prend acte de la décision de la préfecture de police », a écrit le club dans un communiqué, sans préciser quelle serait sa politique vis-à-vis des détenteurs de billets. « Les supporteurs (…) ainsi que les abonnés seront informés très prochainement des modalités proposées par le Paris Saint-Germain », a souligné le PSG.

Selon le dernier bilan officiel, 1 126 personnes ont été contaminées par le nouveau coronavirus en France et 19 sont décédées. Pour remédier au manque de compétition forcé, concernant notamment ses stars Angel Di Maria, préservé mercredi lors de la victoire à Lyon (5-1), ou encore Thiago Silva, engagé dans une course contre la montre après sa blessure musculaire, le staff parisien avait programmé un entraînement chargé samedi matin. Dortmund, de son côté, a poursuivi sans encombre sa préparation en s’imposant samedi à Mönchengladbach (2-1) en Bundesliga.

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Les marchés affolés par l’épidémie de coronavirus et la chute des prix du pétrole

Les bourses de la planète sont en chute libre ce lundi 9 mars, affolées par la baisse massive du prix du pétrole et en raison des risques que fait peser sur la croissance mondiale la propagation du coronavirus. 

C’est le chaos sur les places boursières du monde entier. Les bourses asiatiques ont les premières terminées en très forte baisse, entrainant derrière les places financières d’Australie, des pays du Golfe, puis les marchés européens avant de contaminer Wall Street. Son indice vedette, le Dow Jones, a perdu 7,79% en début de séance.

La Bourse de Londres a terminé à 7,69%. Milan, la capitale financière de l’Italie est en quarantaine et subit de lourdes pertes. Son indice a flanché de plus de 11%. Le Bourse de Madrid a perdu 7,96%, celle de Francfort a dévissé de 7,94%, tandis que la Bourse de Paris s’est écroulée de 8,39%, sa pire séance depuis 2008. Les marchés redoutent une débâcle économique.

Avec l’épidémie de coronavirus, la baisse de la consommation risque de se prolonger. De nombreuses entreprises perdent de l’argent. Les chaînes de production sont désorganisées, les avions cloués au sol, des centaines de salons et manifestations sont annulés les uns après les autres.

Les investisseurs sont dans la confusion et l’incertitude. Ils espèrent une réponse internationale coordonnée. C’est également le souhait du FMI. Jusqu’à présent chaque pays a pris ses propres mesures pour atténuer les effets de l’épidémie.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a ainsi annoncé qu’elle allait injecter quotidiennement au moins 150 milliards de dollars dans le marché monétaire. En Europe, les yeux sont tournés vers la Banque centrale européenne (BCE) qui se réunit ce jeudi. Les marchés espèrent qu’elle augmentera ses rachats d’obligation d’entreprises.

Une guerre des prix déclenchée par l’Arabie saoudite

À cette crise du coronavirus s’ajoute une crise pétrolière massive. Le baril de brut a perdu près du tiers de sa valeur sur les marchés asiatiques. Une chute aussi spectaculaire en une seule séance, c’est du jamais vu depuis la guerre du Golfe en 1991. Et c’est bien une nouvelle guerre qui fait paniquer les marchés.

Depuis le 8 mars, Riyad brade le prix de son brut. Le chef de file de l’Opep cherche en général à apaiser le marché en réglant soigneusement le débit de son robinet à pétrole, et c’est bien ce qu’il a d’abord voulu faire en proposant jeudi dernier une nouvelle baisse de la production aux pays membres du cartel et à la Russie. Mais Moscou a refusé. D’où la volte-face courroucée du royaume saoudien. Avec les coûts de production les plus bas au monde, et une capacité à produire au gré de sa volonté, l’Arabie saoudite a les moyens de donner une leçon à la Russie. Son offre massive à prix cassé va limiter les ventes des concurrents, au risque de briser davantage les marchés pétroliers.

En Afrique, le spectre de la crise de 2014 et 2015

La chute des cours inquiète fortement l’Afrique et ses partenaires. On se souvient que la crise de 2014-2015 avait quasiment mis à genoux l’Afrique centrale. Des pays comme le Tchad, le Gabon, la République du Congo n’ont dû leur salut financier qu’à l’intervention du FMI. On avait d’ailleurs frôlé la dévaluation du CFA en Afrique centrale. Autant dire que personne n’a envie de revivre un tel scénario.

Il faudra pourtant se serrer les coudes, selon le spécialiste du pétrole africain, Jean-Pierre Favennec : « Il va y avoir pour les pays producteurs de pétrole, en particulier les Africains, une perte de recettes pendant quelques semaines ou quelques mois, donc il est certain que pour quelque temps, la situation va être très compliquée dans ces pays-là. Certains ont des réserves de devises qui pourraient leur permettre de tenir, d’autres sont dans des situations plus difficiles. Ça va être difficile, mais je ne pense pas que ce soit une catastrophe pendant très longtemps ».

Jean-Pierre Favennec n’est pas inquiet à moyen terme, ne serait-ce que parce qu’avec de tels niveaux de prix, les producteurs américains de pétrole de schiste ne sont plus rentables et vont arrêter de produire, ce qui fera remonter les cours. Par ailleurs, il parie déjà sur une reprise de l’économie mondiale d’ici quelques mois, après l’épidémie de coronavirus. Selon lui la crise actuelle sera bien moins grave que celle de 2014 et 2015. En attendant, les producteurs africains devront réduire leurs dépenses publiques. Et sans doute demander à nouveau l’aide du Fonds monétaire international.

RFI

Noms de domaines gratuits : mythe ou réalité ?

Les noms de domaines sont un passage incontournable pour toute entreprise. Elle est le casse-tête des entrepreneurs et la crainte de voir le nom de domaine trouvé après de nombreuses recherches et élucubrations déjà pris par un concurrent. Vous souhaitez lancer votre site Internet sans dépenser des fortunes ou simplement protéger votre marque en réservant un ou plusieurs noms de domaines. Sachez qu’un investissement minimum, même si peu onéreux, est requis.

Rien n’est vraiment gratuit en ce bas monde. Y compris sur Internet. Aussi, pour protéger une marque, un projet ou une appellation, mieux vaut d’emblée réserver le ou les noms de domaines qui pourraient y être associés.
Il n’y a, en effet, rien de plus désagréable que de s’apercevoir une fois le nom de l’entreprise ou du projet choisi et validé, que celui-ci est déjà réservé sur Internet (ex : monprojet.fr) et qu’il faudra donc en utiliser un autre, en jouant avec des caractères (en ajoutant des tirets par exemple), des terminaisons peu utilisées (.biz, .org, .eu, .co, etc.) ou en optant carrément pour des noms de domaines alternatifs (ex : myprojet, projet-site.com, projetonline.com, projetweb.com, etc.).

L’Afnic, l’association en charge des noms de domaine en .fr, dans son étude « Réussir avec le web » a analysé la présence en ligne de plus de 3 000 TPE/PME sur tout le territoire. Les résultats sont significatifs : 70 % des dirigeants de TPE/PME estiment qu’avoir un site internet et/ou être présent sur les réseaux sociaux est indispensable pour leur activité, et 22 % considèrent que c’est utile. Près de deux tiers des TPE/PME (63 %) y consacrent moins de 300 €/an, et 24 % entre 300 et 1 000 €/an. Les TPE/PME sont plus présentes sur les réseaux sociaux (76 %) que via un site internet (69 %), alors qu’un site leur permet d’être autonome et de développer leur stratégie commerciale.

La gratuité est un leurre

Aucun nom de domaine n’est gratuit. La réservation est à chaque fois payante, et ce, quel que soit le fournisseur par lequel vous passez. En optant pour un seul nom de domaine (ex : monprojet.fr), vous avez généralement inclus dans le pack la version en .com ou en .fr, avec un compte mail (2 Go le plus souvent), un espace disque restreint (5 Mo généralement) et un système de paramétrage des DNS pour pouvoir gérer les redirections vers votre site. Vous pouvez vérifier la disponibilité sur les services d’hébergement 1and1 par exemple.

dynamique-mag.com

Sport et entrepreneuriat : des valeurs communes !

Si à première vue, le sport et l’entrepreneuriat n’ont absolument rien en commun, la réalité est qu’ils ont de nombreux points en commun. On pourrait même dire que l’entrepreneur est un sportif de haut niveau dans le travail. Zoom sur ces valeurs partagées entre le sport et l’entrepreneuriat. 

L’esprit d’équipe 

Il représente l’une des valeurs communes surtout si on parle de sport collectif. Il s’agit avant tout de faire avancer l’équipe dans le même sens avec un objectif commun. Peu importe finalement le résultat, il faut avant tout fédérer les équipes pour pouvoir aller loin. Chaque jour, il s’agit de renforcer un peu plus l’implication, synonyme souvent de motivation et de performances. Ce n’est pas parce que votre équipe est plus faible qu’une autre qu’elle ne gagnera pas si elle sait s’unir. De la même manière, vous devrez identifier les points forts et faibles de chaque membre pour les mettre au meilleur poste ce qui contribuera à la performance du groupe.

La détermination

Comme tous les sportifs, l’entrepreneur se doit d’être déterminé chaque jour. Il doit sans arrêt pousser ses limites un peu plus loin pour arriver à son objectif. Il s’agit souvent d’un travail de longue haleine et développer son entreprise comme ses performances dans le sport peut prendre du temps et demande une détermination à toute épreuve. Si les résultats mettent parfois du temps à être visibles, il faudra tout de même conserver le rythme et garder le cap. Pour ce faire, il devra sans cesse se dépasser, se fixer des objectifs et sortir de sa zone de confort. Il s’agit souvent d’aller au-delà de ce qu’on pense être capable de faire, ce qui implique le même mental que dans le sport.

L’organisation et la rigueur

Tout comme un sportif, l’entrepreneur se doit d’être organisé et rigoureux. Il faut planifier son emploi du temps comme un sportif planifie ses entraînements. L’organisation représente une des clés de la réussite car elle vous permet d’avancer étape par étape vers votre objectif comme un marathonien qui planifie ses exercices en fonction de ses performances. Il demeure nécessaire d’être également rigoureux et de s’y tenir quelles que soient les difficultés. Autant la flemme peut arriver rapidement de faire ses exercices sportifs, autant il peut s’avérer être de même pour les tâches que vous avez à accomplir.

La capacité à apprendre de ses échecs

Dans le sport comme dans l’entrepreneuriat, il existe certes des réussites mais aussi des échecs. L’essentiel est d’apprendre de ceux-ci et de savoir s’adapter en fonction des apprentissages que vous tirez. Si une tactique ne fonctionne pas, il faudra alors en chercher une autre qui vous convienne mieux. Le sport et l’entrepreneuriat ont ce point commun qu’il s’agit de toujours se relever et d’avancer. Ce n’est pas parce que vous perdez une compétition que vous arrêtez un sport. De la même manière, l’entrepreneur subira de nombreux échecs et devra toujours se renouveler pour aller de l’avant.

La fixation d’objectifs 

Les deux métiers fonctionnent souvent par la fixation d’objectifs qui représentent des paliers intermédiaires. Personne ne commence le sport en se disant qu’il va courir le marathon en 2h et cela fonctionne de la même manière en entrepreneuriat où les objectifs évoluent en fonction de la taille par exemple de l’entreprise ou des ressources dont elle dispose à un instant T. Il s’agit de toujours aller plus loin et de dépasser ses limites au fur et à mesure que l’entreprise devient performante.

Le respect 

Si on pense immédiatement au respect du règlement intérieur ou des règles de vie ou managériales, il existe également dans le sport des règles du jeu. Le respect va plus loin et c’est le rôle du manager de faire en sorte que chacun les respecte au sein de l’entreprise. Il doit exister aussi une forme de respect entre les collaborateurs autant que dans la relation à la hiérarchie. Si des conflits peuvent apparaître, ils doivent également se faire dans le respect. Chacun doit également respecter le rôle de l’autre dans l’équipe, que ce soit dans le sport ou dans l’entreprise.

La passion

Un sportif demeure avant tout un passionné. De la même manière l’entrepreneur ressent de la passion pour son entreprise. Il s’agit de s’épanouir avant tout et de se lever tous les matins avec la passion. Si celle-ci se ternit, le sportif arrêtera de faire des efforts et l’entrepreneur de maximiser ses heures de travail. La passion représente dans les deux cas le moteur et il faut apprendre à la cultiver tout au long des années. Si des doutes arrivent voire des blessures, il faut dans les deux cas, booster sa motivation pour avancer. Il ne s’agit pas de s’arrêter à la moindre difficulté rencontrée.

 

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Sachez ce que vos salariés pensent (vraiment) de votre management !

2020 est déjà là ! Vous voudriez bien vous assurer que votre manière de manager est la bonne.

Chacun a sa conscience du profil du manager. Il existe de nombreuses formations qui se targuent de vous apprendre à manager et de vous dresser le costume de l’emploi. Dans les entreprises start-ups la relation n’est guère aisée à cause et grâce à la proximité des salariés avec leur patron qui devient en quelque sorte une entreprise familiale, où chacun connaît l’autre tant au niveau du travail que de la vie perso. Et si l’entreprise se développe et devient une success story le dirigeant devra faire évoluer sa manière de manager qu’il le veuille ou non pour s’adapter au développement de l’entreprise et aux nouveaux salariés. Pour vous permettre de construire votre profil de dirigeant, nous vous laissons répondre aux 4 questions suivantes et devenir le boss idéal.

Êtes-vous un boss cool ?

Vous vous décrivez comme un boss proche de ses équipes, cool, plus ami que patron. Vos salariés, ce sont un peu vos petits chouchous : vous trouvez toujours une bonne occasion de leur apporter des corbeilles de pains au chocolat le matin pour qu’ils soient bien en forme. Il n’est pas rare également que vous décrétiez une pause générale pour improviser une bataille de jeux vidéo. En bref, vos équipes vous adorent ! Et la joie de vivre règne dans vos locaux.

La réalité : C’est surtout un grand bazar qui règne dans vos locaux ! Une vraie cour d’école ! A force de trop chouchouter vos salariés, vous en avez fait des pourris-gâtés : s’ils n’ont pas leurs petites viennoiseries du matin, ils font la tête toute la journée !

Ce qu’ils affirment à tous vents : « Mon boss ? Super sympa ! Très ouvert d’esprit, souple… C’est un régal de travailler avec lui. »

Ce qu’ils disent quand vous n’êtes pas là ou à leurs proches et amis : « Mon boss ? C’est super cool, avec lui tout est permis ! Vous imaginez : il vient parfois même nous déranger pour jouer aux jeux vidéo ! C’est un régal de travailler avec lui tellement qu’il est bonne poire ! ». Mais l’avenir de l’entreprise nous inquiète car nous perdons un temps précieux.

Êtes-vous un boss fantôme ?

Votre entreprise ? Elle roule très bien sans vous. Votre grand talent a été, depuis le début, de responsabiliser au maximum chaque employé afin de pouvoir vous adonner à des tâches à haute valeur ajoutée : la stratégie, la prospection grand compte, les relations publiques, le financement et, surtout, les vacances illimitées. Vous faites entièrement confiance aux salariés pour développer l’entreprise pendant que vous, vous développez.

La réalité : Vous n’avez pas tort, vous avez réussi à vous rendre inutile dans l’entreprise. Enfin, c’est ce que pensent vos salariés en tout cas. Votre entreprise est désormais autogérée et vos équipes sont à deux doigts de faire un vrai putsch pour reprendre entièrement votre place !

Ce qu’ils affirment à tous vents : « Mon boss ? Il nous témoigne une réelle confiance et nous confie même les projets les plus importants. Nous nous sentons valorisés et respectés en tant que collaborateurs engagés pleinement dans la réussite de l’entreprise. »

Ce qu’ils disent quand vous n’êtes pas là ou à leurs proches et amis : « Mon boss ? Il ne sert pas à grand-chose à part se faire de l’argent sur notre dos. La preuve : même les projets très importants il nous les refile ! Nous nous sentons exploités et jamais respectés en tant que collaborateurs qui portent entièrement la réussite de l’entreprise. » Il n’est pas difficile à remplacer !

Êtes-vous un boss paranoïaque ?

Vos salariés ? C’est sûr, ils vous préparent un mauvais coup… D’ailleurs, pourquoi tel ou tel salarié aurait-il l’air si concentré à son travail si ce n’est pas pour vous tendre un piège ou, pire, pour discuter avec ses contacts sur Facebook. Si ça se trouve, ils sont même en train de contacter la concurrence pour leur dévoiler tous les petits secrets de fabrication de votre produit. Pour en être sûr, vous avez truffé l’entreprise de caméras et de micros et vous passez vos soirées à vous repasser les bandes pour vous prouver que vos salariés sont dotés d’une mauvaise volonté clairement affichée. De vrais traîtres en herbe !

La réalité : Ce n’est pas la concurrence qu’ils sont en train d’appeler là, c’est plutôt un psy pour prendre rendez-vous au plus vite. Et oui, la paranoïa, cela se propage. Dans votre entreprise règne une super ambiance : tout le monde se méfie de ses collègues, et encore plus de vous !

Ce qu’ils affirment à tous vents : « Mon boss ? Toujours à notre écoute, prêt à tendre l’oreille. Il est doté d’un formidable sens de l’observation. Quelle chance de travailler à ses côtés, on se sent pleinement pris en considération ! »

Ce qu’ils disent quand vous n’êtes pas là ou à leurs proches et amis : « Mon boss ? Toujours à nous surveiller, à nous suspecter. Il est doté d’une véritable paranoïa. Quelle plaie de travailler à ses côtés, on se sent complètement traqué par ses inspections ! »

Êtes-vous un boss qui vit sur une autre planète ?

Votre entreprise c’est Bisounours-Land. Enfin, c’est ce que vous pensez. Pour vous, vos salariés vont tous très bien, adorent leur travail, et sont satisfaits de leur salaire. Pas de doutes, votre start-up obtiendra vite le label du bien-être, sans rien avoir à faire ! Vous n’essayez pas de parler avec vos salariés pour faire le point car de toute façon tout va très bien et l’on est dans le meilleur des mondes. Le seul drame qui se soit produit en 3 ans d’existence de votre entreprise ? Un terrible souvenir pour vous : le jour où la photocopieuse est tombée en panne ! Cet incident avait bien failli casser la belle harmonie bien réglée qui règne sur votre entreprise.

La réalité : Votre entreprise ce n’est pas le monde de Disney… Parfois il y a des tensions entre les salariés. D’autres jours vos équipes sont complètement démotivées. Et il y a un sérieux manque de communication entre vous et vos employés qui freine le développement de l’entreprise.

Ce qu’ils affirment à tous vents : « En fin de journée, plusieurs d’entre eux viennent souvent vous voir en vous disant J’ai atteint mes objectifs du jour, auriez-vous d’autres tâches à me confier ? ».

Ce qu’ils disent quand vous n’êtes pas là ou à leurs proches et amis : Si vous communiquiez un minimum avec eux, vous comprendriez que cela signifie plutôt : « C’est quand que tu finiras par me donner une promotion espèce d’idiot ? ».

Alors, quel est votre décision pour 2020 !

 

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