Les phrases que vos cadres doivent supprimer

La maîtrise de soi et de ses paroles est une qualité essentielle des managers, cadres ou dirigeants. Passer son temps à livrer ses états d’âme par le biais de remarques, commentaires désobligeants est la preuve d’une incapacité à diriger. Mais heureusement, cette attitude peut se transformer car elle est souvent le reflet du stress et de l’angoisse inhérente à la responsabilité.

Le respect des personnes doit faire partie de l’ADN du cadre. Certes, les cadres disposent d’une certaine autorité vis-à-vis de leurs collaborateurs. Tout ne leur est cependant pas permis !!! Ils doivent faire preuve de respect et ils doivent le manifester par leur comportement et dans leurs paroles. Ils peuvent facilement perdre toute crédibilité par des critiques maladroites ou des phrases qui sont surtout le reflet de leurs émotions et de leur manque de maîtrise.

Voici quelques phrases qui blessent et qui constituent une source de démotivation des équipes.

« C’est moi qui commande »

Les membres du personnel savent reconnaître que les cadres disposent d’une certaine autorité au sein de l’entreprise. Ils peuvent prendre des décisions et effectuer des actes au nom et pour le compte de la société. Ils n’ont plus besoin de rappeler à leurs collaborateurs que c’est eux qui commandent. Au contraire, ils doivent être à leur écoute et considérer leur avis de sorte à établir un véritable esprit d’équipe au sein de la société.

« Ce projet me dépasse »

En tant que personne responsable au sein d’une entreprise, les cadres doivent présenter le bon exemple à leurs collaborateurs. Malgré les difficultés, ils doivent se montrer très positifs et éviter de prononcer des phrases qui risquent de démotiver toute l’équipe. Parmi les phrases que les cadres doivent à tout prix éviter : « ce projet me dépasse », « on risque de ne pas pouvoir y arriver », « c’est trop risqué » …

« Désolé, ce n’est pas de mon ressort »

Les salariés ont recours à l’assistance de leur supérieur hiérarchique, car ils reconnaissent la capacité et les compétences de celui-ci. Les cadres doivent se mettre à la disposition de leurs collaborateurs. Si la demande d’un salarié ne rentre pas dans le cadre de leurs fonctions, ils doivent essayer de trouver des solutions adaptées. Les cadres parfaits ne font pas que diriger leurs collaborateurs, ils les encadrent et les guident afin d’obtenir de meilleurs résultats. Cette phrase est révélatrice d’une fuite et d’un manque de compétences.

 « Votre collègue travaille mieux que vous ou Regardez, votre collègue y arrive parfaitement »

Certes, certains salariés travaillent mieux que d’autres. La comparaison ne mène pourtant pas à grand-chose. Il faut tenir compte du fait que la capacité d’assimilation diffère d’un individu à un autre. Ce qui implique que certains peuvent manifester des retards dans la réalisation de leurs missions. Pour atteindre les objectifs de l’entreprise, les responsables doivent trouver des moyens adaptés aux besoins de chaque salarié. Les éloges sont souvent la source d’un développement mais jamais la comparaison.

« C’est à cause de vous qu’on s’est planté, vous êtes nul »

En cas de fautes, blâmer ouvertement les collaborateurs est rarement positif. Si le fautif reconnaît ses erreurs, ses supérieurs hiérarchiques doivent essayer de procéder à l’analyse de la situation et déterminer les sources de l’échec afin de trouver la solution adaptée. Certes, en milieu professionnel, il faut mettre ses sentiments de côté. Les phrases mal placées risquent néanmoins véritablement de blesser les salariés et de les démotiver.

« La porte est grande ouverte, l’entreprise ne vous retient pas »

La menace ne mène à rien. Il faut montrer à ses collaborateurs que l’entreprise a besoin d’eux afin qu’ils puissent se sentir responsables. Une relation de confiance et de complicité doit s’instaurer entre les cadres et leurs subordonnés.

« Vos états d’âme, ça ne m’intéresse pas !»

Une telle phrase reflète un parfait mépris à l’égard du collaborateur et il sera difficile de lui demander d’être impliqué par la suite.

« Je n’y peux rien, c’est la crise »

Accuser un facteur extérieur n’est jamais la bonne solution et depuis 10 ans tout est la faute de la crise et pourquoi pas la faute à Voltaire…

Et pour exercice final, essayez de transformer vos phrases négatives en phrases positives. L’éloge est la caractéristique du manager, du cadre ou du dirigeant qui sait conduire ses équipes vers leur implication et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Les phrases négatives sont le reflet d’un état d’esprit qui instaure une hiérarchie pyramidale qui devrait ne plus avoir cours dans les relations humaines.

 

dynamique-mag.com

L’Afrique en quête d’un autre modèle de développement énergétique

L’électrification mise en oeuvre par des entreprises étatiques n’a pas permis au continent de combler son retard. Mais le boom des innovations technologiques et financières favorise désormais l’essor des énergies renouvelables. Une aubaine pour les investisseurs privés.

Près d’un demi-milliard d’Africains vivent toujours sans électricité. Après une décennie d’avancées régulières, le taux d’électrification dans le monde a atteint 89 % et 153 millions d’individus supplémentaires ont ainsi été raccordés chaque année à l’électricité. Mais la situation dans les régions les plus isolées et en Afrique subsaharienne reste particulièrement préoccupante, puisque 573 millions de personnes y vivent toujours sans électricité. Le constat émane d’un rapport conjoint de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), de la Division de statistique de l’ONU (UNDESA),de la Banque mondiale et de l’OMS, publié en mai 2019. L’Afrique doit ainsi combler son gap, au moment où le monde étudie les possibilités de transiter vers des énergies moins polluantes face aux changements climatiques.

« Le dérèglement climatique se combine malheureusement à un problème d’énergie sur le continent africain où 65% de la population n’a pas accès à l’énergie », a rappelé Jean Louis Borloo, ancien ministre et président fondateur de l’association Energie pour l’Afrique, lors du sommet Africa Security Forum organisé en décembre dernier à Rabat.

Place aux producteurs indépendants

En Afrique, le secteur de l’énergie et plus précisément celui de l’électricité est confronté aux difficultés liées à la planification, à la gestion, aux aspects financiers et manques de ressources humaines. Ce qui limite considérablement la capacité des sociétés nationales d’électricité à recouvrer le coût des investissements et d’assurer un bilan solvable.La performance de la plupart des sociétés est freinée par les dettes et les déficits importants, pouvant aller de 200 millions à 25 milliards de dollars, selon le rapport de la BAD en 2018 sur les réformes du secteur de l’électricité en Afrique. Le document a révélé que les pays africains ont entrepris, à partir des années 90, des réformes du secteur de l’électricité adaptées à partir du « modèle standard » proposé notamment par la Banque mondiale. Ils ont conservé, dans une large mesure, la structure traditionnelle de sociétés de monopole intégrées de leur secteur de l’électricité, bien que la plupart aient intégré des Producteurs d’énergies indépendants (PEI). La baisse constante des prix de l’énergie solaire et éolienne au cours de la dernière décennie a, en effet, incité ces Etats africains à recourir à diverses technologies de production d’énergies renouvelables variables qui sont, à présent, bien implantées.

Vers un mix énergétique

Pour la plupart des pays africains, l’ouverture de la production à l’investissement privé a été un facteur important de l’ajout des énergies renouvelables aux réseaux nationaux. Sur la période 2008-2018, plus de 42% des nouveaux apports de capacité ont été effectués via des PEI, par l’énergie solaire photovoltaïque et plus de 37% par d’autres énergies renouvelables, notamment l’éolienne, l’hydroélectricité, la biomasse et la géothermique.

« L’Afrique a cette chance d’avoir les ressources et l’expérience des autres, elle devrait à partir de ces éléments élaborer son propre modèle de développement énergétique, sans avoir à copier des modèles existants », a préconisé Cyril Musila, professeur universitaire spécialiste du développement durable et chef du département d’études doctrinales et de recherches stratégiques du CHESD en RDC.

Les différentes innovations technologiques et financières ont déclenché des changements. L’ancien modèle commercial des services de production centralisés axés sur le réseau s’est avéré inefficace pour satisfaire la demande des zones rurales et reculées, poussant les pays à investir davantage dans les énergies renouvelables. A travers le continent, la quasi-totalité des pays ont, au cours de la décennie passée, investi dans des centrales photovoltaïques, des ouvrages hydroélectriques ou développé des partenariats pour l’électrification des zones reculées grâce aux technologies de blockchain comme les kits solaires, favorisant l’émergence de champions locaux comme M-Kopa du domaine au Kenya. Le développement d’un mix énergétique axé sur les ER, a donné des résultats probants. Les pays africains dont les taux d’accessibilité à l’énergie sont les plus élevés, notamment l’Algérie, l’Égypte, le Maroc, ont eu recours à une combinaison de solutions de raccordement au réseau et hors réseau axées sur les ER.

« Les énergies renouvelables ne peuvent évidemment pas, du jour au lendemain, remplacer les autres sources d’énergie. Leur insertion ne peut être que progressive et planifiée à très long terme. Les pays africains devraient œuvrer dans ce sens dès à présent, ce qui leur permettrait d’entrer dans l’ère solaire », analyse Brahim El Moussaoui, expert conseiller en maitrise d’énergie et responsable de la société d’ingénierie Gring-Cotec, à Casablanca.

Exploiter les atouts de chacun des pays

Chaque région a ses propres atouts et prédispositions en matière de développement des énergies renouvelables. Si dans la plupart des pays arides les mini-réseaux off-grid solaires s’avèrent les plus efficaces, pour la région des Grands Lacs, connue pour sa pluviométrie abondante et ses cours d’eau, l’on préconise des micro-barrages pour couvrir les besoins énergétiques. « La région des Grands Lacs – et l’Afrique centrale de manière générale- a une forêt dense, une bonne pluviométrie, des chutes d’eau, et toutes les prédispositions requises pour développer l’énergie hydroélectrique à faible coût », a précisé Cyril Musila. Face au changement climatique, à la demande croissante notamment en électricité, c’est le mix énergétique qui est aujourd’hui au cœur des politiques publiques, mais aussi des producteurs indépendants et des bailleurs de fonds. Les Etats, les opérateurs privés des énergies renouvelables, les majors des énergies fossiles et les banques n’ont cessé d’innover au cours de ces dernières décennies pour apporter des solutions et accompagner le développement des politiques de diversification énergétique.

afrique.latribune.fr

Côte d’Ivoire: Patrice Beaumelle, désigné nouveau sélectionneur

Patrice Beaumelle a été désigné sélectionneur de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, ce 4 mars 2020 à Abidjan, où un contrat d’un an l’attend. Le Français âgé de 41 ans devrait remplacer l’Ivoirien Ibrahim Kamara. L’ex-adjoint d’Hervé Renard présente l’avantage de bien connaitre le foot local puisqu’il a remporté la CAN 2015 avec les « Éléphants ». 

Il était étiqueté éternel adjoint d’Hervé Renard. Mais ce 4 mars 2020, Patrice Beaumelle a peut-être donné une nouvelle impulsion à sa carrière d’entraîneur. Après avoir assisté son compatriote en Zambie (2008-2010, puis 2011-2013), en Angola (2010-2011), dans le club algérien de l’USMA (2011) et celui français du LOSC (2015), le technicien âgé de 41 ans a été choisi pour prendre seul les commandes de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Une sélection qu’il a également fréquentée en tant que membre du staff, en 2014 et 2015. Patrice Beaumelle y a vécu une belle aventure puisqu’il a remporté la Coupe d’Afrique des nations 2015 avec les « Éléphants ».

Préféré à Sébastien Desabre

Patrice Beaumelle a été préféré à plusieurs de ses compatriotes, notamment Sébastien Desabre, ex-coach de l’ASEC Mimosas (2010-2012) et de l’Ouganda (2017-2019) et qui faisait figure de favori pour succéder à Ibrahim Kamara. Un Desabre qui venait tout juste de quitter son poste à la tête du Wydad Casablanca.

En Afrique, Patrice Beaumelle présente un palmarès flatteur puisqu’il a également gagné la CAN 2012 avec les Zambiens comme adjoint. Il avait ensuite pris les « Chipolopolo » en main, en 2013-2014, après s’y être assis sur le banc de touche à côté d’Hervé Renard. C’était, à ce jour, sa seule expérience de technicien en chef d’une équipe nationale A.

Départ du Maroc

Patrice Beaumelle travaillait au Maroc depuis 2016 où il a vécu les Coupes d’Afrique des nations 2017 et 2019, tout comme la Coupe du monde 2018 avec les « Lions de l’Atlas ». Lorsqu’Hervé Renard était parti en Arabie saoudite, l’intéressé, lui, était resté à Rabat. Il avait alors pris en charge les moins de 23 ans. Mais l’équipe n’avait pas réussi à se qualifier pour la CAN U23 en Égypte.

Le Français devrait très vite retrouver les Serge Aurier, Éric Bailly, Wilfried Kanon et Sylvain Gbohouo (sous réserve qu’il signe son contrat d’un an). La sélection ivoirienne va en effet affronter Madagascar les 27 et 31 mars, en qualifications pour la CAN 2021. Patrice Beaumelle devra qualifier la Côte d’Ivoire pour la Coupe d’Afrique des nations, une compétition dont il a disputé les six dernières éditions.

 

RFI

L’Afrique se pique de nano-satellites

Un secteur s’est particulièrement démocratisé ces dernières années, c’est celui des satellites. Appelés aussi « CubeSats », ils sont à la portée des universités et des États africains. Petits, et à durée de vie limitée, ils sont cependant capables de rendre de grands services.

Ils sont apparus au tournant des années 2010 en Californie. Les nano-satellites, encore appelés CubeSats, ont révolutionné l’accès à l’espace. Le Sénégal, le Ghana, le Nigeria ou encore l’Éthiopie, le Rwanda et le Gabon ont tous des projets de développement de cubsats.

Philippe Duval spécialiste de l’espace et consultant chez PWC y voit une une énorme opportunité : « C’est un grand changement de modèle pour le spatial, car maintenant il devient abordable. Des satellites qui ont une durée de vie limitée, mais plus facile à construire, beaucoup plus faciles à lancer. Et ça c’est vraiment une énorme opportunité que sont en train de prendre les différents États, qui leur permet d’avoir une activité scientifique, de tester, d’avoir des informations et les premières applications ».

À Dakar, Maram Kairé, astronome et spécialiste du secteur spatial a œuvré à un programme proposé par Arianespace pour implanter une unité de fabrication de CubeSats. « L’idée principale, c’est d’avoir un centre d’intégration et de test des CubeSats, ici au Sénégal. Et donc cela permettrait aux Sénégalais d’avoir la maîtrise de la technologie des CubeSats », explique-t-il.

Si les nano-satellites ne peuvent pas rivaliser en durée de vie et en puissance avec les satellites classiques, ils permettent néanmoins d’obtenir des données spatiales dans le domaine de la surveillance des terres agricoles, des mers et du cadastre urbain. Et ce à moindre coût.

« L’utilisation des cubsats permet d’avoir accès aux mêmes informations avec des dépenses vraiment très faibles. C’est le message que nous avons essayé de faire passer aux autorités sénégalaises, comme quoi nous pouvons maîtriser ces technologies, avoir nos propres satellites. Mais commencer par des investissements faibles, et aller ensuite vers quelque chose de plus conséquent », précise Maram Kairé.

Avec un coût estimé entre 10 et 50 000 dollars, les CubeSats qui pèsent entre un et cinquante kilos sont aussi beaucoup moins chers à envoyer dans l’espace. Le lanceur russe Dnepr et l’Indien PSLV s’en sont fait une spécialité. Les Américains commencent à lancer des grappes de CubeSats dans l’espace notamment pour l’accès à internet. Une idée que certains acteurs voudraient voir reprise par la nouvelle Agence spatiale africaine qui a vu le jour l’an dernier.

RFI

Coronavirus: des événements sportifs en Afrique annulés ou menacés

Le coup d’envoi de la Basketball Africa League reporté, le Grand Prix de Rabat de judo et le Tour du Maroc cycliste annulés… La propagation du Coronavirus en Afrique commence à affecter et à menacer l’organisation de grands événements sportifs sur le continent. 

Le coup d’envoi de la toute nouvelle ligue panafricaine de basket-ball (Basketball Africa League) n’aura pas lieu, comme prévu, ce 13 mars 2020 à Dakar. La Ligue nord-américaine (NBA) qui co-organise la Basketball Africa League (BAL) a annoncé son report à cause du premier cas de Coronavirus détecté au Sénégal. Le jour-même où la NBA Afrique devait dévoiler les derniers détails du calendrier de la saison 2020 de la BAL…

Des compétitions annulées au Maroc

Ce 3 mars 2020, la propagation du virus dans quelques pays d’Afrique a commencé à entraîner la suppression de certains événements, notamment au Maroc. Les autorités locales ont ainsi pris la décision d’annuler le Grand Prix de Rabat de judo ainsi que le Tour du Maroc cycliste.

Ce n’est pas vraiment une surprise. En 2014, le Royaume chérifien avait déjà appliqué un principe de précaution quelque peu similaire, avec Ebola. Il avait notamment refusé d’organiser la Coupe d’Afrique des nations 2015 de football aux dates prévues pour éviter tout risque d’arrivée du virus sur son territoire. La CAN 2015 avait alors été réattribuée à la Guinée équatoriale.

Des organisateurs dans l’expectative

Ces derniers jours, face aux quelques cas recensés dans six pays d’Afrique (Algérie, Égypte, Maroc, Nigeria, Sénégal, Tunisie), les organisateurs de compétitions Internationales contactés par RFI.fr se sont montrés prudents. La Fédération Internationale de karaté souhaitait maintenir le tournoi de Rabat (Karate 1-Premier League) prévu du 13 au 15 mars. Et la Fédération internationale de tennis n’avait pas prévu d’empêcher les play-offs de la coupe du monde masculine par équipes (Coupe Davis) de se dérouler à Marrakech (Maroc-Vietnam) ou que des sélections africaines ne se déplacent à l’étranger (Lettonie-Égypte, Guatemala-Tunisie, etc.) les 6 et 7 mars.

Des confédérations africaines confiantes

Face à la menace, certaines confédérations africaines se disent sereines. Celle de handball (CAHB) garde ainsi confiance en l’Algérie pour accueillir la Super Coupe d’Afrique (30 mars) ainsi que le Championnat d’Afrique des clubs féminins vainqueurs de coupe (31 mars-9 avril). Celle de volley-ball (CAVB), elle, souhaite que le Championnat d’Afrique féminin des clubs se tienne comme prévu, au Caire du 3 au 10 avril.

La plus grande d’entre elles, la Confédération africaine de football (CAF) se montre également vigilante sans toutefois dramatiser. Le vice-président de la CAF, Constant Omari, s’est ainsi exprimé sur le sujet à Kinshasa, en marge d’une réunion sur le programme de développement de la Fédération internationale de football, FIFA Forward. « Bien sûr, on réfléchit à cette situation, a répondu le Congolais. Mais l’Afrique n’est pas encore trop frappée par le Coronavirus. En termes de prévention, la CAF est en train de réfléchir aux dispositions à arrêter. Ce sera proportionnel à l’ampleur de la propagation. Il y a une semaine, l’Afrique en était presque exempte. On commence à peine à recenser des cas ».

Le football, un cas à part ?

De nombreuses compétitions de ballon rond, impliquant des pays touchés par le COVID-19, sont prévues durant les prochains jours : quarts de finales des coupes d’Afrique de clubs (6 au 8 mars), éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021 (25 au 31 mars)…

Pour l’heure aucun report ou aucune annulation ne semble à l’ordre du jour. À un mois du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020), qui se déroulera au Cameroun du 4 au 25 avril, la prudence reste de mise au sein de la Confédération africaine de football. « Le Président a sollicité l’avis de l’équipe médicale de la CAF, notamment dans l’optique du CHAN 2020, selon une déclaration transmise par un conseiller d’Ahmad à rfi.fr. La CAF est particulièrement attentive à la situation et prête à prendre les dispositions qui s’avèreraient nécessaires ».

RFI

Les nouveaux business models

Une étude Data Observer et Opinionway intitulé « Quels business models dans la course à l’accélération ? », dégage les business models les plus fréquents dans nos entreprises. Si l’université suisse de Saint Gall, en a dégagé 20 possibles, 9 seraient beaucoup plus utilisés que les autres. Certaines entreprises en utilisent d’ailleurs plusieurs. Zoom sur les principaux types de business model. 

Les différents types de business models 

L’abonnement (10%)

Ce business model a déjà fait ses preuves dans la vente des magazines ou des journaux parce qu’il offre de nombreuses opportunités : la fidélisation des clients, la réserve de trésorerie, la simplicité de la gestion des stocks, les prévisions faciles à mettre en place et le peu de risques d’impayés. Cependant, ce business model demande d’avoir une stratégie pour inciter les consommateurs à s’abonner sans trop les frustrer. Entre autres, on peut par exemple leur donner accès à 1 ou 2 articles avant de bloquer l’accès comme le font les médias (les échos, le parisien, libération…), n’afficher qu’une partie d’un contenu attractif, proposer des articles accessibles aux seuls abonnés, ou encore promettre aux abonnés des pages affichées sans publicité… Tous les jours, nous voyons les différents médias, par exemple, nous proposer des abonnements en utilisant des stratégies diverses.

La plateforme ou marketplace (8%), un business model Win Win 

Le business model de la marketplace occupe une place de plus en plus prépondérante. On pense notamment Ebay, Rakuten ou encore Le Bon Coin. La marketplace propose un catalogue exhaustif de produits sur son site puisqu’elle vend des produits autre que les siens. Si vous passez par une marketplace pour vos produits/services, votre offre va donc être mélangée avec celles des autres et la difficulté réside dans votre capacité à vous distinguer pour sortir du lot. Vous pouvez d’atteindre une cible qualitative sans avoir à dépenser de budget en marketing et en communication puisqu’elle vient naturellement sur la marketplace. En échange, il vous faudra payer des commissions lorsque vous réaliser des ventes et vous n’êtes pas maitre de son évolution.

La location (8%)

La location est devenue une habitude de plus en plus fréquente de consommer. S’il y encore peu de temps posséder était une reconnaissance sociale, il n’en est plus de même aujourd’hui : les deux exemples les plus frappants sont le covoiturage et le coworking. Ce business model remet en question le traditionnel modèle “achat-vente”, bénéfique pour les consommateurs et les entreprises. Selon une étude menée par l’IFOP pour Zuora – une solution cloud dédiée à la consommation par abonnement – plus d’un Français sur deux se sent en rupture avec les modes de consommation traditionnels et se dit prêt à louer ses produits plutôt qu’à les acheter.

La vente de licences (8%)

La vente de licence est un business model qui permet à une entreprise soit d’étendre sa marque sur d’autres territoires, soit, pour un industriel de développer d’autres produits à l’effigie d’une marque déjà connue.

Dans le cas de la vente de la vente à un industriel, l’ayant-droit met à disposition sa marque et l’industriel ses compétences. Cette association peut donner lieu à un produit dérivé. La rétribution se fait, en général, par l’industriel qui verse des royalties au détenteur de droits. Le principe est de capitaliser sur la notoriété d’un personnage connu ou d’un film comme star Wars. Le film peut donner ainsi des produits dérivés dans les magasins de jouets par exemple.

Dans les cas normaux, elle permet de faire de la marge supplémentaire, par exemple, sur une zone que la marque ne veut pas exploiter. La vente peut être simple ou encore faire l’objet de commission supplémentaire suivant le chiffre d’affaires réalisé. Enfin, il peut s’agir de la capacité à utiliser un produit.

La vente de consommables (7%)

L’imprimante, les rasoirs, les machines à cafés …sont vendus à des prix attractifs qui permettent de vendre en grande quantité les accessoires à des prix bien moins attractifs. Ce business model repose sur une méthode assez simple : on vous vend un produit à un prix très attractif par rapport à la concurrence (c’est le produit d’appât). Puis, pour l’utiliser, vous devez acheter des accessoires complémentaires sur lesquels l’entreprise fait des marges qui dépassent parfois l’imagination (c’est l’hameçon). Ces accessoires sont généralement jetables et ont une durée de vie assez courte, vous contraignant à les remplacer. Il est à noter que les produits et les accessoires sont soumis à des brevets ce qui empêche les concurrents de fabriquer des accessoires moins chers.

Le freemium (5%)

Le business model est un mixte entre le modèle « free » et le modèle « premium ». Le « free » propose un service gratuit et le « premium » un service payant et haut de gamme. La stratégie mise en place est de faire adhérer un maximum de clients à son service gratuit pour les conduire vers le service payant. On parle alors du taux de conversion premium. L’abonnement dit « premium » est souvent un abonnement payant, en contrepartie duquel l’entreprise offre des produits ou des services meilleurs que la version de base gratuite.  Skype propose un service de télécommunication par Internet. L’offre de Skype est partagée entre un service gratuit, qui permet de communiquer d’un ordinateur à un autre ordinateur, et un service payant qui permet d’appeler des fixes ou des mobiles, partout dans le monde. C’est grâce à ce service que Skype génère des revenus, alors que le taux de conversion premium est inférieur à 10%. La société Gameloft propose de nombreux jeux gratuits mais qui sont liés à des fonctionnalités payantes. Ces fonctionnalités permettent par exemple, d’acheter des objets dans le jeu qui permettent de passer plus vite les niveaux. Ainsi un joueur patient peut jouer son payer, alors qu’un joueur pressé de passer les niveaux aura tendance à payer pour accélérer sa progression.

Le lowcost avec ventes de produits additionnels (4%)

De nombreux secteurs comme le transport aérien le transport ferroviaire ou la téléphonie mobile possèdent des acteurs dits « low cost ».

Le modèle low cost propose des prix très attractifs pour attirer plus de clients en réduisant au maximum l’offre de produit ou de service proposé. Le « low cost » a la particularité de se concentrer sur les besoins du consommateur. Le service ou produit initial est donc sans options qui deviendront payantes si vous souhaitez les obtenir.  Ryanair, transporteur aérien devenu un des leaders du marché avec plus de 70 millions de passagers engendre des bénéfices atteignant les 100 millions d’euros. Ils proposent un siège mais si vous souhaitez manger, boire un café ou encore emmener avec vous une grosse valise, alors vous devrez payer un supplément. Ouigo est le service « low cost » de la SNCF qui permet de prendre un  TGV à partir de 10€ pour un Paris-Marseille. Tout autre service comme la prise électrique ou le bagage supplémentaire vous sera facturé.  Pour finir, le système de distribution utilise principalement internet ce qui réduit considérablement les coûts (pas d’agences en gare, moins d’employés…).

La franchise (4%)

Le nombre de franchisés a fortement augmenté car les avantages sont multiples : le réseau dans lequel veut s’implanter une franchise bénéficie déjà de al notoriété et visibilité. Il n’aura ainsi pas besoin d’avoir un de budget marketing et communication pour son enseigne. De plus, le franchiseur possède une réelle expérience du marché et de la clientèle et pourra soutenir le franchisé.  Il n’aura ainsi aucune décision stratégique à prendre, le franchiseur s’occupe de prendre toutes les décisions importantes qui pourront aider au développement de l’enseigne. Le doit d’entrée, les éventuelles royalties ainsi que la capacité à développer rapidement une enseigne attire de nombreux entrepreneurs à utiliser ce business model pour se développer.

La marque blanche (3%)

La marque blanche est une excellente pratique afin de développer son chiffre d’affaires sans investir des sommes colossales dans la communication ou le marketing.  La marque n’est pas connue du grand public mais l’entreprise bénéficie de la notoriété du fournisseur ou du client tout en personnalisant le produit à son image (charte graphique, design, couleur…).

Pour les entreprises ce business model leur offre la possibilité de développer à la fois un business en marque blanche en étant par exemple l’équipementier des voitures Toyota et avoir en parallèle une présence visible à l’extérieur et ainsi développer son business auprès de nombreux clients. Les clients croient par exemple que tous les accessoires d’une automobile ont été fabriqués par la marque alors qu’ils le sont par une entreprise sous l’égide de la marque blanche.

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Comment faire pour attirer les jeunes diplômés ?

Les sondages et baromètres concernant le recrutement des jeunes diplômés mettent en exergue qu’ils sont friands des valeurs avant tout. Ils savent que travailler dans une entreprise où il fait bon évoluer est un facteur d’équilibre personnel. Conscients par les nombreux articles sur l’impact du burn out, ils font attention aux classements qui leur servent d’indicateurs et ils peuvent aussi être influencés par les buzz qui donnent une image contraire à celle présentée par certaines entreprises qui font qu’ils leur tournent le dos.

Qu’ils soient issus de filières universitaires prisées (sciences, nouvelles technologies, informatique, mathématiques…) ou de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, les jeunes diplômés attirent la convoitise des entreprises. Mais les entreprises françaises n’ont pas les mêmes moyens que leurs homologues américaines par exemple. Alors nos entreprises hexagonales doivent rivaliser d’imagination pour attirer ces jeunes diplômés de l’école de l’excellence à la française. Mode de management adapté, responsabilités accrues au sein de l’entreprise…Les entrepreneurs français tentent par tous les moyens de séduire les jeunes talents. Comment faire pour attirer les jeunes diplômés dans son entreprise ?

A l’école de l’excellence

Écoles d’ingénieurs, juristes d’entreprises, recherche scientifique, grandes écoles de commerce…Chaque année, de nouveaux diplômés de haut niveau sont lancés sur le marché du travail. Les entreprises françaises (et étrangères) jettent leurs dévolus sur ces jeunes qui ont été formés à l’école de l’excellence française. Issus des grandes écoles ou détenteurs de diplômes du 3è cycle universitaire, ces tout nouveaux diplômés ont des CV attractifs pour intégrer le milieu de l’entreprise. Pourtant, faute de moyens suffisants et en rapport avec les grandes compétences de ces jeunes, les entreprises françaises laissent ces talents répondre favorablement aux sirènes de l’étranger. Les jeunes diplômés font souvent de par leurs obligations dans leurs cursus d’étude un séjour de plusieurs mois dans un pays étranger et ils abolissent ainsi les barrières de la peur d’y habiter. Ainsi, les entrepreneurs français doivent se montrer ingénieux pour éviter, ou au moins freiner, l’exode massif à l’étranger de tous ces jeunes diplômés.

Augmenter les moyens mis à disposition des jeunes diplômés

Le jeune diplômé français cherche d’abord à évaluer la valeur marchande de ses hautes compétences sur le marché du travail. Les entreprises françaises manquent cruellement de moyens pour attirer ces jeunes frais émoulus des grandes écoles. Les rémunérations proposées aux jeunes diplômés pour évoluer au sein d’une entreprise française sont très inférieures à ce qui se pratique à l’étranger, aux États-Unis particulièrement. Il n’y a donc pas de moyen plus efficace que de proposer un salaire qui peut, au moins, faire hésiter le jeune. Si un chef d’entreprise veut tel jeune diplômé à tel poste dans son entreprise, il doit démontrer sa détermination en offrant un salaire en rapport avec le cursus du jeune. Au contraire, si l’écart reste trop grand par rapport aux propositions de la concurrence étrangère, le jeune diplômé, très souvent, choisira l’exil professionnel à l’étranger. Pour exemple, le salaire moyen d’un ingénieur débutant, en France, est environ de 3000 euros bruts mensuels alors que, pour les mêmes compétences, le salaire d’un ingénieur débutant à l’étranger peut varier du simple au double ! Ainsi, et sans mettre en péril l’équilibre de son entreprise, un dirigeant français doit faire un effort financier conséquent pour espérer séduire un jeune qui apportera alors le bénéfice de ses grandes connaissances à l’entreprise.

Appliquer un mode de management adapté à la jeune génération

Le jeune diplômé de haut niveau aime évoluer dans un milieu stimulant intellectuellement. Il est aussi très regardant (concernant l’entreprise) sur la façon dont se réalise le management des salariés. De fait, le jeune talent apprécie qu’on lui attribue un champ de liberté assez vaste et ne supporte guère les managements à l’ancienne avec de grosses pressions de la part des supérieurs hiérarchiques. Un milieu professionnel stimulant avec beaucoup de liberté est donc un bon compromis qui séduit les jeunes diplômés. Le mode de management doit donc être souple et moderne, privilégiant la communication et le dialogue. Ne pas abuser de l’autorité ne signifie pas qu’on attend moins de résultats d’un jeune salarié. Il s’agit au contraire d’accorder de la confiance au jeune diplômé qui va alors ressentir l’atmosphère professionnelle comme saine et épanouissante. C’est donc une forme de management bien pensée pour séduire les jeunes diplômés qui doit être mise en place.

Attribuer rapidement des responsabilités à un jeune diplômé au sein de l’entreprise

Pour attirer les jeunes diplômés, il faut montrer à ces derniers que l’entreprise a besoin d’eux et compte sur eux pour se développer. Un jeune qui a réussi de brillantes études attend de ses futurs employeurs qu’ils reconnaissent son potentiel et qu’ils vont compter sur lui et ses grandes compétences. Il est très valorisant pour un jeune diplômé de se sentir « désiré » et déjà important pour l’entreprise dans laquelle il va évoluer. Le chef d’entreprise devra alors démontrer au jeune diplômé que sans les compétences de ce dernier, l’entreprise aura beaucoup moins d’atouts pour se développer. Le dirigeant d’entreprise doit donc expliquer au jeune que celui-ci est un maillon essentiel pour l’entreprise et qu’il fait partie du projet global de développement de celle-ci.

 

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Le coronavirus fait prospérer l’e-santé, le télétravail, la consommation en ligne

En renvoyant les salariés chez eux le coronavirus a plombé l’économie de nombreux pays. Il fait aussi quelques rares gagnants parmi ceux qui bénéficient de ce repli sur la maison. 

Les tapis de yoga, les rameurs, les préservatifs, les machines à pain ou encore les appareils de torréfaction. Voici en vrac quelques un des plus grands succès de vente en ligne des sites chinois. Confinés chez eux, les Chinois se sont jetés sur les produits tendance de la vie domestique encore disponible.

Pour entretenir leur bonne santé et leur bonne humeur. Les stocks australiens du jeu vidéo Ring Fit Adventure de Nintendo ont été dévalisés et revendus à prix d’or sur des sites chinois. Ce jeu compatible avec la console switch permet de faire du sport en s’amusant.

Autre succès commercial foudroyant : celui des rouges à lèvres ! Avec des ventes multipliées par 7 en Chine ! Le rouge à lèvres étant un produit de maquillage abordable, c’est souvent un achat de compensation qui augmente pendant les périodes de crise.

Aux États-Unis où le coronavirus n’a pas encore déclenché des ventes massives, hormis celles des masques ou des produits désinfectants, on voit en revanche que les sociétés orientées vers les activités domestiques sont celles qui résistent le mieux en bourse, c’est bien sûr le cas du site de vidéo Netflix.

Succès de la santé en ligne en Asie

En Corée du Sud, les achats de vitamines, de probiotiques ou de ginseng rouge s’emballent. Et en Chine, non seulement les patients commandent des médicaments sur internet, mais surtout ils se mettent à consulter des médecins.

Tout comme le Sras en 2003, a fait décoller Alibaba et JD, devenus depuis des géants du commerce en ligne, le coronavirus est en train de donner un coup de pouce à la télémédecine. Les applications existantes, créées entre autres par des assurances, étaient jusqu’à maintenant limitées à la prise de rendez-vous et au suivi médical. Mais avec l’explosion du Covid-19, les autorités autorisent maintenant la pratique d’un premier diagnostic en ligne et du traitement des malades. Plusieurs villes comme Wuhan, Shanghai acceptent même de rembourser ses consultations virtuelles.

Cette nouvelle offre est bienvenue en Chine au moment où les hôpitaux sont encore plus débordés qu’à l’accoutumée. Et pour faire connaitre leur service, JD Health et Ali Health, proposent des consultations gratuites destinées notamment à la population du Hubei. Un investissement qui fait exploser le nombre des usagers.

Bouleversement dans l’organisation du travail

Le télétravail qui était encore émergent, souvent considéré avec méfiance par les employeurs est aujourd’hui plébiscité dans le monde entier par les entreprises comme par les gouvernements. L’Espagne envisage de l’imposer, le Royaume-Uni aussi. À Singapour, Hong Kong, en Chine continentale c’est déjà une réalité depuis plusieurs semaines et aux États-Unis, les GAFA ont été les premiers à le mettre en place. Cette expérimentation à grande échelle va sans doute laisser des traces, dans les métiers bien sûr où cette organisation est possible. C’est aussi un nouveau facteur d’inégalité.

Entre les in qui peuvent rester chez eux et qui sont donc protégés de l’épidémie, ils ont souvent un emploi bien rémunéré et les out, ceux qui accomplissent des tâches souvent mal payés et exigeant un contact humain comme la restauration ou les soins à la personne, ceux-là sont plus exposés à l’épidémie. Et puis dans l’industrie chinoise aujourd’hui en panne, faute de main d’œuvre, le coronavirus donne un nouvel élan à la robotisation déjà en cours.

Là encore, c’est une évolution qui comporte des risques sociaux. La montée du chômage, pas vraiment ce dont le pays a besoin alors qu’il endure en ce moment le pire ralentissement de son économie depuis la crise financière de 2008.

►En bref

La Banque Mondiale débloque une aide instantanée de 12 milliards de dollars pour lutter contre le coronavirus.

Une aide qui s’adresse aux pays les plus pauvres. Pour acheter du matériel médical, des gants, des masques. La banque propose aussi son expertise à tous ceux qui lui en feront la demande pour organiser la riposte sanitaire.

RFI

3 outils pour élaborer un sondage ou une enquête

Le sondage ou l’enquête sont des moyens performants qui évitent de se fourvoyer dans une mauvaise direction ou nous permettent d’ouvrir grâce aux réponses récoltées de nouvelles perspectives. La rumeur sous-entend que c’est une perte de temps et d’argent mais l’expérience prouve que les sondages servent de boussole dans ce monde concurrentiel et international.

Un sondage vous permet non seulement de suivre les tendances du secteur et du marché pour garder une longueur d’avance sur la concurrence mais représente un moyen efficace de sensibiliser les personnes à vos offres. Votre objectif : dis-moi ce que tu souhaites, tu souhaiterais, et je te dirai comment te satisfaire ?

Quelles réflexions mener avant de réaliser un sondage performant ?

Avant de créer votre sondage, mettez en place un procédé de création d’un sondage afin d’obtenir des réponses judicieuses pour vos projets d’entreprise :

  • Déterminez la raison pour laquelle vous voulez diffuser votre sondage et ce que vous en attendez. Est-ce seulement pour vous rassurer (impliquant que vous doutez) ? Dans ce cas, un sondage ne sera révélateur que d’un échantillon de la population dans lequel ne se trouvent pas forcément des acheteurs.
  • Quel est l’objectif ou l’objet de votre sondage : un produit, son emballage, un service, son utilité et son accueil, etc… Vous devez définir précisément et objectivement votre objet, voire illustrer votre description par une photo ou une vidéo, pour être certain de la compréhension des sondés mais surtout de la fiabilité de leur réponse.
  • Quelle est votre cible ? Établissez le profil démographique du public ciblé avant de prendre une décision. Si plusieurs types de profils se dégagent de cette analyse, vous en aurez certainement besoin de plusieurs. Une fois le profil des personnes à interroger identifié, assurez-vous de disposer d’une taille de cibles suffisamment grande. Dès que vous avez identifié votre cible, mesurez le nombre de personnes devant participer à votre sondage.
  • Un étayage suffisant des analyses que vous effectuerez sur les données recueillies vous amènera à prendre des décisions plus judicieuses.
  • Le moment choisi pour diffuser votre sondage peut avoir un grand impact sur les personnes y répondant et par la suite, altérer vos décisions. Un délai d’au moins une semaine garantit la participation de nombreuses personnes et autant d’opinions recueillies.

Trois outils performants pour réaliser vos sondages

Surveymonkey 

  • vous permet de communiquer autour de votre sondage en créant puis en envoyant à vos contacts un courrier électronique personnalisé comprenant votre lien de sondage. Vous pouvez suivre les réponses et renvoyer des rappels très rapidement. De plus, vous obtenez des commentaires en temps réel pour améliorer vos produits, services et activités. Vous pouvez également suivre les tendances du secteur et du marché pour garder une longueur d’avance sur la concurrence. Gratuit, cette plateforme permet aux entreprises de prendre de meilleures décisions. fr.surveymonkey.com

Creatests

  • met à disposition gratuitement un guide de l’étude de marché, quelques 940 résultats partiels, des modèles de rapport et des exemples de questionnaires. Ces ressources utiles vous donnent des pistes pour tester la viabilité de votre projet et connaître, avant de lancer votre produit ou service, les habitudes de consommation et les attentes de vos clients potentiels. www.creatests.com

AdoctA

  •  est une plateforme d’aide à la décision conçue pour les entrepreneurs comme un outil du quotidien, un service complet d’études marketing « on-demand » proposant plus de 30 000 panels, des outils d’interrogations et d’analyses. 100 % en ligne, AdoctA permet d’obtenir en quelques heures et en toute autonomie, les réponses à vos questions et vous permet de mieux comprendre son marché, savoir être à l’écoute de sa cible est une clé qui peut éviter bien des erreurs. www.adocta.com

 

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Le régime fiscal des cadeaux d’affaires

Les cadeaux d’affaires sont l’illustration des liens que l’on tisse. Remercier, exprimer sa reconnaissance font partie des usages qui donnent à l’âpreté de la vie de l’entreprise une note conviviale.

Dans le cadre de leurs relations d’affaires, les entreprises peuvent être amenées à offrir des cadeaux. Ces cadeaux d’affaires disposent d’un régime fiscal spécifique à plus d’un titre.

Qu’ils se destinent aux clients ou aux employés, le prix des cadeaux d’affaires peut être déduit du résultat de l’entreprise et ouvrir droit à récupération de la TVA… sous certaines conditions qu’il convient de bien connaître pour profiter de ces cadeaux fiscaux sans mauvaise surprise…La presse, ces derniers temps, n’a cessé de mettre en exergue les cadeaux qui seraient finalement des « pots de vin » déguisés ou des commissions occultes. Alors, une connaissance de la législation s’impose !

Une charge déductible du bénéfice imposable

Les cadeaux offerts par l’entreprise à ses clients ou bien à son personnel constituent une charge déductible des bénéfices imposables (Impôt sur le revenu ou sur les sociétés) lorsqu’ils relèvent d’une gestion normale, c’est-à-dire qu’ils doivent être effectués dans l’intérêt direct de l’entreprise.
Aucune condition liée à la valeur du cadeau n’est fixée, l’appréciation du caractère éventuellement exagéré étant faite en fonction des circonstances (taille, activité, par exemple) propres à chaque entreprise. L’administration fiscale sera alors la seule à-même de juger si le cadeau a bien été fait pour assurer la bonne marche de l’entreprise ou si sa valeur n’est pas excessive. Elle pourra, le cas échéant, réintégrer son montant aux bénéfices imposables.
Par ailleurs, les cadeaux d’entreprise devront être inscrits dans le relevé détaillé des frais généraux (donc portés à la connaissance de l’administration) lorsque leur montant sera supérieur à 3 000 € pour l’exercice : par l’intermédiaire du feuillet n° 2067 à joindre à la déclaration de résultats des sociétés ou sur l’annexe n° 2031 ter intéressant la déclaration de résultats… pour les entreprises individuelles. Cette déclaration n’est pas obligatoire lorsque les objets sont spécialement conçus pour la publicité (comportant une inscription publicitaire apparente et indélébile) et que leur valeur ne dépasse pas, depuis le 1er janvier 2016, 69 € TTC par bénéficiaire (65€ antérieurement, ndlr).

Seuil de récupération de la TVA : 69 €

Les conditions de récupération de la TVA sur les cadeaux d’affaires n’obéissent pas à la même logique dans la mesure où il n’est plus question de déterminer si l’objet a été conçu pour la publicité ou offert dans l’intérêt de l’entreprise. En principe, la TVA afférente aux cadeaux, assimilés à des biens cédés sans ou moyennant une rémunération inférieure à leur prix normal n’est pas déductible. Cette règle vaut quelle que soit la qualité du bénéficiaire ou la forme de distribution, et même si celle-ci a été faite dans l’intérêt de l’entreprise, hormis pour les cadeaux de faible valeur. Ainsi, si la valeur de l’objet ne dépasse pas 69 € TTC par année et par destinataire, la TVA sur l’objet sera déductible, et ce, même s’il n’a pas été conçu pour la publicité.

Cadeau ou commission ?

Pour éviter tout imbroglio, il est indispensable de se constituer une grille pour démonter le bien-fondé du cadeau ou des cadeaux, (les usages (noël, conférence…), la justesse de leur montant, l’identité des bénéficiaires, les factures, etc.) et ainsi présenter une stratégie commerciale pertinente. Un conseil, ne confondez jamais cadeau et commission, vous vous éviterez des contestations.

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