Quels jeux faire avec vos équipes ?

Pour plusieurs raisons, vous pouvez décider de faire des jeux avec vos équipes que ce soient lors d’un recrutement, pour motiver ou fédérer les équipes ou encore pour cerner les évolutions de compétences de vos équipes. Quelques-uns d’entre eux peuvent posséder nombre d’atouts et peuvent vous permettre d’allier divers objectifs.

L’escape game dans le recrutement

L’escape game est intéressant à des niveaux différents. Déjà, il vous donne la possibilité d’appréhender la personnalité de vos candidats en phase de recrutement. Avec un bon niveau de stress, vous pouvez immédiatement identifier ceux qui travaillent bien en équipe de ceux qui rencontrent des difficultés. Il a l’avantage d’être délimité dans le temps et de faire en sorte que la situation soit conviviale (en général). Certaines entreprises n’hésitent pas à placer des collaborateurs sans indiquer que ceux-ci font partie des joueurs afin de voir s’ils s’entendent naturellement avec la personne. Il représente également une bonne solution pour fédérer les équipes car il s’agit d’un jeu collectif. Certains n’hésitent pas à regrouper les joueurs par équipe afin que les gens du marketing défient de la finance ou à les mixer afin qu’ils fassent connaissance.

Le tournoi de poker pour casser les frontières

Pour fédérer les équipes certains n’hésitent pas à créer des événements comme un tournoi de poker. Ces événements offrent l’opportunité de croiser les personnalités en dehors de leur cadre strict de travail et les amateurs de poker seront toujours là et partants pour ce type d’activité. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à se rendre sur les casinos en ligne du Canada dans leur vie privée alors pourquoi pas tout simplement dans les locaux de l’entreprise. Attention tout de même à ce qu’il n’y ait pas d’enjeux d’argent car votre entreprise n’est justement pas un casino. Rien ne vous empêche de mettre des récompenses à la clé ou des goodies tels qu’une bouteille de champagne pour stimuler l’esprit joueur.

La Chasse au trésor jusqu’au client

La chasse au trésor représente un excellent moyen à la fois de fédérer vos équipes qui seront surement chargées de l’organisation, de les sortir de leur quotidien et éventuellement de leur faire rencontrer vos clients ou vos fans lors de l’événement. Elle a l’avantage d’être un jeu qui nous relie à notre enfance et dans l’univers du monde affectif. Il ne faut cependant pas mettre tout n’importe où et n’importe comment pour ne pas vous retrouver en porte-à-faux avec la Mairie. Définissez clairement les règles du jeu et n’hésitez pas à sensibiliser les participants afin qu’ils ne fassent pas n’importe quoi et ne se mettent pas en danger sous prétexte d’aller rechercher ce que vous avez caché.

Les jeux créatifs pour évaluer 

De nombreux jeux créatifs qui mettent en scène un certain nombre de participants devant évoluer ensemble existe. Ils demeurent très utilisés pour les recrutements et cerner l’évolution d’une personne dans un groupe. Ils mettent à mal la capacité à innover et à se mêler au groupe pour trouver des solutions. Ils peuvent également être utilisés pour tester les compétences de vos collaborateurs et de découvrir si vous n’auriez pas un grand timide qui pourrait être l’innovateur de l’entreprise. Une manière discrète de voir si vos collaborateurs possèdent des compétences que vous ignorez comme celle d’être capable de prendre le leadership.

Les jeux de société pour une ambiance calme

Alors gare tout de même au mauvais perdant car on connaît tous des personnes qui ne supportent pas de perdre. N’hésitez pas à privilégier des jeux drôles ou qui vous permettent d’en apprendre un peu plus sur vos salariés. Il existe des jeux créatifs, d’autres qui font intervenir les connaissances ou encore l’agilité… Il en existe pour tous les goûts alors pourquoi vous privez ? Ce type de jeux plus posés sert essentiellement cependant à prendre le temps de connaître un peu mieux vos collaborateurs dans une ambiance détendue. Ils s’appliquent davantage à des petits groupes en général.

La loterie pour faire gagner

Elle est souvent utilisée tout simplement pour récompenser au hasard vos collaborateurs. Elle évite toute forme d’injustice car elle est due au hasard. Le souci reste que vous ferez toujours des contents mais aussi des insatisfaits et que justement elle récompense de manière aléatoire, ne permettant de récompenser les plus méritants. Elle demeure un moment convivial où vous pouvez même inviter les conjoints de vos collaborateurs. Vous n’êtes pas obligé de proposer des récompenses démesurées et elle vous sort du cadre de travail.

 

dynamique-mag.com

Coronavirus: le prix de l’ail grimpe

Le coronavirus affecte de différentes manières le commerce des matières premières agricoles. Si des produits comme le soja et le blé souffrent d’une baisse des prix sur les marchés à cause de la baisse de la demande chinoise, ce n’est pas le cas de l’ail. Son prix s’envole en raison de la baisse des exportations en provenance de Chine.

La Chine est le plus grand producteur d’ail au monde, elle satisfait plus de 80% de la consommation mondiale. Mais depuis l’apparition du coronavirus, l’Empire du Milieu exporte beaucoup moins. Des mesures sanitaires affectent aussi bien la production que le transport. Cela provoque une pénurie et, par conséquent, le prix de l’ail grimpe sur les marchés.

C’est le cas aux États-Unis où 70% de l’ail est importé de Chine. Selon le ministère américain de l’Agriculture, le prix d’une tresse d’ail a progressé… jusqu’à 29% d’augmentation en février par rapport à il y a un an. Cette hausse est encore plus importante sur le marché de gros.

Une aubaine pour d’autres pays producteurs qui souffraient de la concurrence chinoise. L’Espagne, premier pays producteur d’Europe, commence à écouler ses stocks grâce à la demande étrangère. Les exportations ont progressé de 20%, voire 30% depuis le début de l’année. Les prix pour certaines variétés ont pris jusqu’à 40%.

L’ail espagnol commence à intéresser même des nouveaux marchés comme le Mexique, la Colombie, certains pays africains ou encore l’Indonésie. Les producteurs espagnols disent qu’ils ne pourront même pas satisfaire toutes les demandes. Ils restent conscients que cette situation est de courte durée. Une fois la crise terminée, l’ail chinois inondera à nouveau le marché mondial.

RFI

Bactéries électrogènes

Des scientifiques américains ont mis au point un nouveau système de micro générateur de courant qui utilise des bactéries et l’humidité de l’air ambiant pour produire de l’électricité. Lors des tests, ce dispositif, pour l’instant minuscule, délivre un courant d’environ 17 micro-ampères en continu.

Après la pluie qui alimente des ampoules LED en convertissant des impacts de gouttes d’eau en électricité, la recherche dans le domaine des énergies renouvelables avance à grands pas. Des bactéries présentant naturellement des caractéristiques électrogènes ont été cette fois mises à contribution par des chercheurs américains de l’Université du Massachusetts.

Le microbe en question étonne depuis plus 30 ans les scientifiques et a fait l’objet d’études poussées pour comprendre et utiliser ses propriétés de conductivités et génératrices de courant. Il s’agit de la protéobactérie Geobacter sulfurreducens que l’on trouve principalement dans la boue, aux abords des rivières. La bestiole microscopique produit des protéines « particulières » dont les activités électriques perdurent pendant de longues périodes.

Pour réaliser leur prototype de micro générateur, les chercheurs ont d’abord extrait ces protéines électrogènes des cellules du Geobacter pour former une pelote de fils d’une taille de l’ordre du nanomètre. Les scientifiques ont ensuite déposé les nanofils protéiques entre deux électrodes en or. Et là, surprise ! Une tension continue d’environ 0,5 volt et un courant d’environ 17 micro-ampères par centimètre carré sur cet appareillage a été engendrée.
Explication du phénomène ? Les protéines au contact des molécules d’eau de l’humidité environnante, génèrent automatiquement du courant. « Nous produisons littéralement de l’électricité à partir de l’air » concluent les chercheurs enthousiastes qui ont publié leurs travaux dans la revue Nature.

Ce dispositif nommé Aig-Gen par ses concepteurs serait capable de produire de l’énergie dans des milieux connus plutôt pour leurs très faibles taux d’humidité, « en plein désert du Sahara », précisent, par exemple, les chercheurs. Ce prototype minuscule qui génère de l’énergie propre 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 n’a pour l’instant qu’une valeur démonstrative. Les chercheurs prévoient, en revanche, que leur système serait capable d’alimenter de petits appareils électroniques, comme des montres connectées, de remplacer bientôt les batteries traditionnelles de nos smartphones.

Une fois incorporée à de la peinture murale ces nanofils protéiques électrisants approvisionneraient en courant nos maisons. Ces scientifiques ont décidé aussi de voir les choses en grand, en imaginant des milliers de ces micros générateurs branchés en série pour fournir de l’électricité à des villes entières. Toutefois rien n’indique dans leur étude de faisabilité si la mise en culture intensive du Geobacter présenterait un quelconque danger toxique pour les humains ou pour l’environnement.

RFI

Football / Éléphants : Le remplaçant d’Ibrahim Kamara connu ce mercredi

Le Sélectionneur des éléphants de Côte d’Ivoire sera connu ce mercredi a annoncé, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Sidy Diallo à Grand-Bassam, à l’occasion d’une rencontre avec les présidents de clubs, ce samedi.

« Il y aura une réunion du Comité Exécutif, le mercredi 4 mars 2020. Au cours de cette rencontre, le Comité Exécutif donnera le nom du futur Sélectionneur des Eléphants qui doit conduire les Eléphants pour la suite des éliminatoires de la CAN 2021 » a annoncé Sidy Diallo.

Le président de la FIF a également profité de la rencontre pour mettre un terme aux rumeurs sur les prochaines élections à la FIF en confirmant qu’il ne briguera pas un troisième mandat à la tête de l’instance sportive.

« Le président nous a convié à cette réunion pour nous informer de son désir de ne plus continuer à être le président de la Fédération Ivoirienne de Football. Il nous a évoqué la raison pour laquelle il ne veut plus continuer…Les présidents de clubs se sont réunis pour donner une réponse à son désir de partir. Nous avons remercié le président Sidy Diallo pour le travail abattu. Nous avons dit merci au Comité Exécutif qui l’a accompagné dans son travail. Nous ne saurions nous opposer à son désir de partir. Quand quelqu’un fait un travail et qu’à un certain moment il n’a plus de force de continuer, je crois qu’il faut respecter sa décision. Les présidents de club ont souhaité que son départ ne soit pas un départ définitif du milieu du football. Nous avons réclamé sa présence pour apporter son expérience afin de permettre au football ivoirien d’aller de l’avant. Il est un enfant du football. Il est né dans le football. Nous lui disons un sincère merci… », a dit M. Sery Louis, Directeur d’Edus Aboisso et porte-parole des clubs.

Par ailleurs, la prochaine Assemblée Générale Ordinaire de la FIF aura lieu au plus tard, le 30 mai prochain. Ce sera aussi l’occasion pour le Comité Exécutif et les clubs de mettre en place le Comité Electoral et de définir, de commun accord, une date pour l’Assemblée Générale Elective.

Abidjan.net

Coronavirus: plus de 3000 morts, les cas se multiplient en Europe

Le bilan mondial de l’épidémie du nouveau coronavirus a dépassé le cap des 3 000 morts après l’annonce, lundi 2 mars au matin, par les autorités chinoises de 42 nouveaux décès dans la province du Hubei, dans le centre de la Chine, épicentre de l’épidémie. Le Covid-19 continue par ailleurs sa progression en Europe.

Après l’Irlande, le Luxembourg et l’Arménie, la République tchèque a annoncé à son tour ce dimanche ses premiers cas d’infection. Il s’agit de trois personnes ayant séjourné dans le nord de l’Italie. La République dominicaine, quant à elle, est devenue le quatrième pays d’Amérique latine touché par le coronavirus.

129 cas en Allemagne

Le nombre de cas confirmés de coronavirus a pratiquement doublé au cours du week-end en Allemagne. Plus de la moitié des personnes contaminées se trouvent en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l’ouest du pays, où le coronavirus s’est propagé à vitesse grand V la semaine dernière dans le sillage du carnaval. Le virus est aujourd’hui présent dans 9 des 16 Länder, rapporte notre correspondante Nathalie Versieux. À Berlin, la ville la plus peuplée du pays, aucun cas n’a encore été annoncé, mais les laboratoires débordés par l’affluence de malades potentiels cherchant à se faire détecter ont besoin d’une semaine avant d’annoncer leurs résultats aux patients.

Le Salon du tourisme, qui devait ouvrir mercredi 4 mars dans la capitale allemande, a été annulé, tout comme la remise des étoiles du Guide Michelin samedi à Hambourg. Pris de panique à l’idée de devoir affronter des mises en quarantaine, les Allemands ont commencé à prendre d’assaut les supermarchés. Les rayons de boîtes de conserves, de pâtes, de riz ou de produits désinfectants pour les mains sont presque vides.

L’Italie débloque 3,6 milliards d’euros d’aides

Les autorités sanitaires italiennes ont recensé près de 500 nouveaux cas de contamination en 24 heures. Depuis le début de l’épidémie, près de 1 700 personnes ont été testées positives. Elles étaient 1 128 samedi et 888 vendredi. L’Italie a aussi enregistré cinq nouveaux décès, pour un total de 34 morts, toujours dans trois régions du nord du pays : la Lombardie, l’Émilie-Romagne et la Vénétie.

À l’issue d’une énième réunion de crise, le gouvernement de Giuseppe Conte a annoncé le déblocage de 3,6 milliards d’euros, en particulier en faveur des régions du nord du pays. Cette somme doit permettre d’aider les résidents et les nombreuses entreprises implantées dans les onze communes placées en quarantaine, ou autour du cordon sanitaire. Le paiement des prélèvements fiscaux, des charges sociales, des factures de gaz et d’électricité sera suspendu. Toutes les entreprises sur le territoire national qui subiront une baisse d’au moins 25% de leur chiffre d’affaires obtiendront un soutien financier,indique notre correspondante à Rome, Anne Le Nir. Le télétravail, pratiqué jusqu’à présent par moins de 8% des PME et des services administratifs, sera en outre facilité.

Des fonds vont également permettre de recruter du personnel médical, y compris des médecins et infirmiers à la retraite. L’ensemble du plan sera présenté après la rencontre entre le gouvernement et les partenaires sociaux, prévue mercredi prochain.

Photo prise devant le monument à Victor-Emmanuel II, dans le centre de Rome, le 1er mars 2020.
Photo prise devant le monument à Victor-Emmanuel II, dans le centre de Rome, le 1er mars 2020

La France, nouveau foyer aigu de la contamination en Europe, recense de son côté 130 cas confirmés et douze régions touchées.

Un célèbre écrivain chilien contaminé

L’écrivain chilien Luis Sepulveda, qui réside en Espagne, a contracté le nouveau coronavirus, ont annoncé dimanche les autorités sanitaires du Portugal où il s’est rendu récemment. L’écrivain avait séjourné dans le nord du pays du 18 au 23 février pour participer à un festival littéraire. L’auteur de 70 ans a ressenti les premiers symptômes le 25 février alors qu’il était déjà rentré aux Asturies, a précisé la direction générale de santé portugaise.

Le gouvernement régional des Asturies avait annoncé samedi avoir détecté un premier cas de coronavirus chez un homme de 70 ans, sans toutefois l’identifier.

Un premier mort en Australie

Après les États-Unis samedi, c’est au tour de l’Australie de déplorer un mort du coronavirus. Il s’agit d’un ancien passager du Diamond Princess, le paquebot resté en quarantaine pendant plusieurs semaines au Japon où plus de 700 cas s’étaient déclarés. Les 130 derniers membres d’équipage, derniers confinés, ont fini par débarquer, ont indiqué les autorités japonaises.

En Chine, les nouveaux cas repartent à la hausse

Le bilan mondial de l’épidémie de coronavirus Covid-19 a dépassé le cap des 3 000 morts, après l’annonce lundi matin 2 mars par les autorités chinoises de 42 nouveaux décès dans la province du Hubei, épicentre de l’épidémie. Un total de 202 nouveaux cas de contamination ont été signalés en Chine, le plus faible nombre quotidien depuis fin janvier, dont seulement 6 hors du Hubei. L’épidémie semble chaque jour davantage cantonnée à la province du Hubei.

Si la contagion en Chine a globalement diminué grâce à des mesures de quarantaine visant plus de 50 millions de personnes, d’autres pays deviennent à leur tour des sources de propagation du Covid-19, au premier rang desquels la Corée du Sud, l’Italie et l’Iran. Deuxième pays le plus touché après la Chine, la Corée du Sud recensait ce dimanche 586 cas supplémentaires, pour un total de 3 736 contaminations, dont 18 mortels. Téhéran, de son côté, a fait état ce dimanche de 11 nouveaux décès, portant le bilan officiel à 54 morts. Mais un autre bilan évoqué par le service en persan de la BBC, et démenti par les autorités, évoque un bilan d’au moins 210 morts.

1er mars 2020. En Chine, une femme qui vient de sortir de l'hôpital de Wuhan où elle était soignée du coronavirus Covid-19, est ici désinfectée par des bénévoles à son arrivée à l'hôtel où elle doit rester en quarantaine 14 jours.
1er mars 2020. En Chine, une femme qui vient de sortir de l’hôpital de Wuhan où elle était soignée du coronavirus Covid-19, est ici désinfectée par des bénévoles à son arrivée à l’hôtel où elle doit rester en quarantaine 14 jours.

RFI

Afrique : où aller pour ses affaires ?

« Où investir en Afrique en 2020 ? ». Voilà une question à laquelle il n’est pas toujours évident de répondre. À moins de plonger dans les statistiques, les tableaux, les données de plusieurs dizaines d’institutions africaines et internationales. Et encore, ces informations ne sont pas toujours vérifiables, alors que la dimension informelle des économies africaines n’est pas toujours prise en compte. La banque sud-africaine Rand Merchant Bank (RMB) fondée en 1977, présente dans douze pays, plonge depuis neuf ans dans toutes les publications d’organismes multilatéraux, d’agences de notation et d’instituts de recherche privés pour en sortir un rapport annuel fortement documenté de près de 365 pages. Ce rapport qui porte sur différents secteurs (mines, industrie, énergie, télécommunications…) analyse, point par point, les sources pour établir un classement final des dix pays les plus attractifs.

L’Égypte en pole position devant le Maroc

« L’Égypte conserve sa première place dans notre classement et le Maroc prend la deuxième position devant l’Afrique du Sud. Certains pays comme la Tanzanie ont chuté dans le top 10, ouvrant la voie à d’autres pays, comme la Tunisie, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana, qui se rapprochent de plus en plus des cinq premiers », écrivent les analystes de RMB au sujet du critère de l’attractivité. Ainsi, d’après le classement général, les dix pays les plus attrayants pour investir en Afrique en 2020 sont : l’Égypte, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Rwanda, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, l’Éthiopie et la Tunisie.

Du Maroc à la Guinée : des trajectoires différentes

Comment expliquer la remontée du Maroc ? Cinquième marché africain, avec un taux de croissance attendu de 4 % à moyen terme, le royaume chérifien a amélioré son environnement économique grâce à sa réintégration dans l’Union africaine et son adhésion à la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest. En plus, il n’y a pas vraiment de risque à l’horizon dans le pays, puisque le Maroc « restera dépendant de l’Europe, par le tourisme, étranger ainsi qu’aux investissements directs étrangers, sans oublier les envois de fonds ».

Quant à la Côte d’Ivoire, son économie est, d’après la RMB, l’une des plus diversifiées d’Afrique francophone. Seul bémol, le pays présente des risques politiques élevés tandis que sa dette augmente. En queue de peloton du classement général figurent le Soudan du Sud, le Liberia, le Burundi, la Somalie et la Guinée équatoriale.

Mais il y a aussi les pays qui ont enregistré les gains les plus importants, avec des progrès dans certains aspects : Djibouti a grimpé de dix places, le Mozambique remonte de huit places et la Guinée gagne sept places.

Des avancées notables et des reculs surprenants

RMB propose aussi une perspective des pays qui vont connaître une forte croissance entre 2019 et 2024. En tête, on trouve le Sénégal avec un taux de croissance moyen de 8,2 % devant le Rwanda (+ 7,8 %) et l’Éthiopie (+ 7,2 %). Pour s’y retrouver, Rand Merchant Bank propose aussi une grille de lecture autour de la taille du marché. C’est encore l’Égypte qui arrive en tête avec un marché de 1,4, viennent ensuite le Nigeria et l’Afrique du Sud. La plus grande surprise de ce classement est le recul de l’Éthiopie. Ce champion de la croissance a perdu cinq places pour se retrouver en neuvième position. Tout comme la Tanzanie, le géant d’Afrique de l’Est a perdu des points sur le critère de la facilité de faire des affaires.

Malgré les embellies, des perspectives pas au beau fixe

Au-delà d’être devenu une publication très scrutée pour son top 10. Rand Merchant Bank axe ses analyses sur les indicateurs qui semblent essentiels pour libérer le potentiel de croissance du continent. D’après la banque, les perspectives de croissance de l’Afrique restent assombries par une économie mondiale ralentie et par une forte volatilité des prix des matières premières. Pour la banque sud-africaine qui s’appuie sur les données de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, les pays africains à faibles ressources ont été les moteurs de la croissance. Le FMI prévoit que la croissance du continent atteindra un peu moins de 4 % en 2020 à moyen terme. RMB s’inquiète d’autant plus que les réformes structurelles prennent du temps. Du coup, la dette publique, dans la plupart des économies, limite l’espace budgétaire nécessaire pour que les gouvernements agissent dans les domaines importants de la santé, de l’éducation, etc. Les experts avertissent que « la nécessité de mettre en œuvre des réformes structurelles n’est pas propre au continent, mais [qu’]elle renforcera les gains de productivité et améliorera les niveaux de croissance et de productivité à plus long terme ».

Les matières premières, la consommation, les services financiers… : des indicateurs à suivre

Parmi les autres indicateurs clés que scrute RMB figurent en bonne place les ressources minières de l’Afrique. Puisque le continent abrite plus de la moitié des réserves mondiales d’or, de chrome et de platine, et une proportion importante des réserves mondiales de diamants. Autre secteur : la consommation. « Bien que le rythme de la croissance de la classe moyenne ait été plus lent que prévu pour des raisons propres à chaque pays, le profil économique, le paysage démographique du continent reste attractif », apprend-on dans ce rapport. Ensuite vient l’analyse du secteur dans lequel la banque elle-même officie. Celui des services financiers. En effet, « sans financement durable, il n’y aura pas de développement de projets dans des domaines clés, tels que les infrastructures, les soins de santé et les projets énergétiques ». L’infrastructure est un obstacle majeur à la croissance inclusive. Alors que la pénurie d’infrastructures en Afrique est indéniable, il offre de nombreuses opportunités d’investissement. Enfin, l’attractivité des pays du continent dépend aussi des technologies.

lepoint.fr

Les secrets pour faire face à une situation de crise

Une entreprise peut être confrontée à une situation de crise qui était même impensable quelques mois plus tôt et faisant partie des scénarios catastrophes qui font le terreau des films d’action ou des thrillers.
Aujourd’hui avec l’épidémie qui se répand comme une trainée de poudre, il est difficile de se dire que l’on va y échapper. L’internationalisation et le fait d’avoir délocalisé des entreprises contraignent les entreprises à envisager les conséquences et à y trouver des solutions pour ne pas mettre la clef sous la porte.

Comment réagir à des situations imprévues et délicates ou dangereuses ? Comment prendre les bonnes décisions dans ces situations de stress ? Le point de vue des entrepreneurs… et des professionnels d’autres domaines.

Les entrepreneurs ont beau être souvent des personnes très courageuses, ils ont chacun des peurs qui leur font faire d’affreux cauchemars la nuit. Dans leurs terribles rêves, point de sorcières au nez crochus ou de requins affamés… Non, bien pire : des gros clients qui appellent pour stopper net leur contrat ou encore des incendies qui ravagent tout leur stock, par exemple.

L’idée même de ces difficultés leur donne des sueurs froides ! Malheureusement il arrive que ces méchants cauchemars deviennent réalité. Un jour, l’entrepreneur se réveille et il apprend que ses produits ont contaminé un client, ou qu’il vient de perdre la moitié de son chiffre d’affaires à cause d’un revirement de situation. À ce moment-là, deux solutions : se recoucher en espérant très fort qu’on va bien finir par se réveiller de ce qui ne peut être qu’un mauvais rêve. Ou bien réagir, prendre des décisions, avancer, et finalement dépasser la difficulté.

Anticiper la crise

Ce n’est pas quand le problème arrive que l’entrepreneur doit y réfléchir, c’est bien avant ! Bien entendu la réalité est toujours différente de ce que l’on avait pu imaginer… Mais le fait d’avoir réfléchi en amont donne tout de même des repères pour prendre les bonnes décisions. Chaque domaine a des fragilités que ce soit celui de l’alimentaire avec les intoxications entre autres, que ce soit celui des transports avec les accidents et les grèves, que ce soit celui des retards de livraison…Les anticiper et imaginer des scénarios pour se sortir de l’impasse en amont fait partie des incontournables de toute stratégie d’entreprise.

Ne pas se précipiter

D’autant plus si la difficulté qui survient est importante, il convient de prendre le temps de se poser et de bien analyser la situation. Avant de réagir, un vrai plan de route doit être défini. Et la décision prise doit être claire pour tous afin d’agir et de communiquer d’une seule voix.

Agir promptement

Rien n’est pire que de penser que la difficulté se résoudra d’elle-même et qu’il vaut mieux attendre. La situation peut s’empirer, ou même dégénérer. Une action rapide et ciblée permet bien souvent d’éteindre l’incendie !

Être transparent

Essayer de cacher la réalité d’une difficulté à ses associés ou à ses salariés n’est vraiment pas une bonne option. N’oubliez pas que la vérité se sait très vite. Attention, être transparent ne signifie pas pour autant devoir tout dire à tout le monde.

Rester positif et ne pas oublier que tout est possible. 

Même en cas de terribles difficultés, il existe sûrement un moyen de s’en sortir, de rebondir, de réinventer son business… et c’est souvent le moment de fédérer les équipes et de leur demander leur implication et leurs idées.

 

dynamique-mag.com

Ces banques centrales qui planchent sur la monnaie numérique

La Suède lance son test de monnaie digitale, l’e-couronne. Un test qui s’achèvera en 2021. Mais les jeux ne sont pas encore faits. La Riksbank attend de voir avant de prendre une décision et d’éventuellement généraliser l’usage de l’e-couronne. Il n’empêche, les banques centrales se penchent de plus en plus sur la question des monnaies digitales. 

80 % des banques centrales travaillent sur des monnaies digitales ou s’apprêtent à le faire. Du moins, il s’agit de 80 % des institutions sondées en 2019 par la Banque des Règlements internationaux. L’intérêt qu’elles y portent est croissant. L’année précédente, elles n’étaient que 70 % à réfléchir à émettre de l’argent 2.0. Les travaux de réflexion s’accélèrent surtout dans les pays émergents. Mais la large diffusion de la monnaie numérique nationale, ce n’est pas pour tout de suite. Seulement 10 % des pays sondés estiment vraisemblable une mise en œuvre à court terme pour le grand public.

Selon plusieurs médias, le projet chinois serait presque prêt. Celui de la France, pas encore. Paris va lancer un appel d’offres pour des tests.

Plusieurs scénarios

Mais qu’est-ce que c’est qu’une monnaie digitale de banque centrale (MDBC) ? En fait, deux grandes catégories sont envisageables. Premier scénario : la banque centrale n’émet qu’une monnaie digitale dite de « gros » : elle servira pour des opérations entre banques ou des règlements de titres par exemple. Second scénario : la création d’une monnaie à usage plus général. En fonction des variantes, elle pourrait servir au quotidien. En tous cas, l’une des caractéristiques, c’est qu’à la différence du bitcoin, et autres cryptomonnaies parfois décriées par les autorités, avec ces MDBC, par définition, les États garderaient la main.

Alors quels avantages à ces monnaies numériques ? Selon Hugues Morel, président du groupe Finnegan (qui répond à l’appel d’offres de la France), « elles ont a priori un coût de production moindre ». Quand « on paie par carte bancaire par exemple, il y a une quinzaine d’acteurs qui entrent en compte et ils sont rémunérés ».

Par ailleurs, dans les paiements par carte ou par virement, « ce sont des opérations de banque à banque, la monnaie numérique a un côté plus proche du cash, c’est un peu à mi-chemin », explique François-Xavier Thorens, président cofondateur d’Ark Ecosystem, éditeur français de cryptomonnaie (qui répondra probablement à l’appel d’offres de la France).

Inclusion financière

Mais ce qui motive le plus les banques centrales, d’après le sondage de la BRI, c’est tout de même la sécurité des paiements. L’accès à une monnaie digitale peut faciliter le quotidien, notamment dans les endroits où les réseaux bancaires sont inégalement développés sur le territoire. L’inclusion financière est d’ailleurs une raison jugée « importante » par les pays émergents dans leur réflexion sur le sujet.

Au contraire dans les pays comme la Suède, où l’argent liquide est de moins en moins utilisé, l’un des enjeux est de maintenir un usage de la monnaie nationale par le public. L’arrivée des cryptomonnaies privées n’est pas pour rien non plus dans cette réflexion.

Lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

L’arrivée des stablecoins pose de nouveaux défis. Les stablecoins sont des cryptomonnaies dont la valeur est stable, car adossée à celle d’un autre actif, contrairement au bitcoin, très volatil. Les autorités de plusieurs pays surveillent de très près le projet de Facebook de créer sa monnaie : la libra. Ces instruments pourraient faciliter les échanges transfrontaliers et c’est aussi ce qui inquiète le gouverneur de la banque de France qui soulignait récemment le risque lié au « blanchiment d’argent et au financement du terrorisme ». Un problème également posé par l’argent liquide.

François Villeroy de Galhau craint aussi un impact de ces monnaies privées sur la stabilité financière. Voilà pourquoi la France passe à l’étape suivante. Elle doit lancer en ce début d’année un appel à projets pour mener des expérimentations, en particulier sur un mécanisme de « gros ».

Christine Lagarde, à la tête de la Banque centrale européenne, a promis de son côté que l’Institution de Francfort définirait des « objectifs d’ici mi-2020 ». La BCE qui fait partie d’un groupe de travail, aux côtés de cinq autres banques centrales, dont celle du Canada et du Japon.

« Cela redéfinirait le rôle des banques »

Il reste malgré tout beaucoup de questions en suspens. Concernant la forme d’émission, par exemple. La banque de France semble privilégier l’idée de comptes à celles de jetons (ou token), des actifs numériques. Autre question à trancher : l’anonymat – et le seuil jusqu’auquel il serait éventuellement garanti.

Si l’usage de cette monnaie numérique se généralise, cela pourrait avoir un effet sur la liquidité et la rentabilité des banques. Pour François-Xavier Thoorens, « cela redéfinirait le rôle des banques qui devraient se focaliser sur des produits financiers plutôt que sur la gestion des comptes ». Cette évolution soulèvera aussi une question sociale : « Qu’est-ce qu’on fait des gens qui sont aux guichets, qui alimentent les distributeurs automatiques de billets ? Il faut que ce soit géré en parallèle », pointe Hugues Morel. Autant de questions que devront donc se poser les banques centrales.

RFI

L’Afrique à l’ère des « smart cities »

Confrontés à d’immenses défis, les pouvoirs publics africains mettent la « ville intelligente » au cœur de leur stratégie, pour concilier urbanisation, révolution numérique et durabilité. 

Les villes génèrent environ 80 % du produit intérieur brut (PIB) planétaire selon la Banque mondiale. C’est dire leur importance pour les économies. Alors que deux individus sur trois seront citadins en 2050 – contre un sur deux actuellement – 60 % de la population africaine résidera en métropole, contre 39 % aujourd’hui, d’après l’ONU-Habitat. Dans ce contexte, la smart city, ou ville intelligente, émerge comme la réponse à l’urgence qu’impliquent les objectifs de développement durable (ODD).

Des infrastructures sous-dimentionnées

Cette croissance de plus de 20 % de la population urbaine africaine, couplée à une activité économique survoltée et la montée en puissance de la classe moyenne, donnera un coup d’accélérateur à la consommation. Le scénario le plus évident : une explosion du nombre de véhicules en circulation, dans un contexte paradoxal d’infrastructures routières inefficaces et sous-dimentionnées, avec pour conséquence une mobilité rendue plus difficile et une augmentation de la pollution automobile, même si l’Afrique reste faible émettrice de CO2. Les chantiers immobiliers devraient se multiplier grâce au boom de l’exode rural et à l’intérêt grandissant des Africains pour de meilleures conditions de logement. Résultat: une hausse exponentielle de la consommation d’énergie est à attendre. Ces signes annonciateurs font donc des smart cities une piste privilégiée pour permettre d’éviter la crise.

Dans le rapport Africa’s Cities : Opening Doors to the World , la Banque mondiale estime que la croissance des villes sera l’un des cœurs battants du développement du Continent. « En commençant par des réformes des marchés fonciers et des réglementations, puis en effectuant des investissements anticipés et coordonnés dans les infrastructures, les gouvernements peuvent prendre le contrôle de l’urbanisation et construire des villes africaines plus connectées et plus productives : des villes qui ouvrent leurs portes au monde », affirment les experts de l’institution.

Cette ouverture sur le monde serait un catalyseur pour les investissements directs étrangers (IDE), selon la Banque africaine de développement (BAD). « Les villes plus intelligentes révèlent qu’elles sont en mesure d’attirer davantage d’IDE », font remarquer les experts de la BAD dans le rapport « State of African Cities 2018 », ajoutant que l’affluence des investissements dans une smart city élargit la marge de manœuvre financière des municipalités au bénéfice de projets à la pointe de la technologie. Dans un tel environnement, les affaires prendraient une autre dimension.

Désireux de s’inscrire dans l’air du temps, les pouvoirs publics africains mettent l’économie numérique au cœur de leurs stratégies en mettant l’accent sur les villes intelligentes à l’instar de la célèbre KonzaTechnology City, baptisée «Silicon Savannah», de Nairobi, au Kenya. Cette prise de conscience s’est également concrétisée par le lancement en 2014 de l’Alliance Smart Africa sous l’égide du président rwandais Paul Kagamé.

McKinsey établit qu’il y aura en Afrique 100 villes de plus de 1 million d’habitants en 2025. Pour qu’elles soient intelligentes et que le business et les citoyens s’y épanouissent durablement, les pays devront relever plusieurs défis. À l’unanimité, les experts pointent d’abord l’électrification. L’Afrique reste l’une des régions les moins raccordées au monde, avec un taux d’électrification de 43 % en 2016. En d’autres termes, 57 % de la population vit sans un accès régulier à l’électricité. Or smart city rime inéluctablement avec accès maximisé à cette énergie.

« L’électrification est le défi majeur d’une ville connectée. L’expérience des économies du Nord démontre que plus un pays dispose de réseaux rapides d’Internet, plus le PIB augmente. Il y a donc une relation entre la connexion au Web et l’économie en général. C’est cela le talon d’Achille des économies africaines. Dans plusieurs pays, la connexion Internet est encore très coûteuse et de mauvaise qualité. Il faut donc que les États fassent des efforts pour améliorer l’approvisionnement en électricité », nous explique Jérôme Chenal, expert en smart cities et directeur du programme Excellence in Africa à l’École polytechnique de Lausanne. C’est d’ailleurs pour faire face à ces besoins que les smart grids sont de plus en plus recommandés.

La formation, un atout essentiel

La formation apparaît par ailleurs comme l’autre maillon central du développement des smart cities en Afrique. Plusieurs initiatives voient le jour tant au Maroc qu’en Côte d’Ivoire, au Rwanda, au Nigeria ou encore au Kenya. Mais alors que leur concrétisation implique souvent d’importants investissements, la main-d’œuvre locale n’est pas souvent en mesure d’en assurer la maintenance. « Les smart cities constituent un mouvement international qui a vocation à s’installer durablement. Plutôt que de faire venir les entreprises étrangères à chaque fois qu’il y a des pannes techniques, il faut former les Africains », nous explique Mohammed El Kettani, urbaniste et spécialiste des smart cities.

Au Bénin, Jérôme Chenal intervient sur le mégaprojet Sèmè City en tant que formateur. « Les smart cities requièrent des compétences un peu différentes de celles de l’urbanisme conventionnel, fait-il remarquer. Il faudra donc massivement former des ingénieurs dans le domaine de l’urbanisme digital et des systèmes urbains, pour qu’ils soient capables de gérer cette mine numérique et technologique ».

Les experts estiment en outre qu’une formation des ingénieurs africains, à grande échelle et en qualité, déboucherait sur la création de solutions africaines qui pourraient s’inspirer des économies développées, « sans faire du copier-coller », tient à souligner Mohammed El Kettani, et qui renforceraient la résilience, l’inclusivité et la durabilité des villes africaines.

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FMI : la Libérienne Antoinette Sayeh devient directrice générale adjointe

C’est la première personnalité africaine à occuper cette fonction depuis 21 ans et la deuxième après l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. La Libérienne Antoinette Sayeh est désormais directrice générale adjointe du Fonds monétaire internationale (FMI).

Antoinette Sayeh, 61 ans, est nommée directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), a annoncé l’institution mardi. Cette économiste libérienne formée à l’école américaine est la première personnalité africaine à occuper ce poste depuis 1999 et la deuxième après l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara.qui a exercé à partir de juillet 1994.

Une « combinaison rare » de compétences

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, qui a proposé Sayeh pour compléter son équipe de quatre adjoints, salue une femme « très connue et très respectée » et qui « fait preuve d’une combinaison rare de leadership institutionnel, de capacités analytiques approfondies et d’un engagement indéfectible envers l’équité ».

Pour Antoinette Sayeh, c’est un retour au FMI où elle a exercé entre 2008 et 2016 en a tant que directrice du département Afrique, sous Dominique Strauss-Kahn et Christine Lagarde. Un poste où elle aura laissé des traces indélébiles en menant une importante transformation des relations du Fonds avec les pays membres africains.

Ex-cadre senior à la Banque mondiale où elle a passé 17 ans, Sayeh a démarré sa carrière au sein de l’administration libérienne, aux finances et à la planification. En janvier 2006, après le conflit, Ellen Johnson Sirleaf -alors présidente de la République- l’appelle pour en faire sa ministre des Finances pendant deux ans. L’histoire retiendra qu’à ce poste, elle a piloté le plan d’apurement des arriérés de dette multilatérale de longue date du Liberia. Chercheur invité au Center for Global Development (CGD), l’économiste libérienne a également joué un rôle influent dans la dernière reconstitution de l’Association internationale de développement de la Banque mondiale en tant que coprésidente externe.

Retour de l’Afrique dans la haute sphère du FMI

La nomination d’Antoinette Sayeh en tant que l’une des quatre DGA du FMI repositionne l’Afrique dans cette institution de Bretton Woods pour laquelle l’opinion africaine appelait de ses vœux récemment la nomination d’une personnalité du Continent au poste de directeur général, jamais occupé par l’Afrique, depuis sa création il y a 75 ans.

 

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