S’organiser quand on est en voyage

Si vous avez un voyage d’affaires, mieux vaut anticiper. Plusieurs préalables sont à respecter si vous souhaitez que tout se passe bien pour vos équipes et pour vous. Zoom sur quelques petites choses à vérifier avant de vous rendre à l’étranger. 

Vérifiez que tous vos papiers sont en règle

Ce n’est pas parce que vous ne partez que quelques jours qu’il ne vous faut pas vérifier que vos papiers sont en règle. Certains pays comme les Etats-Unis par exemple demande des formalités particulières même pour quelques jours. Vous aurez par exemple besoin d’un Esta pour voyager là-bas. Les délais sont en général courts pour l’obtention mais quelques soucis peuvent retarder vos démarches. Ne vous y prenez pas à la dernière minute. Anticipez au maximum car un souci informatique peut vite vous bloquer en France par exemple. De la même manière, un petit coup de fil à votre banquier pour vérifier que toutes les options liées à votre carte bancaire sont bonnes n’est pas un luxe. Certains n’hésitent également pas à changer de carte bleue pour disposer des assurances notamment rapatriement.

Pensez à l’essentiel

Quand vous arrivez sur place, anticipez certaines démarches ou questions notamment quand vous arrivez au desk. Demandez par exemple la manière de vous connecter au réseau wifi ou encore vérifiez que vous avez l’adapteur si le voltage du pays est différent. Vous devez rapidement pouvoir accéder à vos données si vous en avez besoin et si une urgence se présente. Vous n’êtes pas ainsi immobilisé à la dernière minute et prêt à gérer toutes les urgences qui viennent à vous sans avoir à rechercher à la dernière minute les éléments nécessaires. Le transformateur peut même être acheté en France par exemple. Si vous souhaitez rester connecté, vérifiez bien que l’hôtel où vous résidez à une connexion internet fiable ou à vous fournir le matériel nécessaire pour pouvoir y avoir accès.

N’oubliez pas toutes vos affaires 

Alors oui c’est facile à dire mais guère aisé à faire. La première galère que vous pouvez rencontrer est l’absence, par exemple, de dentifrice, produits à lentilles ou encore de gel de rasage ou coton-tige. Vous pouvez, bien entendu, en général trouver tout ce matériel sur place mais vous risquez de perdre de temps inutilement. Il vous faudra bien vérifier si vous devez les mettre en soute pour ne pas vous retrouver souvent avec vos produits qui partent à la poubelle au moment du passage en douane et vous retrouver contraints à les acheter dès votre arrivée. Il en est de même pour d’autres objets donc avant de monter dans l’avion vérifiez bien ces éléments et n’hésitez pas à demander lors de l’embarquement si vous pouvez les garder dans votre bagage à mains. D’autres éléments comme le fait d’avoir vos costumes et chemises repassées sont essentiels. Consacrez quelques minutes pour tout mettre dans les rangements en arrivant. Cela vous évitera de le faire à la dernière minute ou quand vous rentrerez tard de votre journée de travail.

Déléguez si vous pouvez

Message d’absence automatique pour les emails, message vocal ou encore tout simplement le fait de donner vos différents mots de passe à vos équipes notamment si vous n’avez pas de connexion internet peut s’avérer une très bonne pratique. Avant de partir vérifiez donc que vous avez bien donné tous les accès et éventuellement créé des procédures. Ce n’est pas quand vous serez dans votre meeting que vous pourrez le faire. La règle reste toujours la même : anticipez un maximum. Vous pouvez également créer des systèmes d’urgence pour vous joindre même si cela peut s’avérer compliqué.

Minimisez la fatigue

Si vous avez un trajet long notamment et pas les moyens d’aller un business classe, pensez à vous dotez d’un coussin pour votre tête. Essayez de minimiser au maximum tous les efforts physiques car le trajet est souvent long et épuisant. Prenez le temps de tout préparer pour la journée du lendemain et à tout ranger dès votre arrivée. Moins vous aurez de choses à préparer le lendemain mieux vous vous porterez.

Imprimez tout ce dont vous avez besoin

Personne n’est à l’abri d’une panne de batterie alors autant avoir tous les éléments sur vous qui vous permettront d’aller jusqu’à votre hôtel ou au lieu de rendez-vous. Les imprimantes étant en général plus difficiles d’accès, autant avoir tous les documents utiles sous la main surtout si vous ne comptez pas rester accroché à une prise toute la journée. N’hésitez pas à tout condenser au maximum afin d’avoir le moins de papier possible. Hôtel, lieu de rendez-vous, numéro d’urgence, documents pour une conférence par exemple. Tout ce qui peut être utile doit être imprimé afin de pouvoir les consulter à tout moment et à bien vous faire comprendre notamment si vous ne parlez que peu la langue du pays dans lequel vous allez. Vous pouvez également préparer vos trajets à l’avance afin de connaître les distances.

Apprenez quelques mots et évitez les malentendus 

Si vous n’avez jamais été doué dans les langues, rien ne vous empêche d’apprendre des termes basiques comme bonjour et merci ou encore je m’appelle XXX. Les résidents apprécient souvent que vous parliez au moins quelques mots basiques donc consacrez un peu de temps pour mémoriser quelques-uns. Aussi, vous devez apprendre ce que vous n’avez pas le droit de faire ou ce qui est jugé particulièrement comme impoli ou poli. Les japonais donnent par exemple leur carte de visites à deux mains, vous ne pouvez fumer en marchant dans certaines zones et les salutations ne sont pas les mêmes. Renseignez-vous pour ne pas finir hors la loi sans même le savoir. Ne comptez pas sur la compréhension des autres mais plutôt sur votre capacité à comprendre la culture des autres sans la juger.

Gardez vos valises à l’œil

Que ce soit pour un voyage touristique ou non, la règle est la même dans tous les pays. Faites très attention à vos poches et à vos affaires. Gardez-les près de vous car vous pourriez très rapidement vous retrouver dans une situation difficile. Essayez de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier en cas de vol. N’oubliez pas de tout bien étiqueter pour ne pas vous tromper de valises à l’aéroport par exemple ou à faire en sorte qu’elle soit rapidement identifiable (ce qui n’empêche pas le contrôle).

 

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Se former au management, une nécessité ?

Quelques-uns pensent que manager est un don inné et d’autres pour avoir été confrontés à des situations difficiles que le management requiert des compétences. Être manager implique de pouvoir affronter toutes les situations et vous devez disposer de techniques performantes. Si le management ne demandait qu’une seule compétence on pourrait considérer qu’il est aisé de le maîtriser. Zoom sur comment se former en management et pourquoi.

Manager, c’est réunir des équipes différentes vers un but commun

Les équipes à manager sont souvent plurielles. Différentes générations s’y côtoient avec les unes munies de leur expérience et de leur expertise, et les jeunes générations bercées par les nouvelles technologies. Ces derniers possèdent un regard neuf et doivent appréhender en peu de temps leur univers. Ils mettent parfois en difficulté leurs ainés avec de nouvelles idées qu’ils proposent. La rencontre de plusieurs générations ou encore d’équipes multiculturelles demande de savoir réunir les forces autour d’un but commun et mettre en valeur le rôle de chacun. Il vous faudra souvent mettre en avant le sens de l’entreprise et sa mission afin de fédérer autour de celui-ci ainsi que des valeurs de l’entreprise. Il est souvent nécessaire de remettre en cause son fonctionnement lorsque des suggestions sont proposées par les équipes afin de récolter les fruits de la performance. Piloter ces équipes demande d’acquérir un réel savoir-faire.

Cerner les différentes personnalités des équipes pour bien réagir.

Diriger une équipe c’est avant tout être à même de discerner les non-dits et résoudre les conflits. Il s’agit d’apaiser les relations en créant un climat de confiance pour supprimer les situations de blocage. A défaut, vous pourriez bien engendrer un désintérêt du travail et une non implication de certains membres de l’équipe. Pour réussir dans l’exercice, il sera nécessaire de connaître chaque personnalité afin d’adopter l’attitude la plus efficace et pouvoir résoudre les éventuels conflits ou réticences. La bonne réaction n’est souvent pas la plus intuitive et se former aux techniques de management représente souvent une solution.

Connaître les leviers pour impliquer les collaborateurs

Motiver et impliquer les collaborateurs obligent à identifier les besoins et les attentes des collaborateurs, à instaurer une culture d’entreprise qui leur permettent de se mettre en valeur, de savoir réaliser des feed back en ne cherchant pas à vous justifier mais en essayant d’apporter de la valeur ajoutée mais surtout à fixer des objectifs qui obligera chaque membre de l’équipe à prendre ses responsabilités face à chaque situation. Il sera indispensable de connaître les leviers d’actions pertinents pour chaque personne de votre équipe car ils sont source de motivation. Une personne peut-être par exemple sensible au fait que votre entreprise contribue à lutter contre le réchauffement climatique alors qu’une autre ne sera sensible qu’à son futur devenir au sein de l’entreprise.

Apprendre à se contrôler pour ne pas détruire l’ambiance

Il est évident que l’attitude des uns peut agacer les autres et vice versa et peut même vous agacer (retard, absentéisme, arrogance,), il vous faudra en premier lieu apprendre à vous contrôler, à contrôler vos regards et votre ton. Un entraînement à la vidéo, dans lequel vous jouez des rôles identiques, vous donnera des clefs pour améliorer votre manière d’être et vous permettra aussi de connaître les réactions de vos collaborateurs face parfois à des attitudes maladroites de votre part. Le contrôle de soi représente une nécessité quand on est manager ou dirigeant d’entreprise. Vous ne pouvez pas exploser à tout bout de champ dans des colères noires qui peuvent blesser, voire fracturer le moral des troupes.

Avant tout, l’incontournable est d’apprendre à vous connaitre vous-même et à contrôler vos propres émotions pour éviter de toujours passer par le filtre d’idées préconçues et jugements sans fondements. Pour renforcer votre leadership, il vous  faudra développer votre intelligence émotionnelle qui se trouve au cœur de la relation avec les autres et avant tout apprendre à écouter l’autre et établir de véritables dialogues.

Savoir organiser le travail de son ou de ses équipes

Organiser le travail de son équipe demande d’appréhender des missions et les tâches afférentes. Au sein d’une équipe, il est nécessaire de clarifier les rôles et éviter que le travail de l’un empiète sur le travail de l’autre, de définir des objectifs individuels mais aussi collectifs, de planifier l’activité par un retroplanning rigoureux, de répartir la charge de travail et de suivre le bon déroulement des projets. Pour cela le manager devra cerner les compétences de chacun et stimuler la motivation et l’implication. Il devra aussi être capable de coordonner les différentes tâches afin d’éviter les conflits car il s’agit avant tout de piloter votre équipe c’est-à-dire avoir une organisation rigoureuse. Cette compétence managériale demande parfois de maîtriser certains outils et de développer sa perspicacité.

Savoir recruter et évaluer ses collaborateurs

Certes il existe de nombreux outils qu’il est nécessaire de maîtriser mais rien ne peut remplacer la rencontre avec les futurs collaborateurs. Vous devez cerner leurs capacités à s’intégrer dans les équipes pour composer éventuellement les différents groupes de travail. Il faudra donc s’entrainer à poser les questions qui vous permettront de départager les candidats et de déceler dans le caractère de la personne si elle peut être membre d’une équipe. Elle peut donner la pêche ou tirer vers le bas l’ambiance par son pessimisme.

Un moment crucial pour le manager est le moment de l’évaluation des collaborateurs pour pouvoir mieux organiser les équipes mais aussi pour pouvoir répondre à un développement inattendu. Il s’agit d’être capable en un temps record de réorganiser les fonctions de chacun, tout en prenant en compte les personnalités. Il vous faut aussi être habile et savoir proposer, par exemple, une évolution de carrière quand un poste se présente et répond au profil d’un collaborateur qui n’attend que cela pour garder sa motivation. Il aura fallu en amont faire une synthèse des évaluations pour trouver sans perdre de temps le profil adéquat car il ne s’agit pas de garder à tout prix un élément qui n’en aurait pas les compétences.

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Coronavirus : quel impact sur les entreprises ?

Face à la propagation du coronavirus, les conséquences se font déjà sentir pour de nombreuses entreprises. Danone prévoit un impact de 100 millions d’euros de l’épidémie de coronavirus sur ses ventes au premier trimestre, la Chine étant le deuxième plus grand marché du groupe avec environ 10 % de son chiffre d’affaires en 2019. « L’entreprise évalue à ce stade à environ 100 millions d’euros de perte de chiffre d’affaires » l’impact du Covid-19, qui va se ressentir « principalement sur l’activité Eaux en Chine ». Cela conduit pour l’ensemble du groupe à « une prévision de chiffre d’affaires globalement stable au premier trimestre en données comparables », détaille Danone dans un communiqué.

Le groupe britannique de spiritueux Diageo a annoncé mercredi que son chiffre d’affaires annuel allait être amputé entre 225 et 325 millions de livres, accusant l’impact de l’épidémie de coronavirus sur le marché asiatique. Le poids lourd mondial, propriétaire de la vodka Smirnoff, du whisky Johnnie Walker et de la bière Guinness, précise dans un communiqué que son résultat opérationnel sera amoindri quant à lui entre 140 et 200 millions de livres pour l’exercice 2019-2020 (achevé fin juin).

Situation sous surveillance chez Nestlé

Le géant suisse de l’alimentation Nestlé a suspendu ses voyages d’affaires jusqu’au 15 mars face à la propagation de l’épidémie de coronavirus, a indiqué un porte-parole. « Je peux confirmer que nous avons publié une note interne ce [mardi] matin statuant qu’à titre de précaution, nous demandions à tous nos employés au niveau mondial de ne pas voyager pour affaires jusqu’au 15 mars », a-t-il déclaré. « Nous réexaminerons cette mesure à la lumière des évolutions extérieures », ajoute cette note interne du groupe, dont le siège se trouve à Vevey, sur les rives du lac Léman.

Les expatriés continuent d’assurer leurs fonctions, a précisé le porte-parole, interrogé quant à d’éventuels rapatriements. « Nous surveillons de près la situation pour assurer la sécurité de nos employés », a-t-il cependant souligné. Un premier cas de coronavirus a été annoncé en Suisse mardi après-midi dans une région proche de l’Italie, qui a connu une augmentation soudaine du nombre de cas recensés ces derniers jours.

Objectifs suspendus chez United Airlines

La compagnie aérienne américaine United Airlines a suspendu ses objectifs financiers pour 2020, expliquant que « l’éventail des scénarios possibles » liés au nouveau coronavirus était « trop large pour fixer actuellement des objectifs ». À la suite de la propagation de l’épidémie de pneumonie virale, l’entreprise a déjà dû suspendre ses vols entre les États-Unis et les villes de Pékin, Chengdu, Shanghai et Hongkong jusqu’au 24 avril, soit environ 5 % de ses capacités, est-il détaillé dans un document transmis lundi soir à l’autorité américaine des marchés financiers, la SEC.

Les autres vols transpacifiques, pour lesquels la demande à court terme a diminué d’environ 75 %, représentent par ailleurs 10 % supplémentaires de son activité. United Airlines n’a en revanche pas changé sa prévision de bénéfice pour le premier trimestre, car la baisse du chiffre d’affaires due à ces perturbations est « en partie compensée par la baisse des prix du kérosène et d’autres réductions de coût » sur cette période, souligne le document.

En Europe, l’Italie est le pays européen le plus touché, avec plus de 300 personnes contaminées, pour la plupart dans le nord du pays. Dix personnes y ont succombé, toutes des personnes âgées et atteintes précédemment de pathologies graves. Plusieurs médias ont annoncé une onzième victime. Les pays voisins de l’Italie ont décidé mardi de maintenir ouvertes leurs frontières.

 

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A quoi peut servir une imprimante 3D dans une entreprise?

Bien qu’il soit accessible actuellement, l’impression 3D est toujours peu connue des particuliers et des professionnels. Pourtant, cette technologie offre de nombreuses possibilités aux entreprises et contribue à révolutionner la manière de produire les objets. Elle permet notamment de fabriquer plus vite, tout en faisant plus d’économie. Voici un petit récapitulatif des possibilités offertes par les imprimantes 3D en entreprise.

Mode de fonctionnement

Bien que la presse n’en vante les mérites que depuis quelques années, l’impression 3D est une technologie déjà bien connue des industries. En effet, il s’agit d’une technologie trentenaire, dont le premier brevet a été déposé en 1984. Elles fonctionnent comme une imprimante normale. Toutefois, au lieu d’imprimer sur un support en 2D, elles produisent des objets. La réalisation s’appuie spécialement sur des techniques de stéréolithographie. Ces techniques se basent sur l’ajout de couches successives sur un support, jusqu’à ce que l’objet souhaité soit conçu.

Si l’impression 3D tend à se démocratiser, il est parfois compliqué de l’utiliser chez soi. L’achat de la machine représente un investissement assez conséquent. Par ailleurs, l’utilisateur doit avoir les bonnes compétences pour maîtriser l’appareil et produire les modèles en 3D. Dans cette optique, l’appel au service des professionnels de l’impression 3D en ligne peut aider les personnes qui souhaitent produire les objets qu’ils conçoivent sur un fichier numérique.

Un gain de temps et d’argent

L’impression en 3D est une véritable révolution pour l’entreprise. Cette technologie permet de produire plus rapidement des petits objets, favorisant ainsi les économies en main-d’œuvre et en temps de production. Elles permettent de créer des objets à partir des matières plus ou moins résistantes, telles que le plastique, voire même le métal.

À l’origine, l’impression en 3D a été utilisée pour concevoir des prototypes. De par cette technologie, les industries peuvent passer plus rapidement de l’idée à l’objet. L’impression des échantillons ne prend que quelques heures et non des semaines. Ils peuvent valider plus rapidement les formes et le design du produit. La production en grande quantité de l’article final est plus facile.

Un vaste champ d’application

Les technologies d’impression en 3D offrent une multitude de possibilités aux entreprises. Elle permet d’accélérer le processus de production en créant des guides ainsi que des outillages. Aussi, elle permet de produire des moules ou de maîtres modèles, tout en s’affranchissant des contraintes de formes et de délais. Ces possibilités optimisent le travail des équipes de production qui disposent plus rapidement des outils de fabrication.

L’impression 3D se montre particulièrement polyvalente et peut intervenir dans de nombreux secteurs. Ces imprimantes permettent de produire des objets de grande précision et interviennent dans le secteur de la santé pour la production de prothèses et d’implants. De plus, ces machines peuvent utiliser une grande variété de matériau de base. Si le plastique est le plus souvent utilisé, l’impression 3D permet également de créer des objets à partir du chocolat ou du sucre. Ainsi, le secteur de l’alimentation s’en sert pour produire des aliments ayant des formes variées.

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Comment s’échauffer avant une séance de sport quand il fait froid ?

Alors que la saison hivernale bat son plein et que le mercure a chuté, de nombreuses questions se posent pour les sportifs amateurs. Coach forme et bien-être lors du Laponie Trophy, qui se déroulait du 23 au 27 janvier et du 30 au 3 février, Julie Ferrez vous livre ses précieux conseils pour faire du sport dans des températures extrêmes.

S’échauffer longuement et tranquillement

Quels que soient le sport pratiqué et l’intensité de l’effort, l’échauffement est un passage obligatoire. S’il est inévitable avant chaque pratique, il devient encore plus important lorsque les températures dégringolent. Dans le froid, muscles et tendons sont fragilisés, les articulations sont raides et le cœur incapable de fournir un effort conséquent. Il est donc essentiel de s’échauffer. « Il faut prendre son temps, car le corps a besoin d’adaptation. C’est un diesel », précise Julie Ferrez.

Pour la course à pied, ce sont surtout les mollets et les ischio-jambiers qu’il faut travailler, mais l’échauffement du reste du corps est également utile pour partir dans de bonnes conditions et ne pas avoir froid au départ. Effectuez quelques mouvements du bas du corps : sauts à pieds joints, fentes, montées de genoux, talons-fesses. Vous pouvez également faire un peu de corde à sauter ou pratiquer un appareil de cardio-training. « Cela doit durer assez longtemps pour permettre au corps et au cœur de comprendre qu’on va leur demander un effort plus ou moins soutenu », conseille notre experte. Enfin, il y a aussi « une préparation mentale » à adopter avant une séance de sport dans le froid, explique Julie. « Il faut se conditionner : vous pouvez travailler sur de la relaxation, de la mensualisation et de la méditation », conclut-elle.

Laponie Trophy, un défi sportif, féminin et solidaire dans le Grand Nord

Dans un panorama à couper le souffle, près de 200 femmes se sont lancées dans une aventure d’exception. En janvier dernier, elles ont participé au Laponie Trophy, un challenge sportif à proximité du cercle polaire. Running, raquette, fatbike, ski de fond : ces athlètes amatrices ont parcouru près de 40 kilomètres, alors même que le mercure descendait sous les – 30 °C.

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Coronavirus : le faible nombre de cas détectés en Afrique suscite des interrogations

Détection défaillante ? Facteur climatique ? Simple coup de chance ? Le très faible nombre de cas de coronavirus détectés dans les pays d’Afrique, aux systèmes de santé les plus fragiles, n’en finit pas d’interroger, voire d’inquiéter les experts. A ce jour, seulement deux personnes ont été officiellement contaminées par le virus Covid-19 sur le continent, une en Egypte, l’autre en Algérie, pour aucun décès. Une goutte d’eau dans l’océan des 80 000 cas et plus de 2 700 morts recensés dans une quarantaine de pays de la planète, pour l’essentiel en Chine, où le premier foyer de l’épidémie est apparu, selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiées mercredi 26 février.

Peu de temps après l’apparition du virus, les spécialistes ont pourtant pointé du doigt les risques de propagation de la maladie en Afrique. A cause de ses liens commerciaux étroits avec Pékin et des faiblesses de son réseau médical. La semaine dernière, l’OMS a même averti que le continent était mal préparé pour faire face à l’épidémie. « Notre principale préoccupation continue d’être le potentiel de dissémination du Covid-19 dans les pays dont les systèmes de santé sont plus précaires », a déclaré son patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus, aux ministres de la santé de l’Union africaine (UA) réunis à Addis-Abeba.

Protection climatique

Une modélisation publiée dans la revue médicale The Lancet a fait de l’Egypte, de l’Algérie et de l’Afrique du Sud les trois pays du continent les plus menacés, mais aussi les moins vulnérables, car les mieux préparés à repérer l’infection. Mais, malgré de nombreuses alertes, l’épidémie ne semble pas jusque-là se développer significativement sur le continent. Pourquoi ? Les épidémiologistes se perdent en conjectures.

« Personne ne sait », avoue le professeur Thumbi Ndung’u, de l’Institut africain de recherche sur la santé à Durban, en Afrique du Sud. « Peut-être n’y a-t-il simplement pas tant de déplacements entre l’Afrique et la Chine », avance-t-il. Ethiopian Airlines, la plus importante compagnie aérienne africaine, n’a toutefois jamais suspendu ses liaisons avec la Chine depuis le début de l’épidémie. Et China Southern vient de reprendre ses vols avec le Kenya.
Alors, certains avancent la piste d’une possible protection climatique.

« Peut-être que le virus ne pousse pas dans l’écosystème africain, on ne sait pas », esquisse le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris. Une hypothèse rejetée par professeur Rodney Adam, de l’hôpital universitaire Aga-Khan de Nairobi (Kenya). « Nous n’avons aucune preuve d’une quelconque influence du climat sur la transmission [du virus] », assure-t-il, « à l’heure actuelle, il semble que la vulnérabilité des Africains soit la même que celle des autres ailleurs ».

D’autres sont tentés d’attribuer le faible nombre de cas confirmés de coronavirus à de possibles ratés des systèmes de détection déployés dans les pays du continent. « C’est vrai qu’il y a certains pays, certaines régions dont on n’est pas certain de la capacité, ne serait-ce que par manque de ressources, à mettre en œuvre les modalités de diagnostic », évoque le docteur Daniel Lévy-Bruhl, de l’agence sanitaire française Santé publique France. « Il y a un risque que des chaînes de transmission méconnues existent aujourd’hui dans certains pays du monde », ajoute-t-il.

« Simplement de la chance »

La plupart des spécialistes écartent toutefois le risque d’erreurs de détection massives. « C’est une situation qui démarre », souligne le docteur Amadou Alpha Sall, patron de l’Institut Pasteur de Dakar (Sénégal). « Mais s’il y avait des cas massifs en Afrique, je pense qu’on le saurait, car l’OMS est en alerte et beaucoup de gens sont très attentifs ». « Tous les systèmes sont en place », confirme le docteur Michel Yao, chargé des plans d’urgence pour l’OMS à Brazzaville (Congo).

Le nombre de pays africains disposant de laboratoires capables d’identifier le Covid-19 est passé en quelques semaines de deux (Afrique du Sud et Sénégal) à 29, se félicite le médecin, qui insiste aussi sur la précieuse expérience de terrain acquise lors des récentes épidémies du virus Ebola. Un point faible persiste, souligne toutefois le docteur Yao, la capacité à contenir l’épidémie et à traiter ses victimes. « La plupart des pays africains ne seraient pas capables de traiter des cas sévères nécessitant des soins intensifs, estime-t-il. Les capacités sont limitées dans les capitales (…) et, en dehors, elles sont encore plus faibles. »

Mais plutôt que d’envisager un scénario catastrophe, les spécialistes préfèrent se satisfaire de leur bonne fortune actuelle. « Il est difficile de dire pourquoi » si peu de cas ont été recensés jusque-là en Afrique, souligne le professeur Thumbi Ndung’u, « peut-être avons-nous simplement de la chance ».

 

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Le plagiat, comment lutter ?

Trouver une idée, fabriquer un produit, donner un nom, tout peut être copié. A l’heure où la communication est devenue internationale, il fait être attentif pour ne pas se trouver défié par un concurrent. Qui profite de votre notoriété.  Il est si courant que dans nombre d’écoles de commerce, il est utilisé des logiciels pour détecter le plagiat des étudiants dans leur mémoire, thèse… Les entreprises y sont très attentives en ce qui concerne leur logo, leur nom et les couleurs qu’elles adoptent afin de garder leur originalité.

Le plagiat est l’action d’imiter ou de copier, qu’il s’agisse d’une œuvre littéraire, artistique ou technique. Par exemple, le fait de citer un auteur en omettant les guillemets ou d’écrire un article en copiant des sources non contextualisées ou encore de copier les travaux de recherche d’un étudiant en année supérieure. Si vous jouissez des droits d’auteurs d’une œuvre, vous pouvez engager les démarches suivantes pour faire cesser les manœuvres d’un « plagiaire ».

Commencez par rassembler les preuves

Quel que soit le domaine dans lequel vous exercez votre activité, rassemblez des preuves avant toute autre démarche. Par exemple, si le contenu de votre site internet est plagié par le webmaster d’un autre site, copiez les URLs concernées puis faites des captures-écrans des pages concernées sur votre site et celui du plagiaire. Demandez également à un ou deux témoins de faire de même. Cette démarche est valable pour les œuvres artistiques et techniques.

Contactez le plagiaire

Une œuvre artistique porte généralement la signature de son auteur. Grâce aux informations disponibles sur le tableau contrefait ou sur l’album du plagiaire, vous pouvez avoir son adresse, son email ou son numéro de téléphone. Dans le cas échéant, vous pouvez remonter la chaîne de vente en contactant dans l’ordre le distributeur, le semi-grossiste, le grossiste et le manager. S’il s’agit d’un site web, faites une recherche dans la base de données « WHOIS », remplissez le formulaire de contact ou commentez un article ou envoyez directement un message par email ou sur les réseaux sociaux disponibles sur le site. Dès que vous recevez une réponse, essayez de faire comprendre à votre interlocuteur qu’il viole vos droits d’auteurs. Exigez le retrait du contenu concerné ou la cessation de la vente de l’œuvre ou du produit contrefait. Appuyez vos propos avec l’article L111-1 et l’article L123-1 du code de la propriété intellectuelle. Généralement, le plagiaire n’est pas au courant de la loi qu’il enfreint. Il suffit de manifester fermement votre mécontentement pour qu’il se rende compte de l’ampleur de sa faute. S’il ne cesse pas la copie, vous pouvez envisager d’autres actions.

Envoyez-lui une lettre recommandée avec accusé de réception

Si le plagiaire ne retire pas le contenu plagié de son site ou ne cesse pas la vente de l’œuvre contrefaite, vous pouvez lui envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. N’oubliez pas d’invoquer les articles de la loi dans la lettre. En général, cette démarche permet d’obtenir rapidement de retrait de l’œuvre, du produit ou du contenu concerné. Dans le cas de l’utilisation non autorisée d’une image ou des textes de votre site web, vous pouvez joindre une facture comportant les détails sur toute la période d’utilisation.

Contactez la structure chargée du respect de la propriété intellectuelle

Sur le web, les moteurs de recherche, notamment Google et Yahoo, ont prévu une démarche pour la signalisation d’une violation des droits d’auteurs. Il suffit d’envoyer un mail à l’un de ces moteurs de recherche pour comprendre la procédure. En ce qui concerne les œuvres littéraires (livres, mémoires, recherches, etc.), artistiques (musique, vidéos, tableaux, sculptures, etc.) et techniques (produits, machines, équipements, etc.), vous pouvez contacter la direction régionale ou départementale du Centre Nationale des droits d’auteurs.

Engagez une démarche juridique

Si toutes les démarches citées ci-dessus ne marchent pas, vous serez obligé d’engager un avocat afin d’entamer un recours en justice. Même si vous avez la certitude de gagner, sachez que cette alternative peut être longue et coûteuse (frais de justice, honoraires d’avocat, etc.). Avant d’engager cette procédure, réfléchissez bien et demandez conseil à votre avocat.

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Les obligations d’un employeur envers ses salariés

Il est souvent évoqué les obligations du salarié envers son employeur mais l’employeur est lui aussi doit répondre à nombre d’obligations envers son salarié. Ces obligations imposées par la loi peuvent être complétées par celles contenues dans les clauses du contrat de travail qui sont parfois liées aux conventions collectives du secteur par exemple.

A la suite de l’embauche et de la signature du contrat de travail, l’employeur doit s’acquitter de quelques impératifs, dont les obligations de loyauté et d’adaptation.

Lors de la rédaction du contrat de travail

Puisqu’il revient à l’employeur de rédiger le contrat de travail, celui-ci doit être attentif à proposer des conditions de travail au futur salarié qui remporte son adhésion. Il arrive que pour obtenir un travail les salariés acceptent des conditions qui ne lui sont pas toujours favorables.  Mais l’expérience montre que le fait de rédiger un contrat au détriment du salarié se retourne un jour ou l’autre contre l’employeur.

L’employeur doit respecter le contrat

Le contrat signé doit être respecté aussi bien par le salarié que par l’employeur. Tous les aspects cités doivent être respectés : le salaire, les horaires de travail, les tâches à accomplir et les différents avantages obtenus par le salarié. L’employeur ne peut pas changer quoi que ce soit dans le contrat sans l’accord du salarié. Aussi, les éléments essentiels dans les contrats ne doivent en aucun cas être modifiés. Il est obligatoire de remettre un contrat de travail dûment signé par l’employeur et l’employé.

L’obligation de formation

Pendant l’occupation d’un premier emploi, l’employeur a l’obligation de donner des formations à son salarié pour qu’il puisse effectuer son travail correctement. Il doit également veiller à l’évolution des compétences de ce dernier. L’évolution est valable aussi bien au niveau des tâches de l’entreprise, que de l’organisation. L’employeur doit veiller aux compétences du salarié à occuper son emploi compte tenu de l’évolution des emplois, et des technologies. L’employeur peut proposer au salarié des formations participant au développement de ses compétences. Si l’employeur manque à cette obligation, le salarié peut subir un préjudice, puisque ses compétences vont être obsolètes.

Le respect des droits du salarié

Dans l’entreprise, le salarié possède des droits que l’employeur est obligé de respecter. Il a par exemple le droit de garder secrète sa vie privée comme le droit de choisir librement son domicile. Il a également le droit à l’expression, mais ce droit est limité par le respect des autres. Cela veut dire qu’il peut parler à ses collègues, s’exprimer en cas de mécontentement, mais à condition que cela ne nuise pas au travail ou qu’il ne dérange pas ses collaborateurs. Il a également la liberté de garder ses propres opinions. L’employeur est obligé de respecter et de faire respecter les cultures et la religion de tous ses salariés. Et enfin, l’employeur doit respecter la dignité de chacun d’entre eux.

La protection de ses employés

Un dirigeant d’entreprise doit prévenir les incidents qui peuvent se produire sur le lieu de travail. La sécurité des employés est un impératif pour l’employeur, qui doit veiller aussi bien à la sécurité physique que mentale. Beaucoup de salariés subissent des harcèlements (physiques comme moraux) au sein des entreprises. Il existe même des cas où l’employeur même est mis en cause. Ce dernier a pourtant le devoir de protéger ses employés contre toutes les formes de harcèlement au sein de l’entreprise.  L’employeur doit veiller à la santé et la sécurité des salariés en mettant en place des actions de prévention ou des formations. Il doit également évaluer les risques professionnels de chaque poste de travail. L’aménagement et l’utilisation des locaux de travail doivent respecter certaines règles. En cas de non-respect, l’employeur peut engager sa responsabilité civile et/ou pénale. Tous les risques auxquels les salariés peuvent être exposés au travail, y compris les risques psychosociaux (stress, harcèlement moral ou sexuel, violences au travail) doivent être pris en compte. L’employeur doit, en fonction des activités de l’entreprise, évaluer les risques : le choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, l’aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et la définition des postes de travail.

Le DUERP

Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toute entreprise. Il comporte : un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise , le classement de ces risques, les propositions d’actions à mettre en place.

Le DUERP doit être actualisé une fois par an minimum. Il peut être consulté notamment par les salariés, les représentants du personnel, l’inspecteur du travail.

L’employeur doit aussi consigner en annexe du DUERP les données relatives aux facteurs de pénibilité (par exemple, travail de nuit, bruit, etc.) et la proportion de salariés exposés aux facteurs de pénibilité au-delà des seuils prévus.

 

dynamique-mag.com

Coronavirus: l’Arabie saoudite suspend l’entrée des pèlerins sur son territoire pour effectuer la Omra

L’Arabie saoudite a décidé ce jeudi 27 février de suspendre « temporairement » l’entrée sur son territoire des pèlerins se rendant à La Mecque. Riyad veut « prévenir l’arrivée du nouveau coronavirus dans le royaume et sa propagation ». 

Le gouvernement saoudien a décidé de « suspendre temporairement les entrées dans le royaume pour réaliser la Oumra et visiter la mosquée du Prophète », a fait savoir le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. L’accès à la mosquée de Médine a également été fermé.

La Oumra, qui attire chaque mois à La Mecque plusieurs dizaines de milliers de musulmans, est un pèlerinage qui peut être réalisé à n’importe quelle période de l’année. Alors que le Hadj ne peut être effectué qu’à des dates précises du calendrier lunaire islamique. Cette année, il doit avoir lieu entre fin juillet et début août. Il n’est pas possible dans l’immédiat de déterminer s’il sera affecté par le Covid-19.

Des mesures de sécurité temporaires

L’Arabie saoudite a aussi suspendu l’entrée dans le pays des voyageurs munis d’un visa de tourisme et provenant de pays où sévit le nouveau coronavirus, selon des critères qui seront fixés par les autorités sanitaires.

« Ces procédures sont temporaires, et sont assujetties à l’évaluation continue des autorités compétentes », a ajouté le ministère. Aucun cas de contamination n’a pour l’heure été rapporté dans le pays, mais le coronavirus s’est répandu dans plusieurs pays voisins.

Les autorités sanitaires saoudiennes, a déclaré le ministère, détermineront les lieux où l’épidémie constitue un danger.

RFI

Alerte à la fusariose: la banane d’exportation doit se diversifier

Une maladie fatale aux bananiers, la fusariose, vient d’atteindre le coeur de la production mondiale de banane, l’Amérique latine. Le Cirad, centre de recherche basé en France, lance un appel aux chercheurs et aux filières du monde entier pour trouver de nouvelles variétés et changer les pratiques. 

Le secteur de la banane est en émoi depuis que la fusariose de quatrième génération, la TR4, a contaminé des bananeraies en Colombie en août dernier. Cette maladie fongique très contagieuse est incurable et tue les bananiers. Elle avait déjà contaminé l’Asie du Sud-Est depuis les années 1990, le Pakistan, la Jordanie, l’Australie et le Mozambique au milieu des années 2010.

La banane Cavendish menacée ?

Mais c’est la première fois qu’elle frappe l’Amérique latine qui produit les trois quarts des bananes du monde entier. Même si la TR4 est cantonnée à une petite région de production au nord-est de la Colombie, la crise des années 1960 est dans tous les esprits : une race précédente de fusariose avait totalement rayé de la carte la variété Gros Michel qui prédominait alors. Aujourd’hui la variété Cavendish, « la » banane d’exportation, est menacée à son tour.

Prévention en Côte d’Ivoire

La crainte est grande de voir cette maladie du bananier s’étendre aux pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest. Elle aurait des conséquences dramatiques pour les petits producteurs et pour l’alimentation. Une formation de prévention est organisée la semaine prochaine en Côte d’Ivoire par le Cirad, qui a également lancé au début du mois une alliance mondiale pour la banane, World Musa Alliance, du nom scientifique du bananier.

World Musa Alliance pour accélérer la recherche

Le Centre français de recherche agronomique, qui compte parmi les meilleurs spécialistes mondiaux de la banane, souhaite fédérer non seulement ses collègues à l’international mais aussi tous les acteurs économiques du secteur. Des programmes ont débuté avec de grands groupes, notamment en Australie.

Le but est de mettre au point de nouvelles variétés résistantes. Et cela demandera du temps. Les bananiers ne produisant pas de graine,  il faut créer des hybrides à partir de variétés anciennes, mais aussi repenser toutes les méthodes de culture, de mûrissage et de transport.

Dix ans pour la nouvelle variété bio

Il a fallu une décennie au Cirad et à la filière banane de Guadeloupe et de Martinique pour mettre au point la première variété bio qui résiste à la cercosporiose noire, un autre fléau combattu jusque là par les fongicides. Le premier millier de tonnes de « Pointe d’Or », c’est son nouveau nom, arrive enfin sur les étals d’une grande enseigne, Carrefour, en métropole. Des quantités encore infimes, mais le temps du tout Cavendish, pour la banane d’exportation, a peut-être pris fin.

RFI