Côte d’Ivoire: le coach Ibrahim Kamara s’en va avec un bilan contrasté

Ibrahim Kamara n’est plus le sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire. Le technicien et la Fédération ivoirienne ont mis fin à leur collaboration « d’un commun accord », annonce un communiqué du 20 février 2020. Le coach part avec un bilan contrasté. Il devrait être remplacé avant la fin-février, les qualifications pour la CAN 2021 reprenant dans un mois.

Officiellement, ce n’est pas un licenciement mais un départ d’un « commun accord ». Officieusement, Ibrahim Kamara n’est plus le sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire à cause à de résultats jugés insuffisants et d’un « comportement irrévérencieux », indique une source proche de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Le sort du technicien, nommé en juin 2018, était en réalité scellé depuis une réunion des dirigeants de la FIF du 13 février 2020.

L’annonce est toutefois tombée une semaine plus tard. Elle intervient à un mois de la reprise des qualifications pour la CAN 2021 et d’une double confrontation face à Madagascar. Le processus pour trouver un successeur à Ibrahim Kamara aurait déjà été enclenché. L’identité du nouvel entraîneur pourrait donc être connue avant la fin-février.

Une CAN 2019 honorable, mais…

Ibrahim Kamara paie en partie les prestations de ses ex-protégés durant la Coupe d’Afrique des nations 2019. La sélection ivoirienne a en effet affiché des limites tactiques durant le premier tour de la CAN en Égypte, que ce soit face à l’Afrique du Sud (1-0), au Maroc (0-1) ou même face à la Namibie (4-1) malgré une large victoire. Les « Éléphants » ont ensuite écarté le Mali à l’issue d’un huitième de finale ennuyeux (1-0). Puis ils ont certes livré un grand match en quart de finale, face à l’Algérie (1-1 ap, 3-4 TAB), future championne d’Afrique. Mais cela n’a pas suffi à sauver la tête de leur mentor.

Ce dernier a effectué des choix forts durant son mandat. Des choix qui ne se sont pas, de fait, toujours révélés payants. Il a pêle-mêle, tenu à l’écart l’expérimenté Gervinho, maintenu le rôle de capitaine de Serge Aurier, confié celui de meneur de jeu à Jean Michaël Seri, fait de la place en attaque à Nicolas Pépé (avant de l’écarter progressivement, suite à ses faibles performances à la CAN 2019).

Un caractère fort et un contexte politique particulier

L’ancien adjoint des Français Hervé Renard et Michel Dussuyer, ainsi que du Belge Marc Wilmots, était par ailleurs connu pour son caractère fort mais ombrageux. Homme sans concession, Ibrahim Kamara ne semblait pas du genre à transiger, y compris avec l’entourage des « Éléphants » et les dirigeants de la FIF.

Enfin, l’ex-défenseur âgé de 53 ans est peut-être victime d’un contexte politique particulier. Les élections à la présidence de la FIF sont censées avoir lieu avant fin-juin. Et mieux vaut se présenter avec un nouveau sélectionneur en poste qu’avec un technicien en place déjà contesté…

 

RFI

Quand la douleur devient supportable grâce à la réalité virtuelle

Une jeune entreprise française a mis au point un programme de réalité virtuelle pour soulager la douleur de certains patients. Ainsi des pompiers français du département de la Mayenne proposent aux blessés qu’ils transportent d’utiliser des casques immersifs le temps de leur prise en charge. 

Les technologies de réalité virtuelle nous offrent depuis longtemps de nous évader de notre monde réel dans des univers à 360 degrés exclusivement créés sur ordinateurs. Une véritable révolution pour les adeptes des jeux vidéo, qui trouvent aujourd’hui de nombreux débouchés dans le domaine médical. Les effets que provoque la réalité virtuelle sur le cerveau ne sont plus à prouver, notamment, dans les blocs opératoires, quand les casques immersifs se substituent aux anesthésies générales, afin de contrer leurs effets secondaires parfois délétères, en les remplaçant avantageusement par des analgésiques locaux.

Plus de bonheur, moins de douleurs

Ces interventions sont garanties sans souffrance, constatent les chirurgiens de nombreux hôpitaux du monde qui ont testé la méthode. Et depuis février, un système antidouleur du même genre dénommé Bliss c’est-à-dire « félicité » est employé par les pompiers du centre de secours d’Evron, dans l’est du département de la Mayenne. « Le programme a demandé 10 ans de mise au point et l’expertise de spécialistes en cyberpsychologie », nous explique Mélanie Péron. Son entreprise « L’Effet papillon » a conçu cette application d’anesthésie virtuelle pour traiter les fortes souffrances des blessés pendant leur transport en ambulance à l’hôpital. « Cela fait dix ans que l’on travaille sur le développement de Bliss avec un comité scientifique et trois ans que ce programme est déployé dans les hôpitaux notamment dans les services des urgences. La collaboration avec les pompiers de la Mayenne, elle, est très récente. On a créé des mondes imaginaires avec des ambiances sonores spécifiques et des musiques spécifiques dans des univers très, très, doux pour que les utilisateurs commencent à lâcher prise, on le constate avec leur rythme cardiaque qui descend, ils se retrouvent alors dans un état modifié de conscience, ils partent dans un autre monde ».

Une meilleure prise en charge des victimes

Le casque immersif des pompiers mayennais propose aux patients de visionner quatre mondes virtuels aux ambiances différentes. Ils ont le choix entre un paysage de prairies verdoyantes avec des licornes, de visiter des fonds marins aux côtés des poissons, de réaliser une petite balade dans l’espace au milieu des étoiles, ou encore de flâner aux pieds des arbres dans une forêt accueillante. Et ça fonctionne ! Toutes ces animations ont été pensées dans les moindres détails, visuels, mais aussi sonores, pour renforcer l’immersion du patient. « On a conçu des mondes imaginaires enfantins, loin du réel, pour que personne ne puisse être pollué par des souvenirs qui peuvent s’avérer être douloureux », précise Mélanie Péron afin d’accéder, si ce n’est à la plénitude, peut-être à une douce quiétude bien méritée, quand la souffrance physique devient insurmontable.

 

RFI

Comment négocier sa levée de fonds ?

En 2019, le nombre de start-ups qui ont levé des fonds est considérable.  Celles-ci sont la preuve que leur intérêt est loin d’être anodin. Il s’agit en effet d’avoir l’opportunité de recruter, d’investir dans des logiciels performants, de se développer à l’international… La liste est loin d’être exhaustive.

Pour n’importe quelle start-up qui veut développer sa croissance de manière exponentielle pour obtenir de nouvelles ressources, la levée de fonds est un passage obligé qui témoigne du potentiel et du succès de l’entreprise. C’est une étape importante, qui demeure cependant difficile à atteindre. On estime que sur 15000 jeunes sociétés qui cherchent chaque année à renforcer leur capital, moins d’un millier parviennent à leurs fins. Quelles sont donc les bonnes attitudes à adopter tout au long du processus pour voir aboutir sa levée de fonds ?

Bien choisir son moment

L’opération doit être menée au meilleur moment pour avoir une chance d’aboutir. On considère que des signes de traction importants sont indispensables. Il s’agit de données tangibles qui prouvent que la société est dans une phase ascendante : augmentation du chiffre d’affaires, du nombre de visiteurs ou de clients, développement des téléchargements pour une application mobile, etc. On estime en outre que neuf mois de trésorerie au moins sont nécessaires, le processus de levée de fonds pouvant durer entre six mois et un an.

Soigner son pack investisseur

Le pack investisseur est l’ensemble des documents qui seront présentés à des professionnels, notamment des business angels, pour espérer décrocher un rendez-vous. Il comprend un business plan, un pitch, un exécutive summary synthétique et un modèle financier complet. Il s’agit d’une part cruciale pour voir aboutir sa levée de fonds. Une véritable réflexion stratégique doit présider à l’ensemble afin de mettre en avant le potentiel de la société. Une approche poussée en amont doit permettre de résumer le projet de manière claire et concise.

Identifier les fonds d’investissement

Même si l’apport au capital est jugé nécessaire pour l’entreprise, il ne faut pas non plus perdre du temps en considérant des fonds non pertinents. Une sélection doit être opérée pour trouver le bon partenaire. Une connaissance approfondie du fonctionnement des fonds permet de réaliser un meilleur ciblage : les conseils d’un professionnel ou d’entrepreneurs expérimentés sont un avantage. Pour obtenir un rendez-vous auprès d’un fonds sérieux, se faire recommander par le réseau du directeur de participation est un atout non négligeable.

Se préparer pour un entretien

La préparation à l’entretien avec un fonds d’investissement est essentielle. Cela passe par un discours rodé, simple et efficace, s’appuyant sur un pitch solide, des arguments chiffrés réalistes et une vraie force de conviction. Il est également pertinent d’anticiper les remarques négatives pouvant être formulées à l’égard de l’entreprise, pour pouvoir réagir en entretien. Il est recommandé de ne pas avancer de chiffres concernant la valorisation espérée, afin de témoigner d’une certaine ouverture d’esprit en la matière. Enfin, il est important d’être réactif durant les semaines suivantes en fournissant tout document demandé.

S’entourer pour négocier et finaliser l’opération

La rencontre avec les équipes du fonds intéressé est l’étape décisive. Une prestation de qualité demande de la préparation, une capacité de dialogue et surtout une connaissance des pratiques des fonds et des contraintes des investisseurs. Un avocat spécialisé en la matière peut constituer une aide précieuse pour se préparer. Si le deal aboutit, le fonds procédera à un audit complet avant signature. Il est nécessaire d’être très présent durant cette phase, pour éviter tout malentendu qui ferait capoter la levée de fonds.

 

dynamique-mag.com

9 conseils pour bien coacher votre équipe

Coacher, coaching, de mots à la mode. Coacher une équipe demande une véritable expertise. Pour fédérer ses équipes en même temps que s’occuper des finances, de la gestion… est particulièrement ardu. Coacher une équipe dans une période où tous les indicateurs sont remis en cause par des circonstances extérieures comme par exemple la seule épidémie du coronavirus ou par les incidents climatiques donnent du fil à retordre aux dirigeants et managers car elles suscitent une incertitude qui est souvent paralysante.

Déjà adopté par beaucoup de sociétés, le coaching connaît un succès considérable. Toutefois, il y a quelques règles à suivre pour être un bon coach.

Coacher, c’est du temps et de l’énergie

Coacher une équipe nécessite du temps et de l’énergie. Si vous avez un emploi du temps surchargé, en dépit du coaching, ne vous impliquez pas dans cette mission car vous pourriez obtenir le résultat contraire. Trouvez un collaborateur, qui aura le rôle d’intermédiaire entre vous et votre équipe. Votre choix doit s’orienter de préférence vers une personne sociable, qui pourra être votre allié.

Coacher, c’est avoir conscience du temps

Pour progresser, vous devez réserver du temps pour communiquer avec vos collaborateurs. Cela dit, il faut savoir évaluer toutes les situations. En cas de crise, il suffit d’avoir une bonne gestion face au problème et avoir bien cerné tous les tenants et les aboutissants pour ne pas trouver face à une remise en question de votre stratégie qui serait délétère, avant de réunir son équipe.

Coacher, c’est savoir écouter

Restez en contact permanent avec vos collaborateurs pour les mettre en confiance. Soyez à leur écoute, sans vous laisser tromper par vous-même. Votre disposition à les écouter se doit d’être réelle et efficace car les collaborateurs ne sont pas dupes et perçoivent tut comportement de façade.

Coacher, c’est ne pas imposer 

Chaque équipe a son propre mode de fonctionnement. Pour un bon coaching, il est primordial d’éviter de projeter votre propre parcours. Ne les obligez pas à adopter votre mode de fonctionnement, focalisez-vous plutôt sur leurs propres ressources face aux problèmes.

Coacher, c’est écarter tout jugement 

Faites attention à votre conduite vis-à-vis de vos salariés. Montrez de l’intérêt à votre équipe, pour les faire progresser et les encourager. Ne montrez pas à votre collaborateur votre crainte, au contraire, apportez-lui assez de reconnaissance, pour le faire avancer et évoluer et vous pourrez constater qu’il dépassera ses capacités habituelles.

Coacher, c’est adopter le feed-back

Adopter le feed-back qui consiste à encourager les comportements efficaces et à dissuader d’autres, le concept sert à maintenir la motivation. Quand le travail de votre salarié est bien fait, récompensez-le, pour le conduire à suivre la même voie. Dans le cas contraire, lorsque la tâche est insatisfaisante, il faut dialoguer pour trouver des solutions. Le dialogue est porteur de réussite.

Coacher, c’est d’abord respecter

Se faire respecter est une chose, et manager une équipe en est une autre. Sortez de votre esprit le concept du management directif et distancé. S’il est vrai qu’il faut avoir une certaine distance avec ses employés pour avoir du respect, il faut tout de même avoir un peu d’empathie envers vos salariés, sans trop se familiariser, pour se mettre en position de leader efficace et donc les respecter avant toute chose.

Coacher, c’est être exemplaire 

Être un bon entrepreneur, c’est montrer un bon exemple à ses employés. Soyez un modèle pour votre équipe, pour les faire avancer. Durant la prise d’une décision, soyez strict et professionnel. Évitez de prendre une décision à la fois arbitraire et changeante, car un tel comportement peut nuire à la stabilité de votre équipe et donc écarter les émotions parasites.

Coacher, c’est s’adapter 

Pour maintenir en place une équipe, il faut être flexible. Adaptez-vous à chaque procédé de vos collaborateurs, encadrez ceux qui on en besoin, et encourager les plus compétents. Néanmoins, pour vous informer, vous devez faire un contrôle systématique de chacun de vos collaborateurs. Dans le coaching d’une équipe, il est judicieux d’aider au mieux ses collaborateurs, à pouvoir voler de leurs propres ailes. Soyez à l’écoute, et montrez-leur votre savoir-faire, sans leur imposer votre propre technique.

 

dynamique-mag.com

Le blé français reconquiert ses marchés d’Afrique et du Moyen-Orient

Ce lundi 24 février, le blé français a remporté un appel d’offres en Arabie saoudite. Une illustration du retour de la céréale française à l’exportation cette année.

L’Arabie saoudite a choisi le blé français pour son dernier appel d’offres. 715 000 tonnes, la filière de l’Hexagone a de quoi se réjouir, d’autant que « l’Arabie saoudite est un des marchés les plus difficiles », souligne Philippe Dubief, le président de Passion Céréales, l’association qui regroupe les producteurs, les coopératives, les négociants et les transformeurs de grains.

Compétitif face au blé russe

L’interprofession française des céréales a de grandes ambitions à l’export cette année. Elle entend vendre près de 12 millions de tonnes de blé hors de l’Union européenne, contre 9 millions de tonnes l’an dernier. Il faut dire que la moisson 2019 a été bonne en qualité et en quantité, avec 3 millions de tonnes de blé supplémentaires, fatalement destinées à l’export étant donné que le marché intérieur français stagne.

Grèves surmontées

Coup de chance, le blé français est compétitif cette année, par rapport au blé russe, un peu moins abondant pour la première fois depuis six ans. Les exportations françaises profitent aussi d’une parité euro-dollar favorable alors que les exportateurs ont surmonté les grèves à la SNCF et dans les ports, qui avaient bloqué 450 000 tonnes de blé. « On a honoré tous nos contrats, en demandant des délais supplémentaires de 15 jours-3 semaines, grâce à des négociations tous azimuts », précise le président de Passion Céréales. Enfin, le coût du transport maritime est faible.

Niveau d’avant 2016 en Afrique

Ce qui permet au blé français de reconquérir des marchés au-delà du Maghreb. L’Algérie et le Maroc restent les premiers pays à satisfaire, souligne l’interprofession céréalière. Mais le blé français reprend aussi des parts de marché en Égypte. Les marchés se gagnent « à 2-3 euros près », mais la commande de l’Arabie saoudite confirme la tendance au Moyen-Orient.

Diplomatie du blé

En Afrique subsaharienne aussi « c’est plus facile cette année pour le blé français », trois ans après la percée historique du blé russe lors de la récolte catastrophique de la France. « On est revenu au niveau d’avant 2016 plus 10 % », souligne le président de l’interprofession, qui se félicite de l’écoute nouvelle du gouvernement en matière de diplomatie alimentaire. « Mais rien n’est acquis », reconnaît-il. La France a exporté pour l’heure 5 à 6 millions de tonnes vers les pays tiers, soit la moitié de l’objectif d’ici juillet prochain.

 

RFI

CHAN 2020 au Cameroun : calendrier et résultats des matches

Le 6e Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020) se déroule du 4 au 25 avril au Cameroun. Retrouvez le calendrier, les classements et les résultats de ce CHAN 2020. Les horaires des matches sont en temps universel (1h de moins qu’à Yaoundé et 2h de moins qu’à Paris). 

CHAN 2020 : PHASE DE GROUPES

Groupe A : Cameroun, Zimbabwe, Mali, Burkina Faso
Groupe B : Libye, Niger, RD Congo, Congo
Groupe C : Maroc, Togo, Rwanda, Ouganda
Groupe D : Zambie, Tanzanie, Guinée, Namibie

Samedi 4 avril –
Cameroun – Zimbabwe, à 16h à Yaoundé [groupe A]
Mali – Burkina Faso, à 19h à Yaoundé [groupe A]

Dimanche 5 avril –
Libye – Niger, à 16h à Douala (Japoma) [groupe B]
RD Congo – Congo, à 19h à Douala (Japoma) [groupe B]

Lundi 6 avril –
Maroc – Togo, à 16h à Douala (Réunification) [groupe C]
Rwanda – Ouganda, à 19h à Douala (Réunification) [groupe C]

Mardi 7 avril –
Zambie – Tanzanie, à 16h à Limbe [groupe D]
Guinée – Namibie, à 19h à Limbe [groupe D]

Mercredi 8 avril –
Cameroun – Mali, à 16h à Yaoundé [groupe A]
Burkina Faso – Zimbabwe, à 19h à Yaoundé [groupe A]

Jeudi 9 avril –
Libye – RD Congo, à 16h à Douala (Japoma) [groupe B]
Congo – Niger, à 19h à Douala (Japoma) [groupe B]

Vendredi 10 avril –
Maroc – Rwanda, à 16h à Douala (Réunification) [groupe C]
Ouganda – Togo, à 19h à Douala (Réunification) [groupe C]

Samedi 11 avril –
Zambie – Guinée, à 16h à Limbe [groupe D]
Namibie – Tanzanie, à 19h à Limbe [groupe D]

Dimanche 12 avril –
Burkina Faso – Cameroun, à 19h à Yaoundé [groupe A]
Zimbabwe – Mali, à 19h à Douala (Japoma) [groupe A]

Lundi 13 avril –
Congo – Libye, à 19h à Douala (Japoma) [groupe B]
Niger – RD Congo, à 19h à Yaoundé [groupe B]

Mardi 14 avril –
Ouganda – Maroc, à 19h à Douala (Réunification) [groupe C]
Togo – Rwanda, à 19h à Limbe [groupe C]

Mercredi 15 avril –
Namibie – Zambie, à 19h à Limbe [groupe D]
Tanzanie – Guinée, à 19h à Douala (Réunification) [groupe D]

CHAN 2020 : QUARTS DE FINALE

Vendredi 17 avril –
Quart 1 : 1er groupe A – 2e groupe B, à 16h à Yaoundé
Quart 2 : 1er groupe B – 2e groupe A, à 19h à Douala (Japoma)

Samedi 18 avril –
Quart 3 : 1er groupe C – 2e groupe D, à 16h à Limbe
Quart 4 : 1er groupe D – 2e groupe C, à 19h à Douala (Réunification)

CHAN 2020 : DEMI-FINALES

Mardi 21 avril –
Demi 1 : vainqueur quart 1 – vainqueur quart 4, à 19h à Douala (Japoma)

Mercredi 22 avril –
Demi 2 : vainqueur quart 3 – vainqueur quart 2, à 19h à Limbe

CHAN 2020 : CLASSEMENT

Vendredi 24 avril –
Match pour la 3e place : perdant demi 1 – perdant demi 2, à 19h à Douala (Réunification)

Samedi 25 avril –
Finale : vainqueur demi 1 – vainqueur demi 2, à 19h à Yaoundé

 

RFI

Climat : 25 % des tweets écrits par des robots climatosceptiques

Pour faire passer des idées et amplifier la désinformation sur les réseaux sociaux, rien ne vaut les robots. La preuve avec les résultats d’une étude de l’université américaine Brown, relayée par le Guardian, qui a démontré leur utilisation massive durant la période entourant le 1er juin 2017, date où le président Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis des accords de Paris sur le climat.

Sur cette période, les chercheurs ont analysé plus de 6,5 millions de messages partagés sur Twitter, notamment grâce au logiciel Botometer. Au cours d’une journée moyenne, 25 % de tous les tweets publiés sur la crise du climat étaient émis par des bots, c’est-à-dire des messages générés par des programmes ayant l’apparence, à première vue, de vrai compte. Plus révélateur : les robots étaient responsables à cette période de 38 % des tweets sur la « fausse science » autour du réchauffement climatique et de 28 % en ce qui concernait le géant du pétrole Exxon, placé sur le banc des accusés pour avoir minoré l’impact des risques liés au changement climatique.

Des messages en faveur de la politique de Donald Trump

À l’inverse, les messages activistes en faveur des actions pour le climat n’étaient émis qu’à 5 % par des bots. « Ces découvertes suggèrent un impact substantiel des robots dans l’amplification des paroles climatosceptiques au sujet de la crise climatique, incluant un soutien au retrait de Trump de l’accord de Paris », a conclu l’étude, qui n’a pas encore été officiellement publiée.

Selon les chercheurs de l’université de Brown, les robots ont principalement partagé des tweets avec des idées similaires à celles de Donald Trump, notamment celle qui voudrait que la crise climatique ne soit qu’un simple « canular ». Les groupes ou individus derrière cette propagation de faux comptes n’ont néanmoins pas pu être identifiés.

lepoint.fr

Afrique du Sud: des femmes porteuses du VIH stérilisées de force

En Afrique du Sud, la commission pour l’égalité des sexes a confirmé, ce lundi 24 février, que des femmes porteuses du VIH ont été stérilisées de force dans certains hôpitaux publics à cause de leur statut.

Dans un rapport publié lundi, la commission a enquêté autour d’une cinquantaine de cas, suite à une plainte déposée par des organisations des droits de la femme en 2015.

A l’époque, des cas similaires avaient aussi éclaté en Namibie où la justice avait ordonné le dédommagement de trois femmes, mais en Afrique du Sud, la question est restée largement taboue.

La commission reconnaît désormais que ces traitements constituent de graves discriminations et violations des droits humains.

Tous les cas documentés concernent des femmes noires, enceintes au moment des faits et en grande majorité séropositives.

Le rapport raconte comment, au moment de leur accouchement par césarienne, alors que certaines d’entre elles avaient déjà commencé le travail et étaient en souffrance, elles ont été poussées à signer un formulaire de consentement pour permettre aux hôpitaux de les stériliser.

Selon les cas, quelques-unes ont été menacées de ne pas recevoir de soins médicaux en cas de refus ; d’autres n’avaient pas conscience de ce à quoi elles s’engageaient en signant.

La commission indique que beaucoup de ces femmes souffrent aujourd’hui de dépression et certaines ont été abandonnées par leur partenaire, faute de pouvoir avoir d’autres enfants.

Ces décisions, prises par le personnel de santé, se concentrent dans les hôpitaux des régions autour de Johannesburg et Durban.

La commission recommande qu’un changement soit effectué dans la loi pour que tout acte de stérilisation soit désormais pleinement consenti. Le Ministère de la Santé – qui a reçu le rapport – n’a pas encore commenté.

RFI

Le bonheur au travail, oui c’est possible !

Tout le monde cherche le bonheur ou le bien-être. Bonheur ou bien-être riment souvent avec épanouissement professionnel, puisque non seulement vous passez plus de temps au travail qu’avec votre famille, mais votre humeur quotidienne au sein de votre vie familiale est souvent liée à votre journée au bureau. 

Great Place To Work®, l’acteur de référence sur la qualité de vie au travail accompagnent la transformation culturelle des organisations depuis plus de 25 ans pour apporter aux salariés le bien être, source de bonheur. Pour cet acteur, une entreprise où il fait bon travailler, c’est une entreprise où les collaborateurs font confiance à leur management, se sentent fiers de ce qu’ils font et apprécient les gens avec lesquels ils travaillent mais pour les dirigeants c’est une entreprise où l’on atteint les objectifs, avec des salariés qui donnent le meilleur d’eux-mêmes et travaillent ensemble comme une équipe ou une famille – le tout dans un climat de confiance.  Une telle définition paraît dessiner une entreprise du meilleur des mondes alors que le contexte actuel prête à penser le contraire. Mais pourtant de plus en plus d’entreprises prônent de rendre heureux les salariés car elles considèrent qu’heureux, ils sont davantage impliqués et de que par ailleurs la notoriété de l’entreprise permet d’attirer des talents.

La question du bonheur au travail s’impose en France et devient un sujet de société, aussi important que la productivité, les cadences de travail et le management. Sujet primordial pour les salariés, il l’est également, de plus en plus, pour les employeurs. On trouve aujourd’hui dans les médias (en février : un article de fond dans le magazine l’Express, un reportage sur Arte accompagné d’un large dispositif médiatique, un questionnaire, un web-documentaire « Êtes-vous heureux au travail ? », et trois jours de débats à la Gaîté Lyrique, organisés par « la fabrique Spinoza » autour de ce sujet).

Qu’est ce qui rend les salariés heureux ?

Selon les sondages, le bonheur passerait par une reconnaissance, un respect, une écoute, mais aussi une transparence absolue : certaines entreprises avant-gardistes ont relevé le défi. On peut notamment citer Harley Davidson ou le groupe allemand Gore-Tex dont la devise est « Have Fun ! Make Money ! ». Un salarié qui se sent valorisé et qui est libre de prendre des initiatives trouvera plus facilement un sens à son travail.

Ainsi, Norauto a signé un accord d’entreprise en faveur de l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail pour une durée de 3 ans, concrétisant ainsi sa volonté d’agir pour le bien-être de ses collaborateurs et l’amélioration constante des conditions de travail. Norauto a mis en place le télétravail par un premier accord d’entreprise en 2009, bien avant que cette idée soit une nouvelle tendance.  L’objectif de ce mode d’organisation du travail est de favoriser une meilleure conciliation vie privée/vie professionnelle.

Le Baromètre des salariés BVA-BPI group s’est intéressé entre autres  au bien-être au travail des salariés français. Ce sondage a été réalisé du 6 au 10 février auprès d’un échantillon représentatif de 1006 salariés âgés de 15 ans et plus. La reconnaissance de son travail (54%), les relations avec ses collègues (52%) ou sa hiérarchie (47%) et l’environnement de travail (44%) sont les fondements de la qualité de vie au travail pour les salariés, tels sont les enseignements de ce baromètre.

Pour être plus heureux au travail, apprenez à penser positif. C’est une clé du bonheur et elle ne dépend que de vous. Le bonheur passe par de bonnes relations avec vos collègues. Concentrez-vous sur les personnes bienveillantes ! Arrivez avec le sourire même si vous êtes stressé. Qu’il est agréable le matin d’entendre quelques mots aimables. Les américains ont souvent tendance à se complimenter sur leur bonne mine ou sur un détail vestimentaire. En France, nous sommes plutôt enclins à relever la mauvaise mine ou annoncer les mauvaises nouvelles véhiculées par les médias.

Vous ressentirez rapidement un impact positif en envoyant des bonnes ondes à votre entourage professionnel !

 

dynamique-mag.com

Le 7 points clés à vérifier lors de la rédaction de vos statuts

Vous allez choisir la forme juridique qui correspond aux besoins de votre business, il ne vous reste plus qu’à rédiger vos statuts…. Ceux-ci définissent les règles de fonctionnement de votre société et les relations entre vos associés et vous. 

Cependant, l’obligation de rédiger des statuts lors de la création d’une entreprise dépend de la forme juridique que vous choisissez de lui donner. Ainsi, vous n’avez pas à rédiger de statuts si vous choisissez de créer :

  • une entreprise individuelle (EI)
  • une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
  • une micro-entreprise.

En revanche, il est obligatoire de rédiger des statuts si vous optez pour une des formes juridiques suivantes :

  • l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
  • la société à responsabilité limitée (SARL)
  • la société anonyme (SA)
  • la société par action simplifiée (SAS)
  • la société en nom collectif (SNC)
  • la société coopérative de production (SCOP)
  • la société en commandite par actions (SCA) et société en commandite simple (SCS).

Certaines mentions sont obligatoires. Vous ne pouvez pas passer outre :

– L’article L210-2 du Code de commerce : « La forme, la durée qui ne peut excéder quatre-vingt-dix-neuf ans, la dénomination sociale, le siège social, l’objet social et le montant du capital social sont déterminés par les statuts de la société »
– L’article 1835 du Code Civil : « Les statuts doivent être établis par écrit. Ils déterminent, outre les apports de chaque associé, la forme, l’objet, l’appellation, le siège social, le capital social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement ».

Nom de la société ou dénomination sociale

Vous pouvez choisir n’importe quel nom, sauf :
– S’il s’agit d’une marque connue
– Si le nom a déjà été déposé à l’INPI
– Si une autre société a déjà utilisé ce nom et qu’elle exerce son activité dans un domaine voisin (référence à la clientèle et à la zone géographique)

La dénomination sociale identifie votre entreprise en tant que personne morale.

La nomination du dirigeant doit être citée soit dans les statuts eux-mêmes, soit dans un acte séparé, appelé annexe aux statuts. L’avantage de cette seconde pratique c’est que vous pouvez modifier les statuts et les faire réenregistrer à chaque changement de dirigeant.

Dans le cas d’une nomination du dirigeant par acte séparé, les statuts doivent le préciser clairement au chapitre nomination du dirigeant. La durée de fonction du dirigeant doit être précisée, ainsi que l’étendue de ses pouvoirs, éventuellement sa rémunération, la possibilité de le révoquer, les conditions de nomination d’un autre dirigeant…

A noter qu’il est important de bien définir le statut du dirigeant car celui-ci peut avoir des répercussions sur ses biens propres.
Penser également à prendre un nom de domaine internet pour votre entreprise, avant de déposer vos statuts au greffe du tribunal de Commerce, c’est-à-dire à rendre public le nom de votre société.

Nom des associés

Vous devez dans vos statuts, inscrire les noms, prénoms, date et lieu de naissance, domiciliation et régime matrimonial des personnes physiques (et nom, domiciliation et N° SIRET des personnes morales). Les statuts organisent la répartition des pouvoirs dans votre société, notamment entre le dirigeant et l’assemblée des associés. Vous devez citer les associés de votre société, ainsi que leurs nombres de parts sociales détenues. Il est également recommandé de prévoir dans vos statuts une clause d’agrément en cas de cession des parts sociales détenues par vos associés. Dans le cas contraire, et sans précision sur la cession de parts sociales, les associés pourraient à tout moment céder leurs parts à des personnes étrangères à la société et ainsi permettre l’entrée de nouveaux associés sans que vous puissiez vous y opposer.

Activité de la société

N’hésitez pas à rédiger une définition assez large de votre activité, pour ne pas être gêné, si le champ de vos interventions s’élargit. Toutefois, vous pouvez prévoir une solution de secours en inscrivant une phrase élargissant votre activité. L’objet de la société définit les domaines d’activités dans lesquels votre entreprise interviendra. Si vous n’êtes pas assez large dans la définition de votre champ action vous serez gêné par la loi. Cette partie vous servira aussi de référence pour l’attribution du code APE (activité principale exercée) qui classe les entreprises françaises par type d’activité.

Montant du capital social

Dans les statuts, le montant du capital, ainsi que sa décomposition doivent être mentionnés. Si le capital a été défini à 5.000 €, il pourra être réparti en 500 actions (ou parts sociales pour une SARL), de 10 € de valeur chacune, par exemple.

Adresse du siège social

Il est obligatoire de préciser l’adresse du siège social dans vos statuts et aussi lors de l’immatriculation de la société. L’entrepreneur doit être en mesure de justifier qu’il peut utiliser cette adresse pour son entreprise. Si le siège social est fixé au domicile du président ou du gérant, il suffira de compléter une attestation de domiciliation et de fournir la copie d’un justificatif de domicile.

Date de clôture des comptes

Pour finaliser la rédaction de statuts, vous devez préciser la date de clôture des comptes. La durée du premier exercice n’est née pas nécessairement de 12 mois et votre exercice comptable n’est pas forcément basé sur l’année civile. En règles générales, vous devez inscrire une phrase de ce type dans vos statuts : « La date de clôture des comptes annuels est fixée au 31 décembre »

L’enregistrement des statuts

Vous devez établir ou faire établir 4 exemplaires originaux de vos statuts. Ces 4 exemplaires doivent être datés et signés par les associés (présents au moment de la création) et sur chaque original des statuts. Vous avez un mois pour faire enregistrer les statuts que vous avez datés et signés. L’enregistrement de ces statuts se fait auprès du Centre de Formalités des Entreprises ou au Service des Impôts des Entreprises le plus proche de l’adresse du siège de votre société.

 

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