Football ivoirien : Sidy Diallo, président de la FIF, renonce à un 3è mandat (officiel)

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, a décidé de ne pas briguer un troisième mandat à la tête de l’organisation, selon un communiqué dont APA a reçu copie.

« Le président Augustin Sidy Diallo a informé le Comité exécutif de sa décision de ne pas briguer un troisième mandat pour des raisons personnelles », indique un communiqué de la FIF qui fait suite à une réunion du Comité exécutif de la fédération tenue le jeudi 20 février 2020.

Selon le communiqué, « le Comité exécutif a pris acte tout simplement » de de la décision de M. Sidy Diallo. Il devrait bientôt s’adresser aux clubs et groupements d’intérêt lors d’une rencontre d’échanges le 29 février 2020.

Le Comité exécutif a reconnu la nécessité de la mise en place d’une Commission électorale, en raison du fait que le président de ladite commission désignée lors de l’assemblée générale du 25 mai 2019, a été appelé à des fonctions gouvernementales le 4 septembre 2019. Vu une certaine incompatibilité.

Les membres ont de ce fait décidé que la désignation de la nouvelle commission électorale devra intervenir à une assemblée générale qui se réunira au plus tard le samedi 30 mai 2020. L’Assemblée générale devrait être couplée avec l’assemblée ordinaire annuelle.

Le choix de cette date est dicté par les délais nécessaires aux commissaires aux comptes et à la direction exécutive pour apprêter tous les documents et états financiers prescrits par les statuts à communiquer aux membres actifs, conclut le texte.

L’ex-international de football Didier Drogba, a déclaré son intention de briguer le poste de président de la Fédération ivoirienne de football. Cette décision de M. Sidy Diallo intervient après le lobbying de l’ex-capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire auprès du monde du football local ivoirien.

APA

La veille concurrentielle, stratégie indispensable pour votre entreprise

La veille concurrentielle est loin de se limiter à observer les concurrents. Elle permet d’observer les innovations qui vont bouleverser un secteur : celles-ci sont parfois liées à la distribution, à la livraison, au service après-vente et pas seulement associées au produit ou service. Cerner l’impact des innovations permet de s’adapter avant que le concurrent ne l’ait mis en exergue pour montrer sa rapidité, son efficacité et bien sûr grâce à sa réactivité vous prendre sans vergogne vos clients. Il est donc nécessaire de voir tous les paramètres et indicateurs.

La veille concurrentielle est une technique marketing, indispensable à la survie d’une entreprise. Elle permet de redéfinir les bases stratégiques de cette dernière, mais surtout d’affronter la concurrence.

Dans ce cas, elle oblige une entreprise à adopter certaines techniques, et notamment à être sans cesse à l’écoute de son environnement, dynamique et novateur. En pratique, la veille concurrentielle consiste à rechercher,
analyser et exploiter les informations liées à une entreprise, son secteur d’activité ainsi que ses concurrents, afin de développer sa compétitivité et sa productivité. Pour ce faire, voici quelques outils et conseils qui vous seront utiles.

La valeur ajoutée d’une veille concurrentielle

Dans le monde de l’entrepreneuriat, l’information joue un rôle capital pour le développement d’une entreprise. Si lors de la conception d’un service ou d’un produit, vous vous faites devancer par un concurrent, soyez sûr que votre entreprise aura du mal à démarrer. Cependant, en réalisant une veille concurrentielle avant de lancer quoi que ce soit, vous aurez pris conscience des forces et faiblesses de votre nouveau produit/service. Vous serez de fait dans l’obligation de trouver des solutions par rapport à vos faiblesses. Après une veille, affinez vos stratégies et vous gagnerez en efficacité. Vous pouvez donc vous imposer, vous et votre produit/service, par rapport à vos concurrents.

Quelles sont les informations à rechercher ?

Pour que votre entreprise puisse prospérer, tenez-vous au courant des nouveautés de votre secteur. Informez-vous de vos nouveaux concurrents, des offres promotionnelles, des services ou des produits qui vont vous concurrencer. Restez attentif aux éventuelles publications d’un article ou d’un communiqué de presse qui touche de près ou de loin votre secteur. Vous devez connaître les nouveaux clients, les alliances, les rachats, les partenariats, les contrats ou encore les accords qui peuvent s’ouvrir à vous, ou auxquels vos concurrents sont confrontés.

Utiliser les sources d’information en ligne

Puisque la plupart des informations sont éditées en ligne, vous devez consulter les sites de la presse qui concerne votre activité. Intéressez-vous également à la presse économique généraliste. La meilleure solution pour être informé à temps est de vous abonner aux différents flux RSS des médias qui vous concernent. Aussi, les alertes Google vous permettent de gagner du temps dans vos recherches d’informations. Vous n’avez qu’à configurer votre mail selon vos convenances et vous serez alerté en temps et heure voulus. Les outils 2.0 vous seront également utiles comme les communautés d’internautes et les forums. Ce sont d’excellents moyens pour dégoter de précieuses informations.

Définir votre rythme de veille

Selon votre secteur d’activité et en fonction de votre objectif, trouvez votre rythme de veille concurrentielle. Pour ce faire, vous pouvez déterminer votre cadre de recherche et définir précisément les informations dont vous aurez besoin. Ensuite, vous devrez analyser les informations et, par conséquent, bien définir votre stratégie par rapport à vos concurrents. Vous pouvez également utiliser des logiciels de veille concurrentielle comme Cybion, Arist ou Blueboat pour plus d’efficacité. De nombreux prestataires proposent également des services en matière de veille, et toutes possèdent un site internet. N’hésitez pas à vous renseigner.

dynamique-mag.com

Et si je mettais en place un care manager ?

Les entreprises cherchent de plus en plus à prendre soin de leurs salariés et à s’adapter à leurs conditions personnelles pour les attirer dans leur entreprise. Malgré tout certaines situations et notamment le fait de devoir aider un proche peuvent considérablement diminuer la productivité de votre équipe et les mettre dans des situations de stress peu communes. Zoom sur une fonction en essor. 

Il est difficile pour les managers de tenir compte des difficultés personnelles des salariés et pourtant qu’on le veuille ou non les difficultés liées à la vie personnelle peuvent se ressentir sur l’efficacité et la performance des collaborateurs. Souvent, ils ne savent pas gérer certaines situations qui pourraient être gérées par une personne qui rassemble les compétences opérationnelles et peuvent donc résoudre par leur expertise des situations complexes.

Le stress indirect pour les salariés

15 à 20% des salariés s’occupent d’un proche fragilisé par un handicap, une maladie ou s’occupe des personnes très âgées. Qu’on se le dise, la France compte au total 11 millions d’aidants familiaux, selon le communiqué d’Amantine. Or cette situation causerait pour 90% d’entre du stress, de l’anxiété et de la fatigue et entraînerait dans 40% des cas une dépression. Il s’agit d’ailleurs d’une des principales situations où le burn out est souvent constaté. De nombreuses entreprises se penchent naturellement à traiter cette problématique afin de soutenir leurs salariés. C’est ainsi que le métier de care manager a fait son apparition.

Le nouveau métier de care manager. 

D’apparition récente, il s’agit d’un expert médico-social. Il est un spécialiste de la prise en charge de la perte d’autonomie. Il est dédié comme assistant personnel de l’aidant afin de l’informer, le conseiller et l’accompagner dans les démarches pour la mise en place de solutions pour son proche. Il s’agit de l’accompagner dans la « recherche d’aides financières, démarches administratives, choix des prestataires, mise en place des interventions et suivi des missions d’aide ».

Si vous souhaitez missionner quelqu’un de votre équipe pour le faire sachez que la mission commence par une évaluation de la situation de l’aidant et de l’aidé. Ensuite, il devra établir un plan d’aide avec des recommandations et prescriptions puis accompagner la personne dans les démarches administratives et la mise en place d’aides financières adaptées. Pour aller plus loin, il pourra proposer des prestataires de confiance, organiser la mission d’aide voire parfois la superviser. Dans tous les cas, il devra proposer des solutions de soutien pour l’aidant.

Des sociétés spécialisées pour vous aider

Des entreprises comme Prev&Care ou pour le grand public Amantine, propose ainsi un accompagnement sur l’intégralité du parcours de l’aidant.  Selon Bérangère Pénaud, co-fondatrice d’Amantine et Prev&Care et ex-aidante familiale « Loin d’être un titre ronflant ou travail inutile, le care manager est celui qui sera avant tout celui qui va libérer la parole et écouter l’aidant avant de pouvoir le guider vers les meilleurs interlocuteurs. L’aidant porte une lourde charge sur ses épaules et met du temps avant de réaliser la tâche qui lui incombe et même les risques qu’il peut prendre pour sa santé. Le care manager va lui ôter une partie de cette charge dont il se sent entièrement responsable ».

D’autres solutions possibles

Si vous n’avez pas les moyens de solliciter un care manager, il vous faudra penser à tout ce qui facilite la vie de votre collaborateur. D’abord, vous pouvez lui autoriser le travail à distance, ce qui lui permettra de mieux s’organiser et de pouvoir éventuellement gérer certaines situations lui-même. Ensuite, vous devrez être flexible pour lui permettre éventuellement de gérer certaines difficultés depuis votre lieu de travail.

En dehors de l’organisation, vous pouvez également penser à fournir tous les services qui peuvent faciliter la vie de vos collaborateurs comme les services de conciergerie. Certaines entreprises n’hésitent pas d’ailleurs à offrir des services comme le pressing, des gardes d’enfant, …

dynamique-mag.com

Coronavirus : l’électronique touchée en plein cœur

L’électronique grand public avait-elle vraiment besoin de cela ? Après une année 2019 marquée par la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, le secteur espérait pouvoir respirer un peu en 2020, avec l’Euro de football et les Jeux olympiques de Tokyo. Bref, de quoi regonfler un marché qui n’a crû que de + 0,7 % en 2019. Patatras, le coronavirus est arrivé. Prouvant à quel point l’électronique, capable de façonner nos vies, est bien fragile. Faut-il y voir aussi le déclin de l’Empire chinois ? « Le pays concentre 70 % de la production mondiale de smartphones et 55 % de la production des écrans dans le monde », chiffre Jérôme Habauzit, le cofondateur du cabinet de recherche en technologie Aqoa. « En dépit des perfectionnements électroniques, il advient parfois que la bonne vieille feuille imprimée soit le moyen d’information le plus pratique », expliquait l’écrivain Arthur C Clarke, dans 2001 l’Odyssée de l’espace. Sans aller jusque-là, voici une étendue des dégâts.

  • Sharp réfléchit à délocaliser « dans un futur très proche »

Premier problème, la reprise du travail après le Nouvel An chinois, le 25 janvier, qui devait avoir lieu le 31 janvier, ne cesse d’être reportée. Et cela touche en premier lieu Foxconn, la plus grosse entreprise du monde avec plus d’un million de salariés. Son siège est à Shenzhen, mais elle possède des ramifications dans tout le pays, comme à Chengdu et à Wuhan.

Foxconn, qui travaille pour des entreprises aussi différentes que Sony, Motorola, Apple, LG, mais également HTC, Acer, ou encore Microsoft, a expliqué qu’elle allait recourir à la quarantaine pour un grand nombre d’employés. On note de même un arrêt de travail dans une usine chinoise de Tesla, qui fabrique en Chine des Model 3 pour le marché local. De son côté, Kasumi Nomura, vice-président de Sharp, a annoncé que la production pourrait totalement partir hors de Chine si la situation ne s’améliorait pas « dans un très proche futur ». Enfin, Nintendo a expliqué que la livraison de sa Switch devrait être retardée au Japon. La console de jeux contient des accessoires comme les manettes Joy-Con fabriquées en Chine pour ses clients japonais. Retard également annoncé pour The Outer Worlds, un jeu vidéo pour Switch assemblé sur place. Enfin, Apple a décidé de reporter la réouverture, initialement prévue le 9 février, au 14 février, pour la majorité de ses 42 magasins chinois.

  • Le salon de Barcelone en berne

Autre effet direct de la propagation de cette maladie, plusieurs entreprises, comme l’industriel chinois ZTE, ont tout simplement annulé leur venue au Mobile World Congress, qui a lieu cette année à Barcelone du 24 au 27 février. Plus de 100 000 participants, dont un tiers de Chinois, se rendent habituellement à ce salon mondial du mobile. Le coréen LG et le suédois Ericsson ont annulé, eux, la conférence qu’ils organisent d’ordinaire sur place. Enfin, alors que de nombreuses rues sont vides en Chine, dans la province de Hubei, où se trouve Wuhan, mais aussi dans celle du Guangdong, plusieurs magasins d’électronique ont décidé de fermer le rideau.

Fait paradoxal, cette crise entraîne un boom du télétravail, ou encore de la consommation de vidéos à la demande, alors qu’un nombre croissant d’habitants sont poussés à rester chez eux. « C’est une nouvelle fois l’affermissement du logiciel (le software) sur le matériel (le hardware) », poursuit Jérôme Habauzit. Autre aspect de ce boom du software, les logiciels d’intelligence artificielle qui, couplés à des drones équipés de haut-parleurs, s’assurent que la population respecte bien le couvre-feu. Un petit air de Black Mirror… D’après Xinmin Evening News, un robot conversationnel est à même d’appeler les habitants qui sont restés chez eux, de vérifier leur identité et de leur prodiguer des conseils sur les centres de traitement à proximité de leur domicile. Capable de reconnaissance vocale, il pourrait donner jusqu’à 200 appels en cinq minutes. Pour l’instant, l’impact économique causé par le coronavirus serait encore mesuré : selon les chiffres d’Oxford Economics, les prévisions de croissance pour la Chine en 2020 sont de 5,6 %, contre 6 % avant la connaissance de la maladie. Mais l’impact sera sans doute beaucoup plus fort, si le coronavirus poursuit sa course folle.

  • La riposte est en marche

En attendant, les géants du secteur n’ont pas encore dit leur dernier mot. Le fabricant Xiaomi, qui a annoncé la commercialisation prochaine d’une lampe à stériliser. De la taille d’une canette de coca, elle a été lancée sur la plateforme de crowdfunding YouPin, où elle a attiré le concours de 64 000 contributeurs, et devrait voir le jour le 20 février. Selon le China Morning Post, l’entreprise Shanghai Lingzhi Technology a mis au point un robot capable de désinfecter les routes qui mènent à l’hôpital avec une autonomie de trois heures. Enfin, Foxconn s’est lancée dans une tout autre activité, la fabrication de « masques » de protection. L’entreprise aimerait en produire quelque deux millions d’unités par mois. « Dans cette guerre contre l’épidémie, chaque seconde compte », a déclaré l’entreprise sur le réseau social WeChat, avant d’expliquer « le plus tôt nous prendrons les mesures de précaution, le plus tôt nous arriverons à nous protéger du virus, le plus tôt nous arriverons à sauver des vies, et donc le plus tôt nous arriverons à surmonter tout cela ». Bref, un changement radical de stratégie, mais essentiel pour affronter ce qui apparaît comme la plus grande crise de son histoire.

lepoint.fr

Covid-19 : 24 pays d’Afrique prêts à effectuer des tests

Il y a deux semaines, seuls deux pays africains –l’Afrique du Sud et le Sénégal- disposaient d’un laboratoire à même de tester le covid-19. Désormais, 24 pays du Continent confirment leur capacité à effectuer des tests, selon le bureau régional de l’OMS.

24 pays africains se déclarent à mesure d’effectuer des tests de dépistage de cas potentiels de Coronavirus (covid-19), annonce le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué diffusé jeudi soir.

« Il est crucial que les pays d’Afrique soient autosuffisants en ce qui concerne le test COVID-19, étant donné les énormes difficultés que beaucoup rencontrent pour expédier des échantillons à travers l’Afrique ou, dans certains cas, au-delà. Mais la forte demande mondiale de kits de dépistage fiables et précis a mis à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement et provoqué des goulots d’étranglement dans la production et la livraison. Toutefois, ces difficultés sont en train d’être surmontées », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique.

L’OMS souligne qu’au début de l’épidémie, presque tous les laboratoires à travers le Continent n’avaient pas la capacité de réaliser des tests en raison de la nouveauté de ce virus, jamais détecté chez l’homme auparavant. Cependant, la réaction rapide des fabricants mondiaux de réactifs a notamment permis à deux laboratoires en Afrique du Sud et au Sénégal de s’équiper. Il y a encore deux semaines, les deux pays étaient les seuls du continent à pouvoir effectuer des tests covid-19.

Selon le département de Dr Moeti, il est possible de porter à 42 de nombre de pays africains à même d’effectuer ces tests. Car sur 18 autres laboratoires nationaux qui projettent de s’équiper, « certains ont besoin d’un soutien ». Cinq pays en proie à de lourdes difficultés auront besoin davantage d’aide pour se mettre à niveau. L’OMS Afrique prévoit des échanges de bons procédés entre pays ainsi que des formations pour outiller les ressources humaines de la santé à travers le Continent aux tests de covid-19.

Alors que depuis quelques semaines, plusieurs suspects de coronavirus ont été signalés dans quelques pays du Continent, l’Egypte a été le premier pays africain à confirmer un cas de contamination à ce virus qui a déjà fait plus de 2000 morts en Chine.

afrique.latribune.fr

Football: le sélectionneur des Eléphants, Kamara Ibrahim limogé (Officiel)

La fédération ivoirienne de football (FIF) a annoncé jeudi dans un communiqué transmis à APA, la fin de sa collaboration avec Kamara Ibrahim, le sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football.

« Suite à la réunion du Comité exécutif du 13 février dernier, à la demande du Comité exécutif, le président de la FIF a rencontré ce jeudi 20 février 2020, le sélectionneur M. Kamara Ibrahim. A l’issue des échanges courtois, les parties ont décidé d’un commun accord de mettre un terme à leur collaboration à compter de ce jour », rapporte la FIF dans ce communiqué.

L’institution a par ailleurs, remercié le sélectionneur Kamara Ibrahim « pour son apport fort appréciable aux équipes nationales et lui souhaite bonne chance pour la suite de sa carrière ».

C’est en juin 2018, rappelle-t-on que Kamara Ibrahim avait été nommé sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football en remplacement du belge Marc Wilmots.

APA

La Côte d’Ivoire veut lever 230 milliards Fcfa sur le marché des Eurobonds

La Côte d’Ivoire envisage de lever 230 milliards Fcfa sur le marché des Eurobonds, a annoncé jeudi le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, lors d’une conférence de presse à la Primature.

L’Etat ivoirien devrait lever, pour l’exercice 2020, un volume de « 1.492 milliards Fcfa » sur le marché régional et international dont 230 milliards Fcfa « pour les Eurobonds », a indiqué M. Gon Coulibaly à la suite d’une question d’un journaliste.

En plus du marché régional des discussions sont en cours avec les banques pour accompagner l’Etat dans cette mobilisation de ressources, a fait savoir le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, insinuant que le gouvernement est en train de voir « la meilleure période ».

Au niveau du déficit budgétaire, il a fait observer que la Côte d’Ivoire a atteint un taux de 3% du Produit intérieur brut (PIB) en 2019 et pour 2020 le pays envisageait un pourcentage « en dessous de 3% » du Produit intérieur brut.

La dette de la Côte d’Ivoire en 2011 était, après la crise postélectorale, estimée à plus de 6.000 milliards de Fcfa. Le pays, avec ses énormes programmes de développement engagés dans plusieurs secteurs, cumule aujourd’hui un taux d’endettement de 48% du PIB (contre 66% en 2011).

APA

Pourquoi l’entrepreneuriat attire de plus en plus de monde ?

Depuis l’apparition de l’auto-entrepreneur, les créations d’entreprise ne cessent d’augmenter et battent depuis 2 ans des records. Si on aurait pu croire au début à un effet conjoncturel et à une volonté de légaliser le travail dissimulé, il faut constater qu’il n’en est rien et que la création d’entreprise s’est petit à petit imposée comme une réelle alternative au salariat.

L’effet de la loi, la démythification

Tout d’abord, il faut constater un effet de la loi de l’auto-entrepreneuriat. En 2008, l’entrepreneuriat semblait réserver à une élite qui avait les moyens de se le permettre. La création de ce statut a largement popularisé la création d’entreprise qui est devenue accessible à tout à chacun. Les précédentes lois comme le retrait de la contrainte par corps ou encore l’abaissement du capital social ont également contribué à son essor. Aujourd’hui, il est rare de ne pas avoir un ami ou un membre de sa famille qui ne possède sa propre entreprise. Créer son entreprise est clairement une voie possible pour ceux qui souhaitent et les succès de toutes les tranches de la population ont contribué à son essor. Dans un monde où l’ascenseur social semblait en panne, il a donc représenté une opportunité pour chacun une possibilité de se sortir par ses propres moyens d’une situation que le système semblait avoir bloquée jusqu’à l’inertie. 

Le manque de visibilité sur l’avenir

Le salariat a perdu de sa valeur sacrée ces dernières années. Le CDI ne représente plus une étape ultime dans un monde plus qu’incertain. L’absence totale de visibilité sur l’avenir a entrainé une désertion des entreprises traditionnelles. Il ne suffit plus aujourd’hui de donner un salaire pour que chacun soit heureux. Des questions comme les retraites se posent et la perspective de devoir travailler très longtemps pour une entreprise qui ne respecte pas forcément nos valeurs ou encore qui ne propose pas de s’épanouir a fortement fait réfléchir la plupart des gens. Si l’entrepreneuriat a en partie pris de l’ampleur, c’est surtout parce que le salariat a perdu de son attrait. L’avenir étant incertain dans les entreprises traditionnelles, il est logique qu’ils soient pléthores à avoir voulu reprendre le contrôle de leur avenir. 

Les effets d’internet et les évolutions technologiques

De nombreux business models sont apparus avec l’arrivée d’Internet et de multiples opportunités avec. La possibilité de créer des entreprises sans se ruiner et à distance ont attiré une bonne partie de la nouvelle génération qui a vu grandir bon nombre de société dans les années 2000 et particulièrement de puis l’Internet haut débit. Les évolutions se font de plus en plus rapides et offrent chaque jour de nouvelles opportunités. L’accélération s’est imposée et les sociétés ont du mal à s’adapter à un environnement en constante évolution. Les géants autrefois bien établis voient arriver des concurrents du jour au lendemain. La difficulté à prendre le virage s’est parfois fait ressentir et les nouveaux entrants ont leur place dans un univers où la flexibilité et l’agilité des petites entreprises peuvent se révéler décisives. La capacité de l’entrepreneur à s’organiser librement et de travailler à distance attire et les organisations tardent à adapter leur mode de fonctionnement aux outils modernes. 

L’écosystème financier est en place

Autrefois et il n’y a pas si longtemps, réaliser une levée de fonds semblait relever du miracle et une société qui levait un million d’euros était exceptionnelle. L’ensemble des aides mises en place permettant de démarrer quasiment sans capital puis de faire appel à des acteurs comme les Business Angels, la BPI France ou encore les récents acteurs qui sont arrivés pour financer les start-ups françaises semblent ne plus avoir de limites. Désormais, il est bien plus facile de trouver des fonds et de nombreuses solutions sont proposées pour financer les bons projets. Il n’y a qu’à prendre les montants investis et des solutions comme le crowdfunding ou le crowdlending pour comprendre que l’environnement financier a changé et que de nombreux nouveaux acteurs ont surgi.

La capacité à mettre du sens

Les enjeux RSE et les difficultés du système capitaliste a également entrainé une volonté de vouloir remettre du sens à son action. La possibilité pour l’entrepreneur de mettre en adéquation sa puissance de travail au service d’une mission qu’il trouve honorable a convaincu plus d’une personne à se lancer. Surtout qu’elle s’étend à la manière de manager. Les nouvelles pratiques de la Silicon Valley se sont rapidement diffusées notamment parce que l’information est désormais accessible de partout. 

La valorisation de l’entrepreneur

Si les choses ont changé c’est également parce que le style de management a profondément été transformé ces dernières années. L’image même du grand chef à la mode Big Brother et un peu tyrannique s’est transformée au profit d’un management à la cool. Les success story ne s’arrête plus seulement à quelques grands noms comme Bill Gates ou Steve Jobs. Tout un processus d’humanisation de la fonction a eu lieu et ceux qui donnent un nouveau sens, autre que le profit, sont de plus en plus admirés. Si le chef d’entreprise représentait hier, une personne un peu à part qui profitait des autres, il est aujourd’hui intégré comme une fonction valorisante qui se bat contre des difficultés. 

L’univers de l’entrepreneuriat s’est propagé

Depuis 2008, l’entrepreneuriat a le vent en poupe et de nombreux sites d’information liés à la création, comme celui de Dynamique, sont nés et ont permis à l’information de se propager. Les bonnes pratiques et astuces ne sont plus l’apanage d’un petit groupe qui détient l’information. 

Il faut tout de même noter que le législateur a fait bien des efforts et que l’Etat a fortement contribué à mettre des structures en place pour permettre au porteur de projet de concrétiser celui-ci. Les structures d’accompagnement ont ainsi littéralement explosé, tout comme les organismes de financement étatique. 

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9 conseils pour bien coacher votre équipe

Coacher, coaching, de mots à la mode. Coacher une équipe demande une véritable expertise. Pour fédérer ses équipes en même temps que s’occuper des finances, de la gestion… est particulièrement ardu. Coacher une équipe dans une période où tous les indicateurs sont remis en cause par des circonstances extérieures comme par exemple la seule épidémie du coronavirus ou par les incidents climatiques donnent du fil à retordre aux dirigeants et managers car elles suscitent une incertitude qui est souvent paralysante.

Déjà adopté par beaucoup de sociétés, le coaching connaît un succès considérable. Toutefois, il y a quelques règles à suivre pour être un bon coach.

Coacher, c’est du temps et de l’énergie

Coacher une équipe nécessite du temps et de l’énergie. Si vous avez un emploi du temps surchargé, en dépit du coaching, ne vous impliquez pas dans cette mission car vous pourriez obtenir le résultat contraire. Trouvez un collaborateur, qui aura le rôle d’intermédiaire entre vous et votre équipe. Votre choix doit s’orienter de préférence vers une personne sociable, qui pourra être votre allié.

Coacher, c’est avoir conscience du temps

Pour progresser, vous devez réserver du temps pour communiquer avec vos collaborateurs. Cela dit, il faut savoir évaluer toutes les situations. En cas de crise, il suffit d’avoir une bonne gestion face au problème et avoir bien cerné tous les tenants et les aboutissants pour ne pas trouver face à une remise en question de votre stratégie qui serait délétère, avant de réunir son équipe.

Coacher, c’est savoir écouter

Restez en contact permanent avec vos collaborateurs pour les mettre en confiance. Soyez à leur écoute, sans vous laisser tromper par vous-même. Votre disposition à les écouter se doit d’être réelle et efficace car les collaborateurs ne sont pas dupes et perçoivent tut comportement de façade.

Coacher, c’est ne pas imposer 

Chaque équipe a son propre mode de fonctionnement. Pour un bon coaching, il est primordial d’éviter de projeter votre propre parcours. Ne les obligez pas à adopter votre mode de fonctionnement, focalisez-vous plutôt sur leurs propres ressources face aux problèmes.

Coacher, c’est écarter tout jugement 

Faites attention à votre conduite vis-à-vis de vos salariés. Montrez de l’intérêt à votre équipe, pour les faire progresser et les encourager. Ne montrez pas à votre collaborateur votre crainte, au contraire, apportez-lui assez de reconnaissance, pour le faire avancer et évoluer et vous pourrez constater qu’il dépassera ses capacités habituelles.

Coacher, c’est adopter le feed-back

Adopter le feed-back qui consiste à encourager les comportements efficaces et à dissuader d’autres, le concept sert à maintenir la motivation. Quand le travail de votre salarié est bien fait, récompensez-le, pour le conduire à suivre la même voie. Dans le cas contraire, lorsque la tâche est insatisfaisante, il faut dialoguer pour trouver des solutions. Le dialogue est porteur de réussite.

Coacher, c’est d’abord respecter

Se faire respecter est une chose, et manager une équipe en est une autre. Sortez de votre esprit le concept du management directif et distancé. S’il est vrai qu’il faut avoir une certaine distance avec ses employés pour avoir du respect, il faut tout de même avoir un peu d’empathie envers vos salariés, sans trop se familiariser, pour se mettre en position de leader efficace et donc les respecter avant toute chose.

Coacher, c’est être exemplaire 

Être un bon entrepreneur, c’est montrer un bon exemple à ses employés. Soyez un modèle pour votre équipe, pour les faire avancer. Durant la prise d’une décision, soyez strict et professionnel. Évitez de prendre une décision à la fois arbitraire et changeante, car un tel comportement peut nuire à la stabilité de votre équipe et donc écarter les émotions parasites.

Coacher, c’est s’adapter 

Pour maintenir en place une équipe, il faut être flexible. Adaptez-vous à chaque procédé de vos collaborateurs, encadrez ceux qui on en besoin, et encourager les plus compétents. Néanmoins, pour vous informer, vous devez faire un contrôle systématique de chacun de vos collaborateurs. Dans le coaching d’une équipe, il est judicieux d’aider au mieux ses collaborateurs, à pouvoir voler de leurs propres ailes. Soyez à l’écoute, et montrez-leur votre savoir-faire, sans leur imposer votre propre technique.

dynamique-mag.com

Des panneaux photovoltaïques nocturnes

Les panneaux « solaires » risquent bientôt de perdre une partie de leur nom. Les nouveaux prototypes de cellules « thermoradiatives » expérimentés par des chercheurs aux États-Unis permettraient de développer des dispositifs « photovoltaïques » capables de délivrer de l’électricité de jour comme de nuit. Publicité

L’énergie solaire ne vaut pas tripette quand l’astre diurne éclaire la face opposée de notre bonne vieille Terre qui, en plus, n’en finit pas de tourner sur elle-même à peu près en 24 heures. Et quand il fait noir, c’est noir ! Il n’y a plus d’espoir ! Comme l’interprétait Johnny Hallyday dans l’une de ses chansons. 

Une vérité incontournable pour toute personne noctambule non reliée à un réseau électrique qui souhaiterait que ses panneaux photovoltaïques lui délivrent un peu de courant afin de sortir de l’obscurité.

Par ailleurs, de jour et quand il pleut, ce n’est pas mieux ! La plupart de nos panneaux solaires perdent jusqu’à 90% de leur efficacité par temps couvert. La faute à qui, la faute à quoi ? À la technologie évidemment ! Mais un chercheur américain du département de génie électrique et informatique à l’Université de California-Davis a peut-être un début de solution. Son prototype de cellule photovoltaïque est capable de générer environ 50 watts d’électricité par mètre carré la nuit.

Le procédé qu’il emploie se base sur un phénomène physique connu depuis des lustres en thermodynamique : tout corps chaud diffuse des ondes électromagnétiques vers les zones plus froides de son environnement.

C’est exactement ce qui est à l’œuvre dans des panneaux solaires classiques : l’astre du jour très chaud transfère une toute petite partie de son énergie aux capteurs photovoltaïques beaucoup plus froids, en créant au passage une tension dans la matière qui compose les cellules du dispositif pour produire de l’électricité. Le prototype du chercheur, qui semble faire l’inverse, respecte cependant les mêmes lois que nous impose la physique. « Plutôt que d’être froids et pointés vers le Soleil chaud, les cellules de ces appareils sont chaudes et pointées vers quelque chose de plus froid », comme l’espace lointain qui est lui vraiment glacial, explique le scientifique dans la revue ACS Photonics.

Pour l’instant, son dispositif fonctionne uniquement dans des conditions optimales, c’est-à-dire avec un ciel nocturne sans nuages et par temps sec. Il génère environ un quart de ce que peut produire en une journée un panneau solaire conventionnel. Mais les technologies des cellules « thermoradiatives », qui sont connues depuis longtemps, nous offrent un avantage certain par rapport aux systèmes, celui de pouvoir fonctionner de jour comme de nuit. Des panneaux antisolaires qui nous permettraient, sans doute, d’aborder la transition énergétique plus sereinement, sans craindre des coupures alternatives de courant.

Vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez nous écrire à nouvelles.technologies@rfi.fr

RFI